background preloader

La couleur

Facebook Twitter

Le traité des couleurs de Goethe et la science d'hier et d'aujourd'hui. Dans son Traité des couleurs, Goethe explore ce qu'il nomme «les rapports de voisinage», convoquant toutes sortes de champs du savoir (philosophie, mathématique, technique, physiologie, pathologie, histoire naturelle, physique générale, acoustique et linguistique) afin d'éclairer l'expérience humaine de la couleur. A partir du même inépuisable étonnement philosophique devant les phénomènes colorés, nous avons à notre tour cherché à montrer, par de constants aller et retour entre art et science, comment la connaissance de la couleur se nourrit des interrogations sans cesse renouvelées que suscite l'expérience au quotidien.

Il s'agissait ainsi de faire dialoguer des champs du savoir apparemment éloignés les uns des autres pour tenter une «phénoménologie appliquée» de la couleur. La couleur et son vocabulaire. Savez-vous que la couleur n’existe pas ? Savez-vous qu’on ne perçoit pas tous de la même façon les couleurs ? Et pourquoi les couleurs primaires ne sont pas les même pour un photographe que pour un peintre ? Comment certaines couleurs s’harmonisent-elles mieux avec d’autres ? Voici la couleur et son vocabulaire. La couleur n’existe pas Ah ? Par exemple, nous percevons une orange de couleur orangé à cause d’un phénomène physique : l’orange fruit absorbe toutes les couleurs du spectre sauf le orange qu’elle renvoie.

L’objet qui reçoit la lumière se caractérise par certaines substances appelées pigments qui vont selon leur nature et leur structure absorber certaines radiations et en réfléchir d’autres. Les feuilles des arbres paraissent vertes car la chlorophylle qu’elles renferment n’absorbe pas la lumière verte. Il n’y a que des rayonnements d’intensité et de longueur d’onde différentes. Il est nécessaire que la lumière serve d’intermédiaire. Nous ne voyons pas forcément les mêmes couleurs.