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Open Data

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Pourquoi n’y a t-il pas de consensus sur une licence Open Data en France ? « Le choix d’une licence de réutilisation à apposer aux données ouvertes est l’un des premiers choix politiques d’un programme d’ouverture de données publiques. Il s’agit de conditionner les droits et devoirs associés à la mise à disposition et à la réutilisation des données. Tandis que certains pays légifèrent pour créer une licence unique de réutilisation, l’entrée tardive de l’état français dans le mouvement Open Data a obligé les collectivités ouvertes à improviser sur le sujet. Si ces dernières communiquent entre-elles sur les retours d’expérience et la mutualisation de procédures d’ouverture, l’absence d’une licence juridique de référence leur impose de répéter individuellement un travail juridique complexe et chronophage qui consiste à effectuer un comparatif des licences possibles avant de faire un choix basé sur le projet et contexte politique local.

Pourquoi n’y a-t-il pas de consensus en matière de licence ? Le contexte législatif Les licences actuellement utilisées en France. Une certaine idée de l’open data. Le 13 juillet dernier est sorti un rapport produit par 4 élèves de l'école des Ponts ParisTech, intitulé "Pour une politique ambitieuse des données publiques". Il résume parfaitement une certaine idée de l'Open Data. L’open data est à la mode. Le conseil général de Gironde vient de lancer son site DataLocale, la Saône-et-Loire a annoncé l’ouverture d’un portail pour octobre, celui du gouvernement sortira dans quelques mois. Plusieurs villes y réfléchissent : Le Havre, Saint-Maur-des-fosses et Montpellier a sauté le pas. L’ouverture des données publiques est devenue la nouvelle mesure phare des collectivités en matière de transparence et de démocratie. Dans ce contexte est sorti un rapport très complet, intitulé Pour une politique ambitieuse des données publiques produit par quatre élèves de l’école des Ponts ParisTech : Romain Lacombe, François Vauglin, Pierre-Henri Bertin et Alice Vieillefosse.

“Identifier des modèles économiques” Comment l’idée de ce rapport est-elle née ? Des ambitions… Manifeste Open Data | Les données publiques nous appartiennent ! Le décret signé de François Fillon qui affirme que l’accès aux données publiques doit être gratuit et ouvert à tous est un premier pas en avant mais, étant donné que nos administrations sont très réticentes à ouvrir leurs bases, la liste risque d’être longue des exceptions à la règle de transparence prévue pour le nouveau décret du 26 mai 2011 (INSEE, EPIC, Culture, données sanitaires et géographiques etc…). Aujourd’hui, les citoyens ont soif de connaissance notamment sur la performance de leurs services publics mais aussi sur l’accès à ces services et de pouvoir participer à leur optimisation ou en inventer de nouveaux : dans quel hôpital se faire soigner, dans quelle école inscrire ses enfants, quel taux de réussite aux examens, comment rationaliser ses déplacements, retrouver un ami, améliorer l’accompagnement des handicaps, comment mieux consommer ?

L’Opinion publique réclame une ouverture des données généralisée, la révolution de l’open data ne doit pas se faire sans la France. Big Data : les progrès de l’analyse des données. La démultiplication des outils de collecte de données (comme le web ou nos téléphones mobiles qui enregistrent très facilement nos déplacements, mais également nos actions, nos relations…) et l’amélioration des outils d’analyses de données offrent aux entreprises des moyens marketing de plus en plus inédits, estime Lee Gomes pour la Technology Review. Et de donner un exemple simple et frappant : celui des Giants de San Francisco, l’équipe de baseball américain championne du monde et championne de la ligue nationale, qui a mis en place une tarification dynamique mise au point par Qcue, permettant de modifier le prix des billets en fonction de la demande, et ce, jusqu’à la dernière minute. L’idée étant d’adapter les tarifs à la demande pour éviter la mévente et mieux exploiter les phénomènes d’enchères (qui profitent plutôt au marché noir).

Une tarification dynamique qui a permis une augmentation du chiffre d’affaires du club de 6 % en 2010. Vers le commerce algorithmique. La gratuité des données publiques encouragée par data.gouv.fr. Trois mois après la formation de l’équipe en charge de créer le futur portail data.gouv.fr, un décret et une circulaire sortis au Journal Officiel ce matin viennent préciser le cadre dans lequel ÉtaLab et les ministères vont travailler. Coup de frein à la marchandisation des données publiques Le décret 2011-577 risque de ne pas faire plaisir à tous les intermédiaires qui vivent de la revente de données publiques sur le dos du travail des administrations.

A partir du 1er juillet 2011, il sera beaucoup plus complexe pour une administration centrale de créer des barrières financières à l’accès à ses données publiques. Alors qu’elle pouvait jusqu’alors le faire sur simple initiative de son ministère de tutelle, elle devra désormais demander l’avis du Conseil d’orientation de l’édition publique et de l’information administrative (COEPIA) et la publication d’un décret dédié (donc après validation par les services du Premier ministre). Les données payantes le resteront au moins jusqu’en 2012. Dis, papa, c’est quoi l’open data? Nombreux sont ceux qui estiment que le mouvement "open data" aura, à l'instar de l’apparition de l’alphabet, de l'internet ou encore de l'explosion des réseaux sociaux, des répercussions majeures dans nos sociétés. Connu pour ses logiciels non libres, Microsoft a eu la très bonne idée de demander à Regards sur le numérique (RSLN, animé par Spintank), son “laboratoire d’idées, de réflexions et d’expérimentations en ligne“, de se pencher sur la notion d’open data, et donc le partage de données publiques dans des formats ouverts, afin de libérer les données récoltées, ou produites, par les autorités publiques, et de les rendre, si possible gratuitement, à la société, ses citoyens, associations, entreprises privées et administrations publiques.

Au menu, très complet, digeste et instructif : une enquête et une trentaine d’articles, que l’on retrouve sur son site ainsi que dans le n° spécial de leur magazine, suivi d’une conférence, intitulée L’Open data, et nous, et nous, et nous ? Open Data : libération des données publiques. Malheureusement, il semble que la livraison des données de transport en France, leur structuration et enrichissement par les citoyens peinent à passer des initiatives locales (Rennes, Nantes, Paris) au niveau national.

Très récemment, celle d’Olivier Girardot qui avait lancé le site incidents-ratp.com, s’est vu attaquée par la RATP pour contrefaçon, car l’auteur aurait reproduit illégalement la marque déposée RATP en achetant le nom de domaine idoine. Afin de pouvoir poursuivre son initiative, il a été obligé dans l’urgence de transférer son site sous le nom de domaine incidents-transports.com, plus neutre, mais beaucoup moins lisible sur la toile. Il s’agissait pourtant d’une initiative collaborative et citoyenne parfaitement transparente de façon à mesurer de manière contradictoire la performance de l’opérateur public.

Colloque sur l’Open Data, quels enjeux pour la société civile ? La semaine dernière avait lieu dans les locaux de Microsoft « Open Data : et nous, et nous, et nous ? Le gouvernement français plonge dans l’"open data", enfin... - Politique - ElectronLibre. La mission « Etalab » est lancée « World e.gov forum. Le gouvernement Fillon a enfin fait son premier pas dans l’ère open data. Annoncée depuis plus d’un an par le rapport du Sénateur Franck Riester, la mission Etalab vient d’être lancée, avec l’objectif de mettre sur pied data.gouv.fr en version bêta pour la fin de l’année 2011. Son directeur, Séverin Naudet, qui était auparavant conseiller multimédia du premier ministre François Fillon, a été nommé pour un mandat de trois ans.

Sous la tutelle directe du Premier ministre, Etalab est un projet interministériel dont la tâche première va être de coordonner la récolte des données publiques au sein des administrations gouvernementales. La tâche est d’envergure, tant les obstacles sont nombreux, de la question du format, à celle des licences. Moyens Si la mission Etalab est belle et bien lancée, de nombreux aspects restent encore à définir.

Zoomer ou dézoomer? Les enjeux politiques des données ouvertes » Article » OWNI, Digital Journalism. Pour Dominique Cardon, le journalisme de données doit apprendre à se dézoomer lui-même: c'est la condition pour que la libération des données publiques soit véritablement pertinente. Afin que tout un chacun puisse se retrouver dans les chiffres. Dominique Cardon, sociologue au Laboratoire des usages d’Orange Labs, est l’auteur de “La démocratie Internet” (Seuil/République des idées).

Le mouvement qui s’est constitué autour des “données ouvertes” et du “journalisme de données” ouvre un nouveau terrain au dialogue, déjà ancien, entre journalisme et sciences sociales. La promotion du journalisme de données ne cesse en effet de vouloir faire du journaliste un chercheur en sciences sociales, doublé d’un informaticien et d’un infographiste. Certes, la révolution de l’information numérique, ses potentialités interactives, la multiplication des grandes bases de données, la participation du public et les nouveaux outils de visualisation créent un contexte tout à fait nouveau. SourceMap. CADA: 95% des administrations hors-la-loi? » Article » OWNI, Digital Journalism. Une enquête menée par OWNI sur 22 administrations montre que seules 5% d'entre elles respectent la loi sur l'accès aux documents administratifs. Une douche froide pour l'ouverture des données publiques.

Combien d’administrations respectent-elles la loi commission d’accès aux documents administratifs (CADA) relative à l’accès aux documents administratifs ? Mardi et 15 et mercredi 16 février, OWNI a mené l’enquête : une trentaine d’administrations ont été sélectionnées au hasard parmi les conseils généraux, les conseils régionaux, les autorités administratives, les communautés de communes et les communes. A chaque fois, nous leur avons demandé un document unique : le dernier budget réalisé au format xls ou csv. 72 heures plus tard, seule une administration nous a fait parvenir le document au format désiré, le Conseil Général du Lot. La méconnaissance de la loi CADA n’est pas seule en cause. Je vais vous envoyer le dossier de presse, vous aurez tout. On ne donne que du papier. Pour un opendata des usagers » Article » OWNI, Digital Journalism. Aujourd'hui, les administrations mènent la danse de l'ouverture des données. Cette politique de l'offre doit être remplacée par une démarche où les usagers demandent directement des comptes à leurs administrations - et où elles leur répondent.

Depuis mai 2009 et la mise en ligne de data.gov, l’ouverture des données publiques a avancé à pas de géants. Les catalogues de données publiques se sont multipliés. Le Royaume-Uni a sorti data.gov.uk, la Suède édite opengov.se et même les gouvernements les moins transparents s’y mettent, avec, par exemple, opengovdata.ru en Russie. On compte près de 60 initiatives de ce type à travers le monde, comme le montre la carte collaborative ci-dessous : Voir World Map of Open Government Data Initiatives sur une plus grande carte.

Ces catalogues ne sont pas que des concessions faites à quelques activistes. Les perspectives ouvertes par les données publiques sont vertigineuses, comme l’a rappelé Xavier Crouan lors du CapCom de Rennes. Une recette de démarche Open Data - Partie 2. Omerta ou Open Data. Avec l’affaire WikiLeaks, il ne faudrait pas se tromper de débat. En effet, parler de culture de la transparence en matière de données publiques n’a rien à voir avec le fait de recueillir et de diffuser illégalement des données volées concernant les questions de défense, de sécurité intérieure ou de diplomatie. Ce qui relève d’un anarchisme high-tech et de la piraterie informatique est en complète opposition avec la mise en place d’une politique officielle et généralisée de mise en ligne de données publiques à caractère fiscal, statistique, économique, social, démographique ou juridique, concernant l’économie et le secteur public.

Or, nombreux sont ceux qui, en France, dans la haute administration, voient d’un mauvais œil cette « révolution de l’Open Data » et pourraient être tentés d’assimiler l’un à l’autre pour en refuser le principe. La question de l’accès et de la réutilisation des données publiques en France comme dans le monde représente aujourd’hui un enjeu crucial. La ville de Paris se lance dans l’Open Data « World e.gov forum. Le conseil de Paris a voté une délibération approuvant l’adoption d’une licence adaptée de l’Open Database License (ODbL) pour les données publiques de la ville. Il s’agit de la première ville en France à adopter ce type de licence existant au niveau international, libre, permettant une réutilisation commerciale gratuite des données, et imposant un devoir de co-production aux réutilisateurs des données.

Dans sa stratégie Open Data, elle avait tout d’abord présenté un projet n’autorisant pas la réutilisation commerciale gratuite de ses données, lors de la délibération des 7 et 8 juin 2010. L’objectif était alors de mettre en place une licence « maison », comme celles développées part l’APIE (Agence pour le patrimoine immatériel de l’Etat).

Mais avec le concours d’associations proches de la communauté du logiciel libre, comme Regards Citoyens, Veni Vidi Libri, la ville s’est finalement prononcée pour l’adaptation de l’ODbl en droit français. Une licence reconnue au niveau international. "Regards citoyens" révèle les secrets des administrations, actualité Tech & Net : Le Point. Regards citoyens est une association qui publie des données publiques que l'administration voudrait parfois garder pour elle. À son actif, le projet NosDéputés.fr notamment, qui avait suscité la colère du président de l'Assemblée nationale car il mettait en lumière l'absentéisme de certains élus. Vendredi 26 novembre, l'association lance une "chasse aux trésors" pour recenser les données publiques disponibles et lancer de nouveaux projets.

Le Point.fr s'est entretenu à Paris avec l'un des fondateurs de Regards citoyens, Tangui Morlier. Son cheval de bataille : l'OpenData. Le Point.fr : Qu'est-ce que l'OpenData ? Tangui Morlier : L'OpenData, c'est l'accessibilité des données publiques. Pourquoi cette "chasse aux trésors" des données publiques ? Nous voulons recenser les données existantes et ce qu'on a le droit de faire avec. Concrètement, comment faites-vous pour récolter les données ? C'est plus ou moins simple selon les cas. Justement, comment ça marche à l'étranger ? Big Data : Making sense at scale. D'un récent voyage dans la Silicon Valley (merci aux amis du Orange Institute), je rentre avec une conviction : tout ce que nous connaissions du web va changer à nouveau avec le phénomène des big data. Il pose à nouveau, sur des bases différentes, presque toutes les questions liées à la transformation numérique.

En 2008, l’humanité a déversé 480 milliards de Gigabytes sur Internet. En 2010, ce furent 800 milliards de Gygabytes, soit, comme l’a dit un jour Eric Schmidt, plus que la totalité de ce que l’humanité avait écrit, imprimé, gravé, filmé ou enregistré de sa naissance jusqu’en 2003. Ces données ne sont pas toutes des oeuvres. Outre les blogs, les textes, les vidéos (35 millions sont regardées sur Youtube chaque minute) ou le partage de musique, il y a désormais les microconversations, les applications géolocalisées, la production de données personnelles, la mise en ligne de données publiques, les interactions de l’Internet des objets... Le web était globalement transactionnel.

Partager des données pour mieux réagir face aux catastrophes naturelles » Article » OWNI, Digital Journalism. Données libérées, chercheurs débridés, société impliquée » Article » OWNI, Digital Journalism. Data Publica. Reasons for not releasing data in government » Article » OWNI.eu, Digital Journalism. Accueil - NosDonnées.fr. UK Launches Open Data Site; Puts Data.gov to Shame. Data.gov.uk : des données par milliers. Will the government spending data really change the world? | Simon Rogers. Entretien avec Simon Rogers, le Monsieur Data du Guardian » Article » OWNI, Digital Journalism.

Journalists of the future need data skills, says Berners-Lee | Technology. Propriété intellectuelle : quel prix pour les informations publiques. Données publiques : l’infrastructure sociale est aussi importante que l’infrastructure technique. L’ouverture des données publiques, et après. L’Open Data: une idée de gauche? » Article » OWNI, Digital Journalism. Libérons les données ! De quelques aspects juridiques | Owni.fr. Libération des données: “On ne reviendra pas en arrière” » Artic. Open Data : des licences libres pour concilier innovation social. Droit des données publiques. #Opendata 1/2: Les bons ingrédients pour une ouverture des donné. #opendata 2/2: L’internationale de l’opendata ? » Article » owni. Tim Berners-Lee: “Les gouvernements devraient encourager l’ouverture des données” » Article » OWNI, Digital Journalism.

We need a Wikipedia for data - Bret Taylor's blog. Des chercheurs détectent les homosexuels sur Facebook - Numerama. Pour un gouvernement 2.0. Vers une politique 2.0 - Fondapol. Persistances et mensonges. OpenDataCamp : Atelier militance de données « RegardsCitoyens.o. État des lieux de l’OpenData en France.