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Politique, sociétés, cultures

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The Polls Were Bad in Greece. The Conventional Wisdom Was Worse. Coming on the heels of the U.K. general election, the Israeli general election, the Scottish referendum and the U.S. midterms, Sunday’s Greek referendum looks like the latest in a series of bad outcomes for pre-election polls across the globe. While the last few polls before the vote showed “Oxi” (“no”) ahead by just 3 to 4 percentage points, it in fact took 61 percent of the vote to 39 percent for “yes,” a margin of more than 22 percentage points. It was a landslide: “Yes” didn’t win a single parliamentary constituency. But Greece’s pollsters have some pretty good excuses.

The referendum was only called on June 27, meaning that the campaign was compressed into a period of about a week. (It’s a rough analogy, but American readers might recall how wild polls of the New Hampshire primary can be in the week after the Iowa caucus.) And that’s what happened in Greece. Not all the failure can be explained by a last-minute swing in public opinion, however.

Le problème avec la dernière campagne de pub des magasins U. En 2010, les historiens des sciences Naomi Oreskes et Erik Conway publiaient Les Marchands de doute, une enquête aussi fascinante que (souvent) méticuleuse sur la manière dont, aux États-Unis, des politiciens conservateurs, des agences de communication, des industriels et des scientifiques pas très intègres avaient pu s'associer pour faire obstacle aux solutions réglementaires de grandes crises sanitaires et environnementales, entre autres: les pluies acides, le trou dans la couche d'ozone, le tabagisme, le réchauffement climatique anthropique. Ils y avaient fait obstacle en faisant croire à l'opinion publique qu'il s'agissait là de sujets «controversés», que certains experts tiraient dans un sens, et d'autres vers son exact opposé, qu'il n'y avait pas consensus, que dans le doute on s'abstient... Sauf que cette stratégie n'est en rien l'exclusivité des colporteurs de marées noires et de pics de pollution.

Si ces ingrédients sont «controversés», nous enseigne U, c'est parce que. Pourquoi le mouvement de foule à La Mecque a été si meurtrier. Plus de 700 personnes sont décédées ce jeudi 24 septembre pendant le hadj. Au-delà de sept personnes par mètre carré, le moindre petit débordement peut rapidement devenir incontrôlable. Un mouvement de foule meutrier a endeuillé le hadj, le grand pèlerinage annuel des musulmans, ce jeudi. Au moins 717 personnes ont trouvé la mort et 805 ont été blessé à Mina, près de La Mecque, où environ deux millions de pèlerins étaient rassemblés.

Ce n'est pas la première fois. Sept bousculades majeures avaient déjà endeuillé le pélerinage depuis les années 1990. Pas de facteurs psychologiques et sociaux Comment une foule composée de pélerins –donc a priori ni pressés, ni poussés par un quelconque mouvement de panique– se tranforme-t-elle en un piège mortel? «Le degré d'intelligence de cette entité qu'on appelle une foule est inversément proportionnel au nombre d'individus qui la composent.»

C'est tout à fait faux. Il explique que, dans le cas de l'incident à la Mecque, le facteur n°1 était la densité. Exercer la peur en politique. Temps de lecture: 7 min Exercice de la peur : Usages politiques d'une émotion Patrick Boucheron, Corey Robin, Renaud Payre Acheter le livre Les évènements qui ont marqué l’actualité française et européenne lors du dernier trimestre de 2015 ont montré de façon on ne peut plus évidente que la peur est une émotion éminemment politique: la peur que les attentats ont suscitée, la peur plus diffuse que les migrations entraînent chez une population fragilisée par les difficultés économiques et sociales, la peur de l’extrémisme, enfin, chez tous ceux qui croient encore que la démocratie et la république constituent le meilleur moyen de vivre en paix avec les autres et avec soi-même. La lecture de L’Exercice de la peur nous permet d’appréhender de façon plus raisonnée le déferlement d’émotions et de discours passionnels que nous avons eu à subir.

Le postulat est simple: la peur est constitutive de l'autorité politique Avoir peur, c'est se préparer à obéir Une peur salutaire : la vigilance politique. Enquête. Le client, ce patron impitoyable. Les systèmes de notation utilisés par des entreprises comme Uber transforment les clients en managers malgré eux. Souvent implacables, ces utilisateurs peuvent en outre fonder leur évaluation sur des préjugés racistes et sexistes.

Bientôt, quand vous irez manger dans un Olive Garden [chaîne de restaurants de cuisine italo-américaine], vous pourrez commander vos fettucine Alfredo en utilisant une tablette installée sur la table. Après l’addition, vous noterez le serveur. Puis, avec cette même tablette, vous réserverez un taxi Uber, que vous noterez également, d’une à cinq étoiles. Vous rentrerez à l’appartement que vous avez loué sur Airbnb et vous lui attribuerez plusieurs notes, allant d’une à cinq étoiles, en fonction de plusieurs critères. Josh Dzieza Article réservé aux abonnés Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous à Courrier international Abonnez-vousDéjà abonné ? Inégalités : voulons-nous vraiment combattre l'injustice sociale ?

En 2016, 1% de la population mondiale possédera autant que les 99% restants ! Pourquoi les choses ne changent-elles pas ? Le philosophe Patrick Savidan donne une réponse troublante. Heureusement, il y a l'Insee. In extremis, au dernier jour de l'été, le voici qui nous dardait un ultime rayon de soleil : en France, entre 2012 et 2013, l'écart entre les riches et les pauvres a un peu diminué.

Saluons la bonne nouvelle, même si, hélas, une hirondelle ne fait pas le printemps. Ces derniers chiffres, agréables à entendre, ne changent guère la tendance hivernale observée depuis trente ans et singulièrement depuis la crise de 2008 : les inégalités de revenu explosent dans le monde entier. Et font régulièrement la une de l'actualité. Voulons-nous vraiment l'égalité ? Inutile de poursuivre, aujourd'hui ces informations sont connues.

En 2016, 1% de la population de la planète devrait posséder autant que les 99% restants. Dix ans à informer... sans que rien ne bouge. Courez, ne faites pas le mort: les conseils des services anglais de lutte contre le terrorisme. Les services anglais ont décidé de republier leurs conseils en cas d’attaque. Nous vous en parlions il y a quelques jours, les services secrets anglais ont décidé de recruter 2.000 agents au lendemain des attentats de Paris. Aujourd’hui, ce sont les services de lutte contre le terrorisme (Nactso) qui ont décidé de publier un nouveau guide de conseils à appliquer en cas d’attaques comme à Paris. Il s’agit pour eux de réagir aux récits de survivants et de dire «courez, ne faites pas le mort», comme l’explique le Guardian. Isobel Bowdery, qui était au Bataclan, a raconté sur Facebook qu’elle était justement restée immobile en retenant sa respiration: «Choquée et seule, j'ai fait la morte pendant plus d'une heure, couchée parmi des gens voyant leurs êtres chers devenir immobiles.

Insistez pour être suivi Si elle a eu énormément de chance de sortir vivante de ce carnage, décider de faire le mort est une erreur si l’on en croit les recommandations du Nactso. Mieux entraîner les employés. Grandeur et décadence de l'empire geek. Longtemps considérés comme marginaux, les fanas de science-fiction, de jeux vidéo ou de comics voient aujourd'hui leur culture largement récupérée.

De quoi bousculer une communauté jusque-là peu habituée à se remettre en question. « Pour les grands médias, les geeks sont essentiellement une masse de curieux qui peuvent éventuellement constituer un bon sujet s'ils arrivent à les ridiculiser suffisamment. » Dans une vidéo datée de septembre 2013 (264 910 vues sur YouTube), un certain Usul, cheveux longs, air flegmatique, pipe au bec et pseudo emprunté au héros de Dune (le roman de Frank Herbert adapté au cinéma par David Lynch), dressait ce constat, avant d'ajouter : « Mais chez les journalistes de la presse culturelle de gauche, les geeks commencent à être ­cool.»

Difficile de prétendre le contraire. D'une sous-culture… … à une métaculture Nouveau langage En devenant populaire, la culture geek s'immisce partout. Position dominante Tribalisme. Bizarre object. Bizarre object in object relations theory is the name given to external objects which, by way of projective identification, are imbued with characteristics of the subject's own personality. Bion's formulations[edit] W. R. Bion saw psychotic attacks on the normal linking between objects as producing a fractured world, where the patient felt themselves surrounded by hostile bizarre objects—the by-products of the broken linkages.[1] Such objects, with their superego components,[2] blur the boundary of internal and external, and impose a kind of externalised moralism on their victims.[3] They can also contain ego-functions that have been evacuated from the self as part of the defence against thinking, sensing, and coming to terms with reality: thus a man may feel watched by his telephone,[4] or that the music player being listened to is in fact listening to him in turn.[5] Later developments[edit] See also[edit] References[edit] External links[edit] Bizarre object.

The “Other Side” Is Not Dumb. The “Other Side” Is Not Dumb There’s a fun game I like to play in a group of trusted friends called “Controversial Opinion.” The rules are simple: Don’t talk about what was shared during Controversial Opinion afterward and you aren’t allowed to “argue” — only to ask questions about why that person feels that way. Opinions can range from “I think James Bond movies are overrated” to “I think Donald Trump would make a excellent president.” Usually, someone responds to an opinion with, “Oh my god! I had no idea you were one of those people!” In psychology, the idea that everyone is like us is called the “false-consensus bias.” Online it means we can be blindsided by the opinions of our friends or, more broadly, America. What is emerging is the worst kind of echo chamber, one where those inside are increasingly convinced that everyone shares their world view, that their ranks are growing when they aren’t.

This is not a “political correctness” issue. But I’d like to go a step further. Si vous avez un job à la con, n'essayez pas de lui donner du sens. On ne compte plus les prises de parole pour dénoncer, déplorer ou railler l’ennui au travail dans l’entreprise contemporaine. Le Monde a consacré un dossier aux «jobs à la con» qui proliféreraient aujourd’hui. En 2013, un article de David Graeber sur les «bullshit jobs» avait déjà eu un écho considérable. C’est l’éclosion d’un «problème de société» ayant auparavant inspiré une grande variété de productions: films, séries télévisées (The Office, Caméra Café, Trepalium…), performance et théâtre, fictions littéraires sérieuses (Thierry Beinstingel, Emmanuelle Heidsieck, Charlie Delwart, Michel Houellebecq…) ou satiriques, essais et pamphlets (Bonjour Paresse, L’Open space m’a tuer, Le Bore-out syndrom, Quand l’ennui au travail rend fou), bandes dessinées (Dilbert, Dans mon open space, Platon la Gaffe, Guide de survie en entreprise).

Les jobs pourris ne sont pas une nouveauté. Cette plainte grandissante n’est-elle qu’un caprice d’enfants gâtés? Les nouveau monstres bureaucratiques. La planète rap s’affiche en tête des manifestations de lycéens. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laurent Carpentier « Se lever pour 1 200 euros, c’est insultant. » Le slogan est inscrit à la bombe au-dessus d’un tas de poubelles qui bloquent la porte du lycée Fénelon, à la mi-mars. On la retrouve sur les banderoles dans les cortèges lycéens qui défilent depuis un mois dans toute la France contre la loi travail.

La phrase est signée SCH, un rappeur d’Aubagne (Bouches-du-Rhône), et est tirée de sa chanson A7. « Je voulais un CDI, Hollande m’a dit Lelela », lit-on sur la façade du lycée Le Corbusier d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) bloqué par les élèves, en référence à une chanson du groupe 113, Tonton du bled. « On est pas tout seul », scandent des lycéens reprenant le « flow » de Gradur (« Touche un membre de ma clique, négro / Tu verras qu’on est pas tout seul »).

Lire aussi : MHD, du rap à l’afro-trap Ce printemps qui veut rester debout la nuit a fait des « punchlines » du rap la matière de ses slogans. Une caisse de résonance inattendue. Pourquoi la mort d’un animal nous touche plus que celle d’un humain? On pourrait presque dire «Les chiots et les enfants d’abord!» Tant le favoritisme envers l'animal a été confirmé par la science. La mort de Cecil le lion, tué par un dentiste américain lors d’une partie de chasse au Zimbabwe, a déclenché une immense vague d’émotion dans le monde entier. La presse en a fait ses gros titres et les réseaux sociaux l’ont pleuré pendant plusieurs jours. Le jour suivant, à Calais, un migrant soudanais trouvait lui aussi la mort en tentant de rejoindre l’Angleterre par l’Eurotunnel. Sa disparition n’a provoqué, en comparaison, que très peu d’émoi. Il ne s’agit pas d’un phénomène isolé.

La science a confirmé ce favoritisme envers l'animal par rapport à l'homme. Auréole d’innocence si mignonne Pourquoi une telle empathie dès qu’il s’agit d’animaux? «Il y a toujours pour moi cet aspect bouleversant de l'animal qui ne possède rien, sauf sa vie, que si souvent nous lui prenons. Les espèces qui nous semblent esthétiques, ou les espèces domestiques, sont bien perçues. Les théories du complot ne sont pas juste de petites histoires rigolotes. Nous avons assisté fin juin à une nouvelle tuerie aux Etats-Unis. Cette fois-ci, c’est une église qui a été prise pour cible et la haine raciale qui en a été la cause. Par le passé, ce furent une école, un cinéma, une université ou un centre commercial. Le scénario nous est désormais devenu familier à en vomir: les détails de l’horreur, suivis par l'indignation perplexe, la réaction qui tente de délimiter et d'isoler l’événement, et de résister à sa mise en perspective, et enfin l'inévitable échec à agir.

Mais à l'ère de l'Internet, ce scénario prend une tournure macabre supplémentaire. En quelques jours –et, de plus en plus, en quelques heures voire en quelques minutes–, un événement tragique est passé au filtre d’une vision du monde qui soutient que les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être. Et oui, ce processus a commencé autour de Charleston quelques jours seulement après la tuerie. Ca vous fait rire? Jusqu’au moment où on ne rigole plus. Les dangers du complotisme. L’holacratie, le modèle d’entreprise qui se passe de chef. Connaissez-vous Zappos? Si vous êtes un fan de chaussures, vous avez déjà dû tomber sur cette enseigne de vente en ligne, dirigée par Tony Hsieh. Rachetée plus d’un milliard de dollars par Amazon en 2009, Zappos a mis en place un système de management à tout le moins peu banal, raconte le New York Times: l’holacratie.

Il s’agit d’un système de management, comme son étymologie l’indique, où chacun des employés est une unité indépendante faisant partie d’un tout (holos, signifiant «le tout» en grec, et cratie, le pouvoir). Comme l’explique le quotidien américain, l’holocratie a été inventée par Brian Robertson, qui travaillait dans une entreprise de logiciels appelée Ternary Software. Légende: <a data-cke-saved-href=" href=" _blank"="">Les bureaux de Zappos Par Tech Cocktail, via Flickr CC 2.0 License by Plus de managers.

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Éducation. Politique, divers. Politique française contemporaine. Sexe. Psychologie. Philosophie et société. Langages. Pratiques post-religieuses. Cultures. Religion, cultes, communautés. Emprunter à un taux négatif? C’est possible! Le «cool», ou l’art délicat de rompre les conventions sans tomber dans l’anticonformisme | Slate.fr. Des boulots dodos, de la mécanisation, et de l’urgence d’une formation au temps-libre.

Déraillement à Saint-Jacques de Compostelle: faire porter la responsabilité sur le conducteur est sûrement une erreur. Travailler six heures par jour, un nouveau projet suédois. Témoignage. Paroles d’otages : l’enfer, c’est l’autre. Y a-t-il des choses que l'argent ne devrait pas pouvoir acheter? Les lettres, clés de l'avenir ? Entretien avec l'historien Marc Fumaroli. 2411-infographie.jpg (JPEG Image, 2766 × 2590 pixels) - Scaled (37%) Les rétrécisseurs de sexe.