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Journalisme

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De la propagande nazie avec «migrant» au lieu de «juif» dans les commentaires du Daily Mail. Deux internautes anonymes très critiques du Daily Mail ont décidé de mener une petite expérience pour montrer à quel point les discours de haine se normalisent. Cet été, plusieurs tabloïds britanniques ont demandé une intervention de l'armée contre les migrants de Calais. Le 30 juillet, le Daily Mail titrait un article: «Calais: envoyez l'armée», et ce n'est pas la première fois que le quotidien a un ton aussi dur sur le sujet. Cette semaine, deux internautes anonymes qui gèrent des comptes Twitter critiques du Daily Mail (@BestoftheMail et @DMreporter) ont décidé de mener une petite expérience, qu'ils relatent sur le site Medium: «Nous voulions voir comment seraient accueillis nos commentaires en ligne si nous prenions des textes de propagande nazie et que nous remplacions “juif” par “migrant”.»

Ils ont donc sélectionné des extraits de textes antisémites, dont ceux du dignitaire nazi Robert Ley: «Dans ce combat contre Judah, il n'y a pas de demi-mesure possible. Normalisation de la haine. De la propagande nazie avec «migrant» au lieu de «juif» dans les commentaires du Daily Mail. BFMTV, première cellule psychologique de France - Ma vie au poste. Cachez ces images que l’on ne saurait voir.

Crédit: Flickr/CC/leo-gruebler La décapitation du journaliste américain James Foley filmée dans une vidéo diffusée sur YouTube – elle a, depuis, été retirée de la plate-forme -, un corps arrimé à son siège tombé du vol MH17 de la Malaysia Airlines en Ukraine publié dans Paris Match…. Ces images de l’actualité, effroyables, témoignent de la la violence innommable des événements. Faut-il pour autant les diffuser dans les médias? Comment les journalistes qui les voient pour la première fois réagissent-ils?

Le contexte dans lequel on voit ces images est primordial, estime Alfred de Montesquiou, reporter pour Paris Match, lauréat d’un prix Albert Londres. Loin du boulot, loin des yeux Julien Pain, de France 24, a pris soin, parce qu’il était en congés, loin du bureau, de ne pas regarder la vidéo de cette décapitation. “Tuer des journalistes est devenu un sport”, reprend Jon Lee Anderson. Examiner la vidéo pour savoir ce qu’elle contient Blindés Le choc initiatique Sur le terrain… Et en ligne… 1. Lettre d'une pigiste perdue dans l'enfer syrien. Ce texte sur son expérience syrienne a été publié le 1er juillet 2013, sur le site de la 'Columbia Journalism Review', par Francesca Borri, journaliste indépendante italienne, par ailleurs auteur d'un livre sur le Kosovo et d'un autre sur les rapports entre Israéliens et Palestiniens intitulé 'Quelqu'un avec qui parler' (Manifestolibri, 2010).

Il a suscité de très nombreuses réactions, auxquelles Francesca Borri a elle-même répondu sur le site du 'Guardian'. Il nous a semblé qu'il méritait d'être traduit en français. Il m’a finalement écrit. Voilà plus d’un an que je lui envoie des articles à la pige. Pour lui, j’ai attrapé la typhoïde et reçu une balle dans le genou. Aujourd’hui, mon rédacteur en chef a regardé les infos et a pensé que je faisais partie des journalistes italiens qui ont été kidnappés. Du reporter freelance, les gens gardent l’image romantique d’un journaliste qui a préféré la liberté de traiter les sujets qui lui plaisent à la certitude d’un salaire régulier. Soigner les plaies à l'âme des reporters de guerre. Temps de lecture: 10 min «Une demi-douzaine de mes copains sont morts sur le terrain, trois copains se sont pendus et un ou deux ont perdu la raison». Jean-Paul Mari connaît les séquelles, physiques et psychologiques, que la guerre peut laisser.

Le grand reporter du Nouvel Observateur a réalisé 500 reportages en 30 ans dans les zones les plus minées du globe. Rwanda, Bosnie, Irak, Afghanistan, entre autres. Malgré lui, ce témoin de l’histoire a emporté les visions d’horreur dans ses bagages de retour. Ce sont les images de corps putréfiés, brûlés, violés, leur odeur, les confrères qui meurent sous ses yeux et le bruit incessant des explosions. Que l’arme soit pointée entre leurs deux yeux, comme l’a raconté le journaliste d'Europe 1 Didier François lundi, ou qu’elle explose la cervelle d’un autre, les reporters font l’expérience de la mort et du néant au plus profond d’eux-mêmes. Une balle à retardement Caroline Bourgeret a mis trois mois avant de craquer.

Chacun a sa parade. Un cycliste néerlandais a-t-il vraiment évité par miracle les deux crashs de Malaysia Airlines? | Slate.fr. Les mythes et approximations médiatiques se sont multipliés autour du crash du vol MH17. À ce stade, vous avez certainement entendu parler de l’homme le plus chanceux sur Terre, le Néerlandais volant qui a trompé la mort par deux fois. Croyez-le ou pas, mais le cycliste néerlandais Maarten de Jonge était enregistré sur les deux vols de la Malaysia Airlines de triste mémoire, le MH17 et le MH370, et il a changé ses plans à la dernière minute les deux fois, selon les centaines d’articles qui ont relaté l’histoire ces derniers jours dans le monde entier. La semaine dernière, CNN a consacré plusieurs minutes au cas de Jonge, cycliste professionnel de l'équipe cycliste Terengganu, en Malaisie. Certains reportages ont noté que, dans une démontration fantastique de fidélité, il ne manifestait aucune réticence à voler à nouveau sur Malaysia Airlines.

Sauf qu’il y a un souci: il n’y a aucune preuve que de Jonge ait jamais acheté un billet ou même ait effecté une réservation pour l’un de ces vols.