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Intelligence Collective

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Vers La richesse des réseaux. Les Presses universitaires de Lyon viennent de faire paraître la traduction française de La Richesse des réseaux de Yochaï Benkler, ce spécialiste des sciences politiques, professeur à la Harvard University, codirecteur du Centre Berkman pour l’internet et la société. Nous vous proposons à cette occasion de découvrir cet ouvrage, qui fait déjà figure de classique, en publiant sa longue introduction qui à l’avantage de donner un réel aperçu des modalités de l’argumentation de Yochaï Benkler… Pour lui, l’enjeu de la société de l’information repose tout entier sur la transformation du mode de production de l’information, de la communication et de la connaissance.

L’émergence de l’économie de l’information en réseau nous permet de faire davantage “pour et par nous-mêmes”. Elle réorganise en profondeur l’espace public et vient contrarier l’hégémonie de la production marchande et propriétaire que nous connaissions dans la sphère de la production du savoir, de l’information et de la culture. Pouvons-nous devenir plus intelligents, individuellement comme collectivement. Par Hubert Guillaud le 16/07/10 | 2 commentaires | 3,505 lectures | Impression A l’occasion de la seconde édition de Lift France qui se tenait la semaine dernière à Marseille, retour sur l’intelligence collective et individuelle. Pouvons-nous devenir plus intelligents, individuellement comme collectivement ? Pouvons nous apprendre mieux et plus vite ? Mieux se souvenir ? Prendre de meilleures décisions ? C’est la question qu’adressaient les organisateurs de la conférence à Anders Sandberg et François Taddéi.

Elaborer de nouveaux systèmes d’intelligence collective Anders Sandberg travaille à l’Institut pour le futur de l’humanité d’Oxford, un lieu “à la limite de la philosophie” ou l’on s’efforce d’être bizarre, affirme-t-il (voir notre récente interview). La plupart des grands problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui n’auraient même pas été compris il y a quelques années, estime Sandberg. Pour cela il existe une grande gamme de méthodes.

Adapter le système éducatif à demain. L’intelligence collective à petite échelle. Qu’entend-on généralement par « intelligence collective » ? Pour le monde du web, la messe est dite : c’est le produit émergent de l’interaction entre plusieurs milliers, voire millions d’individus, certains ne partageant avec les autres qu’une quantité minimale de leur réflexion (c’est la théorie du surplus cognitif chère à Clay Shirky, comme il l’a développe dans on livre éponyme ou chez TED). Et bien entendu, c’est le web lui-même qui est le média de choix de cette intelligence collective. Cette définition repose sur certains postulats, pas toujours explicites : Plus on est de fous, plus on rit. Pourtant, il existe une autre approche de l’intelligence collective, bien plus ancienne que le net ou le web : la « fusion » entre quelques esprits, le plus souvent seulement deux, pouvant aboutir à une explosion inattendue de créativité.

La dynamique d’un couple créatif La nature du leadership au sein de ces couples est également difficile à déterminer. L'intelligence collective. On trouvera ici une versionPowerpoint™ de cet exposé. L’Internet n’est pas une technologie comme les autres, il a une valeur et un potentiel anthropologiques. C’est sur ce principe que Pierre Lévy, sociologue réputé, fonde le concept d’intelligence collective dans son ouvrage L’Intelligence collective : pour une anthropologie du cyberspace paru initialement en 1994. La juxtaposition des deux termes n’est pas choisie au hasard : ici, " intelligence " doit être compris comme dans le sens de " travailler en bonne intelligence " par exemple.

L’expression finale se rapporte finalement à deux choses : Le concept à valeur politique au sens large, celui se référant à toutes les activités humaines en société organisée. I ? De par sa formation, Pierre Lévy a les compétences requises pour comprendre et analyser les problématiques liées à l’impact des nouvelles technologies sur les systèmes de signes et l’évolution culturelle en général. " Qu’est-ce que l’intelligence collective ? II ? Us Now : Ce que la confiance des internautes transforme « Inter.

Une science de l’intelligence collective. L’intelligence collective peut-elle constituer un projet scientifique et si oui lequel. C’est l’entreprise qui occupe Pierre Lévy depuis plusieurs années. Son dernier article mérite donc un examen particulier au-delà des clichés dont il est souvent victime. Il est vrai que certains ouvrages présentaient des prospectives discutables, notamment le world philosophy qui représentait surtout à mon goût une vision trop positive de l’avenir, oubliant justement les éléments malveillants (ce que remarquait fort justement Yann Leroux sur twitter). Mais c’est vraisemblablement propre à Pierre Lévy d’avoir une vision utopique de l’humanité et il faut bien avouer que ça nous change des prophètes technophobes et cela en nous oblige à penser de l’avant.

Voici donc mes quelques réflexions sur ce texte dont le but n’est pas d’en proposer un résumé mais plutôt une tentative de mise en avant de certains points qui m’ont paru importants. L’article pourra être lu de différentes manières. Collective. Le dilemme du prisonnier. Imaginez. Vous êtes un homme libre, avec un autre homme libre vous êtes en lutte contre les mysticocapitalistes et ils vous emprisonnent, vous enfermant chacun dans des cellules isolées. Ils commencent alors à vous interroger afin d’établir votre culpabilité. Si aucun de vous deux ne dénonce l’autre, le dossier ne peut être bouclé, chacun écope d’une peine clémente de 3 ans. Vous avez coopéré sans avoir communiqué.Si un seul de vous dénonce l’autre, il sera relaxé, l’autre subira une peine de 9 ans.

Cette célèbre situation dite dilemme du prisonnier se produit sans cesse dans la vie quotidienne. Par exemple, si un commerçant baisse le prix de ses produits (forme de trahison de la concurrence), il gagne. Tit for tat Ces formes schématiques de coopération/trahison peuvent se jouer dans deux cadres très différents. Les adversaires ont peu de chance de se retrouver face-à-face. Immédiatement, on voit que si un joueur coopère, son adversaire coopère lors de la partie suivante. Le méchant.