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Austérité

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EN DIRECT. La Grèce sombre dans le chaos. En Grèce, les armateurs ne veulent pas entendre parler d'impôts. Contre la fraude, la Grèce veut ficher toutes les dépenses de sa population. La Grèce face à des choix douloureux pour privatiser | Économie. Par Harry Papachristou ATHENES (Reuters) - La Grèce va devoir réformer en profondeur son droit du travail et ses systèmes de régulation afin de mettre en place l'ambitieux programme de privatisation exigé par les investisseurs et espérer ainsi lever les fonds dont elle a besoin. Depuis le lancement du plan d'aide de 110 milliards de dollars l'an dernier, la Grèce n'est pas parvenue à vendre le moindre actif.

Athènes s'est depuis engagée à accélérer le processus de privatisation afin d'apaiser ses créanciers. Mais pour convaincre des investisseurs d'apporter 50 milliards d'euros supplémentaires, le gouvernement n'aura guère d'autre choix que d'imposer des mesures drastiques, comme un relèvement des tarifs de l'électricité ou une autorisation de procéder à des licenciements dans les entreprises publiques qui auront été privatisées. L'Union européenne et le Fonds monétaire international pressent la Grèce de ne pas ménager ses efforts et l'encouragent à faire des choix douloureux.

Les policiers grecs menacent les représentants de l'UE et du FMI. Le principal syndicat de policiers en Grèce menace de réclamer des mandats d'arrêt contre les émissaires de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) imposant la mise en oeuvre de mesures d'austérité fortement impopulaires. Dans une lettre dont Reuters a eu connaissance ce vendredi, la Fédération de la police grecque accuse ces représentants des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce de "chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale". "Comme vous poursuivez cette politique destructrice, nous vous prévenons que vous ne pouvez nous contraindre à nous battre contre nos frères.

Nous refusons de nous élever face à nos parents, nos frères, nos enfants ou tout citoyen manifestant ou exigeant un changement de politique", souligne le syndicat, qui représente plus de deux tiers des effectifs policiers de la Grèce. Menace symbolique. GRECE. Athènes à louer - Monde. Si l'austérité avait un visage à Athènes, elle serait une rangée de boutiques fermées dans une rue anciennement commerçante -au hasard la rue Solonos dans le quartier chic et branché de Kolonaki- sur lesquelles figure un panneau "à céder" ou "à louer".

À l'intérieur, les derniers locataires ont laissé derrière eux vaisselle, étagères et chaises qui ont pris la poussière depuis. Les appartements du haut affichent la même pâle figure. Face à la création d'un impôt supplémentaire sur le foncier et la baisse du pouvoir d'achat, de très nombreux commerces ont dû mettre la clé sous la porte.

Un marché de l’immobilier à plat Variant de 0,5 à 16 euros par mètre carré en fonction de l'usage et de la localisation du bien immobilier, l'impôt exceptionnel sur le foncier, intégré à la facture d'électricité, a été mis en place en septembre pour regonfler les caisses publiques. Il concerne tous les propriétaires d'un bien immobilier. Système D Sarah Diffalah à Athènes – Le Nouvel Observateur. Grèce : l'Acropole est à louer ! Mais jusqu'où ira la Grèce pour sauver sa peau ? Stupeur, mardi à Athènes : après la vente du Pirée et d'une partie des entreprises publiques du pays, la Grèce fait maintenant appel à son patrimoine ! L'État a en effet décidé d'autoriser l'exploitation publicitaire de ses prestigieux vestiges et sites archéologiques, à commencer par l'Acropole, a-t-on appris, mardi, au ministère de la Culture.

Mais l'initiative, on s'en doute, n'est pas au goût de tous. Depuis des décennies, les archéologues militent pour la protection et la restauration des sites. Ils dénoncent aujourd'hui un "véritable sacrilège". La décision, prise alors que le pays surendetté tente de regonfler des caisses publiques vides, s'inscrit dans une série de dispositions visant à "faciliter" l'accès au patrimoine du pays et à mieux assurer ainsi sa promotion, ont affirmé mardi des sources ministérielles. Décrocher une telle autorisation était absolument inimaginable il y a quelques mois seulement. La Grèce ne bradera pas ses entreprises-ministre.

PARIS, 9 octobre (Reuters) - La Grèce ne bradera pas ses entreprises pour sortir de la crise, prévient le ministre grec du Développement, avant d'entamer une visite en France où il rencontrera des entreprises intéressées par un investissement en Grèce. Il ajoute que la Grèce remplira "les objectifs des 4 milliards d'euros de privatisations d'ici à la fin de l'année", même si elle aura "besoin d'un peu de temps pour tout changer". "Nous voulons valoriser les biens du pays et non tout vendre, vite et à bas prix", a déclaré Michalis Chryssohoïdis dans un entretien sur le site du Figaro.

"Les investisseurs doivent comprendre qu'ils doivent apporter une valeur ajoutée au pays en rachetant des sociétés, qu'ils ne vont pas acheter à prix cassés juste parce que la Troïka (Union européenne, BCE et FMI) nous a fixé des objectifs de privatisations". © Thomson Reuters 2014 Tous droits réservés. La Grèce refuse de nouvelles mesures de rigueur. Toujours plus d'efforts. C'est ce que demandent les ministres des Finances de la zone euro à la Grèce. Échaudés par les récents chiffres qui montrent un accroissement du déficit public à 8,5 % du PIB alors qu'on attendait un redressement à 7,4 %, les grands argentiers réclament des "mesures d'économie supplémentaires" pour 2013 et 2014. Réponse excédée d'Évangélos Vénizélos, ministre grec des Finances : "De nouvelles mesures ne sont pas nécessaires à condition que les mesures déjà annoncées s'appliquent.

La Grèce est un pays avec des difficultés structurelles, mais elle n'est pas le bouc émissaire de la zone euro. Nous avons la capacité d'aller de l'avant, malgré un profonde récession. " Parallèlement, les médias grecs rapportent un nouveau sujet de friction probable entre la Grèce et la "Troïka" des bailleurs de fonds du pays (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international).

"Un défaut de la Grèce sera évité"