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Chamanisme

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Chamanes : les maîtres du désordre. Langues altaïques. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les langues altaïques sont une famille de langues eurasiennes. Depuis les années 1960 les linguistes s’accordent pour ne voir dans cette famille qu’un groupement fondé sur des similitudes. Les langues altaïques, sont parlées en Eurasie, de l'Europe de l'Est à l'Asie orientale, en passant par l'Asie centrale, et doivent leur nom à l'Altaï, une chaîne de montagnes d'Asie centrale aujourd'hui partagée entre Mongolie, Chine, Kazakhstan et Russie. Depuis les années 1960, il a été régulièrement envisagé que le coréen et les langues japoniques soient rattachées aux langues altaïques sous l'appellation macro-altaïque, les différents groupes sont nommés micro-altaïques [1]. Sous l'aspect grammatical, ce sont des langues agglutinantes : les fonctions syntaxiques sont indiquées individuellement par des affixes qui s'agglutinent en position post-radicale aux morphèmes lexicaux.

L'absence de genre grammatical est universel dans les langues altaïques. Transe. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cérémonie en Indonésie La transe est un « état second », « ayant à la fois une dimension psychologique et une dimension sociale » (Georges Lapassade, La transe, PUF, 1990, p. 3). « La transe (transport spirituel) est un état modifié de conscience impliquant d'abord un dédoublement, le vécu d'une division ou multiplication de personnalité (corps/âme, esprit propre/esprit étranger...), ensuite un automatisme psychologique, l'impression de subir certains phénomènes psychiques (autonomie de l'âme, incorporation d'un esprit...) » (Pierre A.

Riffard, Nouveau dictionnaire de l'ésotérisme, Payot, 2008, p. 288). Étymologie[modifier | modifier le code] Le terme transe, qui peut aussi s'écrire trance (terme anglais), est de la même famille que le verbe « transir », qui, au Moyen Âge, signifie « partir », « passer », « s'écouler ». Caractéristiques[modifier | modifier le code] Formes[modifier | modifier le code] Homonymie[modifier | modifier le code]

Sentiment océanique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le sentiment océanique est une notion de psychologie et de spiritualité inventée par Romain Rolland qui se rapporte à l'impression ou à la volonté de se ressentir en unité avec l'univers (ou avec ce qui est « plus grand que soi ») parfois hors de toute croyance religieuse. Notion[modifier | modifier le code] L'expression paraît dans une lettre de Romain Rolland à Sigmund Freud le 5 décembre 1927[1] : « Mais j'aurais aimé à vous voir faire l'analyse du sentiment religieux spontané ou, plus exactement, de la sensation religieuse qui est (...) le fait simple et direct de la sensation de l'éternel (qui peut très bien n'être pas éternel, mais simplement sans bornes perceptibles, et comme océanique). » Spinoza[modifier | modifier le code] La référence à l'éternel est une allusion à Spinoza, qui recommande de voir les choses « sous l'aspect de l'éternité » (sub specie aeternitatis) : (Éthique, V, proposition 36, scholie).

État modifié de conscience. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Causes[modifier | modifier le code] Les EMC peuvent être provoqués soit par des substances psychotropes (comme l'alcool, le cannabis, l'ecstasy, la cocaïne et tout hallucinogène, ils sont alors parfois appelés « états altérés de conscience »[3]), soit par intervention psychologique (par exemple l'hypnose), soit par des pratiques spirituelles et corporelles (comme la méditation)[4] ; dans ce cas, les pratiquants parlent couramment d'états de conscience « supérieurs »[5],[6], ou soit après des traumatismes physiques (accidents, pertes de conscience, fièvres, fatigue extrême, états proches de la mort). La création artistique pourrait également rapprocher de ces états. Types[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Abdelhafid Chlyeh, La transe, Marsam,‎ 2000 (présentation en ligne [archive]), p. 73↑ Dictionnaire de psychologie (sous la direction de R.

Articles connexes[modifier | modifier le code] Contes des sages chamanes: Amazon.fr: Pascal Fauliot, Patrick Fischmann. Transmigration des âmes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La transmigration des âmes est, généralement après la mort, le passage supposé d'une âme d'un corps dans un autre corps, ou, de façon moins stricte, le passage de certains éléments de l'âme ou du corps dans de nouvelles formes d'existence. Description[modifier | modifier le code] La notion de transmigration, religieuse ou philosophique, ésotérique ou populaire, est générique, elle englobe plusieurs formes de la vie après la mort : Il ne faut pas confondre la transmigration des âmes avec d'autres phénomènes ou pratiques, tels que : Dans l'Antiquité grecque[modifier | modifier le code] En Inde[modifier | modifier le code] La Bhagavad-Gîtâ (II, 22), fleuron de l'hindouisme, présente ainsi la transmigration des âmes : "A la façon d'un homme qui a rejeté des vêtements usagés et en prend d'autres, neufs, l'âme incarnée, rejetant son corps, usé, voyage dans d'autres qui sont neufs.

" Au Tibet[modifier | modifier le code] Dans ses livres, l'écrivain T. L'intelligence intuitive - Sixième sens et intuition. Les neurosciences le confirment : ni magie ni don, l’intuition est une forme d’intelligence présente en chacun de nous. Elle se cultive, se travaille et s’aiguise au quotidien. Explications et exercices pour suivre en toute confiance notre « boussole » intérieure. Flavia Mazelin Salvi Sommaire Pour le philosophe allemand Schopenhauer, elle était la marque de fabrique de toutes les oeuvres de génie. . « La capacité intuitive consiste à percevoir des éléments contextuels et à les agencer de manière adaptative pour trouver une solution nouvelle dans un programme préétabli ou dans une situation répétitive, expose Roland Jouvent, professeur de psychiatrie et directeur du centre Émotion du CNRS à la Salpêtrière, à Paris et auteur du Cerveau magicien (Ed.

Pour autant, ce conglomérat intuitif n’est pas dépourvu de rationalité. « En réalité, pour les neurosciences, explique la neurologue Régine Zékri-Hurstel, auteure avec Jacques Puisais du Temps du goût (Ed. Une faculté qui embellit la vie. Le chamanisme avec Corine Sombrun - Idées. Mythologie BEGO : Du chamanisme? | Anthropologie Sagesse. Relevé de la roche de « l’homme aux bras en zigzags », ZIV.GIII.R16D, Bego Discussion Le chamanisme ou shamanisme est une approche mytho-symbolique qui cherche à établir une relation entre des humains et les esprits d’une « surnature ». Cette volonté a une fonction, celle de gérer l'aléatoire économique du groupe social.

. « Sam » est une racine altaïque signifiant s'agiter en remuant les membres postérieurs. « Saman » vient du toungouse qui signifie danser, bondir, remuer, s'agiter. Chez les Bouriates la définition du mot « chamane » recouvre l’idée d’encornement (ou affrontement) ce qui peut être intéressant au regard des nombreux corniformes affrontés existant sur le site du Bego. Pour Bertrand Hell le saman est, soit « celui qui sait », soit celui qui « bondit, s'agite, danse ». Horst Kirchner en 1952 a été probablement le premier à tenter d’expliquer sérieusement l'art paléolithique pariétal par un chamanisme.

Les première et deuxième étapes des états de conscience modifiée. Entre chamanisme et neurosciences. En 2001, alors qu’elle séjournait en Mongolie pour faire un reportage sur le chamanisme pour la BBC World Service, Corine Sombrun est invitée à assister à une cérémonie chamanique. Au son du tambour du chamane, Corine entre en transe, et le chamane lui révèle que les esprits l’ont désignée pour devenir elle-même chamane. Cette révélation changera sa vie car à la suite de cette expérience elle passera 8 ans auprès d’une chamane mongole, Enkhetuya, qui lui apprendra les secrets de la transe chamanique. Au cours de son apprentissage auprès d’Enkhetuya, Corine apprend à entrer en transe sur commande, et développe ses capacités perceptives lorsqu’elle se trouve dans cet état.

A la suite de rencontres avec des neuroscientifiques, Corine commence une collaboration destinée à évaluer les effets de la transe chamanique sur le cerveau et son comportement, grâce à des électroencéphalogrammes d’abord en état de conscience ordinaire puis en état de conscience modifiée par la transe. Partagez-le... Camille Seaman : Photos d'une chasseuse de tempêtes. Psychopompe. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En mythologie, un dieu psychopompe (en grec ancien ψυχοπομπóς / psykhopompós, signifiant littéralement « guide des âmes ») est le conducteur des âmes des morts (guide ou passeur), le guide dans la nuit de la mort. Dans certaines cultures, la tâche de « psychopompe » est aussi l'une des fonctions des chamans.

Dans les différentes mythologies ou croyances[modifier | modifier le code] Arabe[modifier | modifier le code] Al-Hama Celtique[modifier | modifier le code] Ankou Épona Manannan Mac Lir Ogmios Chrétienne[modifier | modifier le code] Les anges L'archange Uriel aussi appelé « Oriphiel ». Égyptienne[modifier | modifier le code] Anubis Horus Neith Étrusque[modifier | modifier le code] Turms Grecque[modifier | modifier le code] Hécate Hermès Morphée Thanatos Hindoue[modifier | modifier le code] Pushan Yama Inuit[modifier | modifier le code] Pinga Japonaise[modifier | modifier le code] Les Shinigami Judaïque[modifier | modifier le code] Sandalphon Ixtab Azraël Mithra Aumakua.

Holisme. Holisme (du grec ancien ὅλος / hólos signifiant « entier ») est un néologisme forgé en 1926 par l'homme d'État sud-africain Jan Christiaan Smuts pour son ouvrage Holism and Evolution[1]. Selon son auteur, le holisme est « la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de l'évolution créatrice[1] ».

Le holisme se définit donc globalement par la pensée qui tend à expliquer un phénomène comme étant un ensemble indivisible, la simple somme de ses parties ne suffisant pas à le définir. De ce fait, la pensée holiste se trouve en opposition avec la pensée réductionniste qui tend à expliquer un phénomène en le divisant en parties. Différentes acceptions[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] Antiquité[modifier | modifier le code] XXe siècle[modifier | modifier le code] Holisme est un terme nouveau introduit dans les années 1920. Jan Christiaan Smuts[modifier | modifier le code] Le holisme de J. « M.

Chaman. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Chamane toungouse, photo prise en Sibérie vers 1883. Chamane pygmée. Le chaman (ou shaman) se représente comme l’intermédiaire ou l'être intercesseur entre l'Homme et les esprits de la nature. Il a une perception du monde que l’on qualifie aujourd’hui d’holistique dans son sens commun ou animiste (voir également les théories Gaïa). Le chaman est à la fois « sage, thérapeute, conseiller, guérisseur et voyant ». Il « est » l'initié ou le dépositaire de la culture, des croyances, des pratiques du chamanisme, et d'une forme potentielle de « secret culturel ». Étymologie[modifier | modifier le code] Ce terme provient du toungouse (langue de Sibérie) chamane (personne qui possède la connaissance). Fonction au sein des sociétés traditionnelles[modifier | modifier le code] Le chamane a acquis une certaine popularité pour un public des sociétés modernes en recherche d'expériences mystiques ou après la lecture des livres de Carlos Castaneda.

Animisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’animisme (du latin animus, originairement esprit, puis âme) est la croyance en une âme, une force vitale, animant les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi qu'en les génies protecteurs[1]. À moins d'être redéfini dans le champ anthropologique, par exemple à la manière de Philippe Descola, ou limité à un processus psychique, par exemple dans la psychanalyse ou dans la conception piagétienne, l'objet "animisme" ne correspond à aucune réalité religieuse se revendiquant comme telle.

Il n'est qu'un objet créé historiquement pour distinguer des croyances et des pratiques n'entrant pas dans le cadre des paradigmes des religions dites universalistes. Origine et usage du terme[modifier | modifier le code] Dans la médecine du XVIIIe siècle[modifier | modifier le code] Réapparition au XIXe siècle[modifier | modifier le code] Animisme et religions[modifier | modifier le code]