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Open Data : des licences libres pour concilier innovation social

Open Data : des licences libres pour concilier innovation social
Le mouvement OpenData vit depuis quelques mois un véritable essor avec l’adoption de bonnes pratiques par un nombre croissant d’institutions nationales comme locales. Ainsi, des initiatives fleurissent en Angleterre, au Canada, en Australie et même en Italie. OKFN signalait ce week-end que le hashtag #OpenData fait l’objet d’un tweet toutes les 2 minutes en semaine en moyenne ! Partout ces actions suivent une démarche identique, adoptant les critères bien définis du savoir ouvert, conditions nécessaires au développement d’usages innovants socialement et économiquement : diverses études universitaires ou institutionnelles en préparation l’illustrent bien. Faire travailler les citoyens, mais encore faut-il qu’ils s’y retrouvent En France, les initiatives commencent à poindre mais sans toujours suivre ces mêmes démarches : nous l’avons vu la semaine dernière avec le cas parisien. Mais les citoyens sont-ils prêts à travailler sans contrepartie pour leurs collectivités ?

Vers une politique 2.0 - Fondapol Innover en matière de gouvernement, c’est en premier lieu faire du citoyen le moteur de la transformation. En effet, une des clés de la réussite des grands projets est l’implication enthousiaste des personnes qui y contribuent. Le projet de modernisation de l’Etat est sans aucun doute un projet de grande envergure et un défi lancé à l’intelligence collective. Les citoyens au service de la modernisation de l’Etat Classiquement, l’Etat occupe une position centrale et distribue les services qu’il conçoit et met en place. Une ouverture des données à la manière de « data.gov » Les modèles d’interaction sur les technologies Internet sont extrêmement efficaces et il suffit d’observer le phénomène à partir de la plateforme d’Apple qui a impulsé en 15 mois la création de 100 000 applications pour l’IPhone (200 millions de téléchargements dans le monde) en mettant des outils simples à la disposition des développeurs informatiques. Un projet à la gov.2.0 en décembre : Data Publica Claude Sadaj

#opendata 2/2: L’internationale de l’opendata ? » Article » OWNI, Digital Journalism Quelles sont les conditions pour qu'un pays décide de libérer ses données publiques afin que les citoyens s'en saisissent? Est-ce possible uniquement dans nos démocraties occidentales? Cet article continue l’analyse du rapport de Becky Hogge publié par l’Open Society Institute. On s’intéresse ici aux conditions qui font qu’un pays décide de libérer ses données. La seconde partie du rapport de Becky Hogge étudie les conditions de réussite d’une transplantation de la stratégie d’ouverture des données en dehors des démocraties occidentales. Pour cela l’auteur de l’étude a conduit des entretiens avec un grand nombre d’experts – juristes, responsables de systèmes informatiques, spécialistes de la transparence fiscale ou de la gestion budgétaire, représentants de la société civile, etc., – de différents pays -Inde, Kenya, Tanzanie, Afrique du Sud, etc.-. Grille de questionnement pour évaluer les possibilités d’implantation d’une stratégie d’opendata Déterminer des fenêtres d’opportunités

Pourquoi n’y a t-il pas de consensus sur une licence Open Data en France ? « Le choix d’une licence de réutilisation à apposer aux données ouvertes est l’un des premiers choix politiques d’un programme d’ouverture de données publiques. Il s’agit de conditionner les droits et devoirs associés à la mise à disposition et à la réutilisation des données. Tandis que certains pays légifèrent pour créer une licence unique de réutilisation, l’entrée tardive de l’état français dans le mouvement Open Data a obligé les collectivités ouvertes à improviser sur le sujet. Si ces dernières communiquent entre-elles sur les retours d’expérience et la mutualisation de procédures d’ouverture, l’absence d’une licence juridique de référence leur impose de répéter individuellement un travail juridique complexe et chronophage qui consiste à effectuer un comparatif des licences possibles avant de faire un choix basé sur le projet et contexte politique local. Pourquoi n’y a-t-il pas de consensus en matière de licence ? Le contexte législatif Les licences actuellement utilisées en France

Libération des données: “On ne reviendra pas en arrière” » Artic Cet hiver, Rennes a fait sa data-révolution, une première pour une collectivité territoriale en France. Xavier Crouan, directeur de l'Information et de l'innovation numérique de Rennes Métropole & Ville, revient sur ce saut. San Francisco, Londres, Vancouver… : l’ouverture des données, petit à petit, fait son chemin dans les villes. En France, c’est à la “modeste” Rennes qu’il revient d’ouvrir le bal des données, justifiant son image de ville dynamique. En février dernier, la ville bretonne et Rennes métropole annonçait une première pour une collectivité territoriale : l’ouverture de données publiques, en l’occurrence celles de son réseau STAR, le service de transport en commun de Rennes Métropole, et du service LE vélo STAR et les données d’informations pratiques géolocalisées de 1.500 organismes publics et associatifs. Xavier Crouan, directeur de l’Information et de l’innovation numérique, de Rennes Métropole & Ville, revient sur ce saut. Vous n’en êtes pas resté là… Ils seront libres.

#Opendata 1/2: Les bons ingrédients pour une ouverture des données réussie » Article » OWNI, Digital Journalism Un rapport de l'Open Society Institute revient sur les politiques de libération des données mises en place par l'Angleterre et les Etats-Unis. Retour sur une histoire encore récente. Un consortium d’ONG et de bailleurs de fonds internationaux a récemment commandé un rapport sur l’open data sous l’égide de la Transparency and Accountability Initiative. L’étude finale, l’Open Data Study, rédigée par Becky Hogge, a été publiée en mai 2010 par l’Open Society Institute (institution fondée par George Soros). A l’origine de cette démarche, il y a la conviction que l’ouverture des données publiques peut apporter d’importants atouts économiques et sociaux. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont récemment adopté des démarches volontaristes sur l’opendata en lançant les deux portails www.data.gov et www.data.gov.uk. L’exemple britannique : data.gov.uk Comment en est-on arrivé là ? Data.gov.uk a été officiellement lancé en janvier 2010. L’exemple américain : data.gov

Le fouillis des licences open data s’éclaircit [Fiche pratique] En deux ans, le paysage des licences compatibles avec un projet open data a bien évolué. On observe un resserrement sur deux licences libres, celle d’Etalab, et la licence ODbL. Le choix s’opère surtout en fonction de l’orientation politique et sociétale donnée à l’ouverture des données publiques. cet article fait partie du dossier Open Data et réutilisation des données publiques : des promesses vertigineuses Devant les nombreuses licences possibles, les collectivités souhaitant ouvrir leurs données peuvent se sentir un peu perdues. Pour cette raison, les licences dites libres sont le choix logique qui s’impose. celui d’utiliser,d’étudier,de modifieret de redistribuer les modifications. Une licence contributive rajoute une clause de partage à l’identique (ou share-alike, sa, en anglais) qui oblige à redistribuer les modifications sous les mêmes conditions. Droit sui generis – « Aussi simples à appréhender et à accepter que possible » 1 – La « licence ouverte » d’Etalab (LO) La licence OBbL

Libérons les données ! De quelques aspects juridiques | Owni.fr A l’heure où l’on évoque la libération des données publiques et le Web des données, ou encore le data journalisme, voici une étude du sujet du point de vue de la loi. A l’heure où l’on évoque la libération des données publiques [1] et le Web des données [2], ou encore le data journalisme, il semblait utile d’approfondir cette question que l’on avait abordée en 2006 pour les données de la recherche. Les enjeux Dans le domaine scientifique, il est essentiel de partager les informations. Or, pour accéder à des données et avoir le droit de les utiliser, on s’aperçoit qu’il faut bien souvent contacter les ayants droit et négocier des licences, ce qui s’avère généralement lent et coûteux. Pour pallier les risques croissants de réappropriation des données, liés à l’expansion actuelle de la propriété intellectuelle, ont été développées parallèlement, depuis plusieurs années, des approches techniques et juridiques dites « ouvertes ». Quelques rappels Le droit d’auteur. D’autres mécanismes. Kobé Notes

Data Data Data II Quelques concepts de Scott Brinker, « marketing technologist », sont exprimés ici. Pour bien les comprendre, j’ai décidé d’écrire cet article et faire ce travail de synthèse, mais pas que. Un billet à ma sauce en somme. Beaucoup d’entre nous utilisent des données pour leur travail, cela nous aide à prendre des décisions et à persuader nos interlocuteurs. Le marketing aime les données, surtout lorsqu’elles concernent les consommateurs et les prospects. Je ne suis pas fan des buzzword web 1.0, 2.0, 3.0 mais le schéma que propose @chiefmartec a le mérite d’être clair et d’expliquer simplement le changement : Le web 1.0 consiste à lier des pages. Le web 1.0 a apporté le web marketing et le search marketing. WTF is that? uh? Il s’agit de penser aux données pour les consommateurs, pas seulement aux données concernant les consommateurs. Aujourd’hui, le marketing digital est principalement centré sur la promotion de contenus à travers le search marketing, la publicité et les médias sociaux.

Licence Ouverte / Open Licence Dans le cadre de la politique du Gouvernement en faveur de l’ouverture des données publiques (« Open Data »), Etalab a conçu la « Licence Ouverte / Open License ». Cette licence, élaborée en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, facilite et encourage la réutilisation des données publiques mises à disposition gratuitement. La publication du décret n° 2017-638 prévu par l’article L 323-2 du CRPA fait de la LO 2.0 la licence de référence pour les administrations pour la publication de données publiques, aux côtés de l’ODbL, et permet ainsi son utilisation par l’ensemble des administrations. La « Licence Ouverte / Open License » présente les caractéristiques suivantes : Le logo de la « Licence Ouverte / Open License » est également librement réutilisable.

État des lieux de l’OpenData en France Cet état de l’art a été initialement publié en anglais sur le site de l’Open Knowledge Foundation, le 20 janvier 2010. L’OKFN est une organisation anglaise en pointe sur l’OpenData. Elle est notamment à l’origine du projet WhereDoesMyMoneyGo.org, de l’OpenDefinition pour des standards de données ouvertes et du registre de données participatif CKAN. Ce registre, en cours de traduction dans plusieurs pays européens, est repris par le gouvernement anglais pour l’architecture de son projet data.gov.uk. La France traîne des pieds… Aucun doute possible : pour ce qui est d’ouvrir ses données, la France est largement en retard par rapport à de nombreux pays. Alors que les États-Unis et le Royaume-Uni ont énormément avancé au cours des deux dernières années en dévoilant leurs projets data.gov et data.gov.uk, la France et la plupart des pays d’Europe méditerranéenne restent très conservateurs en matière de données publiques. Quelques avancées de l’État mais un accès peu ouvert

Voyage en Multimédia (Rencontres eTourisme en PACA) | BLOG-ETOURISME.COM Quelques semaines seulement après les Rencontres Nationales du Etourisme Insitutionnel à Toulouse, 400 participants (institutionnels, entreprises touristiques, opérateurs privés) se sont retrouvés le vendredi 4 décembre dernier en PACA à l’occasion d’un Voyage en Multimédia organisé par l’Office de Tourisme de Saint Raphaël et sa dizaine de partenaires. Le site web de Voyage en Multimédia La veille, la soirée anti conventionnelle était une vraie réussite avec un savant mélange de convivialité, échanges, dégustation de vins, buffet et animations. Un mur « twitter » avait été mis en place pour l’occasion, seul bémol à relever le hashtag « #vem » étant déjà squatté par les Twitterers hispaniques il était assez difficile de filtrer l’information à moins de passer par une recherche avancée sur TwitterSearch, mais au vu des résultats le mur était finalement plus fun que réellement efficace.

Open data STIF Le STIF propose plusieurs licences en fonction du type de données de mobilités ré utilisées. La licence est validée lors du téléchargement de la donnée depuis ce site. Ces licences s’appuient largement sur les pratiques de la communauté Open data. Elles prennent en compte les évolutions législatives en matière d’accès aux données nécessaires à l'information du voyageur (article loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, dite Macron I). Les résumés des licences ci-dessous ne sont pas des contrats de licence en soit mais uniquement des éléments informatifs, seul le texte complet du contrat de licence fait foi. La Licence Ouverte Etalab Le STIF a choisi de mettre à disposition ses données de référence, décrivant notamment la structuration du réseau de transport (référentiel des arrêts et des lignes, tracés du réseau ferré, etc.) sous « licence Ouverte », Cette licence :

OpenDataCamp : Atelier militance de données « RegardsCitoyens.o L’atelier « militance de données » a permis de réunir de nombreux acteurs qui utilisent les données publiques pour promouvoir leurs idées et donner plus rendre les militants plus persuasifs. La plateforme Candidats.fr de l’April représente sans doute l’initiative la plus avancée en la matière : depuis les présidentielles de 2007 et pour toutes les élections qui ont eu lieu depuis, elle permet de fédérer les efforts pour qu’un maximum de candidats aux élections s’engage en faveur du Logiciel Libre. Les militants répartis dans toute la France collectent les contacts des candidats, les prises de contact avec ceux-ci et les signatures du Pacte du Logiciel Libre. Techniquement, la plateforme est divisée en deux : un CMS (dotclear) et une application développée par l’April de mutualisation de contact. Le projet ElecteurPlus.org du site Appel pour le Revenu de vie s’inspire indirectement de Candidats.fr en proposant un outil d’interpellation militante sur le sujet du revenu de vie.

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