L'éthique des vertus et l'environnement. L’éthique des vertus s’est constituée en réaction contre les théories morales dominantes, conséquentialismes et déontologismes.
La plus sophistiquée des critiques adressées à ces théories est liée au problème de la « fortune morale », énoncé en 1976 par Bernard Williams et Thomas Nagel. Le problème est le suivant : d’une part nous admettons qu’il n’est légitime d’évaluer les agents moraux que pour les éléments ou pour les aspects de leurs actions qu’il est en leur pouvoir de contrôler. Intro à l'éthique PUF. Introduction à l'éthique Pourquoi, pour qui, avez-vous écrit ce livre ?
J’ai écrit ce livre en songeant en premier lieu à mes propres étudiants, suivant des cours de philosophie morale à l’université de Paris IV, et, bien sûr, à tous ceux, universitaires ou non, qui s’intéressent à la philosophie morale. Mon but était de proposer une introduction générale à l’éthique permettant d’aborder les problématiques et les pensées contemporaines. Ce type de synthèse n’existait pas, à ma connaissance, sous cette forme en langue française. C’est cette lacune que j’ai tenté de combler. Quels conseils donneriez-vous aux étudiants pour bien l'appréhender ? Le style de philosophie que je tente de pratiquer est argumentatif, et très peu historique. Les éthiques environnementales. « Is there a need for a new, an environmental, ethic?».
En 1973, un philosophe australien, Richard Routley (qui allait ensuite se faire appeler Richard Sylvan), présentait, à un congrès international de philosophie à Sofia, en Bulgarie, une communication qui allait renouveler la réflexion morale en faisant entrer la nature dans le domaine de la moralité. L’idée était qu’il y a de bonnes et de mauvaises façons de se conduire dans la nature, que nos rapports avec celle-ci ont d’autres limites que celles de notre puissance technique, que nous avons à son égard des devoirs, qu’elle a peut-être des droits, que la nature, donc, a une valeur morale (Routley, 1973) [1] Cette communication a été présentée, le 17 mars 2009,... [1] . Publications de Catherine Larrère sur Cairn.info. ➜Recherche avancée Publications de Catherine Larrère diffusées sur Cairn.info Ouvrages Trois essais sur l'éthique économique et sociale Coll.
Sciences en questions (Editions Quæ, 2001) Présentation/Sommaire Articles de revues. Quelques réflexions sur la notion de biodiversité. Robert Barbault a coutume de définir la biodiversité comme « le tissu vivant de la planète » (2008), définition très (trop ?)
Générale, mais qui présente l’avantage de désigner, au-delà de la constatation de la diversité des formes de vie, la multiplicité quasi inépuisable des interactions entre les organismes qui occupent la biosphère. Différentes disciplines se sont approprié cette notion, chacune en ayant donné une définition scientifique à différents niveaux d’organisation du vivant.
L'éthique environnementale aujourd'hui. Dans les années soixante-dix, la réflexion morale s’est donné un nouvel objet : l’environnement.
Notes sur l'éthique environnementale. Roadsterbaby. Éthiq. environnementale et dvpt durable, revue. 1Le concept de développement durable tel que le définit le rapport Brundtland (WCED, 1987) considère la question de la justice intergénérationnelle comme une nécessité dans une perspective de long terme.
Éthique environnementale, Dossier de revue. 1La construction ou l’extension d’une infrastructure « impactante » (qui produit des externalités négatives notables : perte de territoire, risques, nuisances) peut justifier l’application négociée (ou non) de mesures de compensation, dans la mesure où les promoteurs, ne pouvant plus se réfugier derrière un intérêt général contesté, sont obligés d’en construire l’acceptabilité sociale locale.
Ces mesures de réparation ne sont a priori envisagées qu’une fois écartée la possibilité d’éviter ou d’atténuer les impacts environnementaux, que subit le territoire d’accueil et les populations avoisinantes. Deux types de mesures compensatoires (dissociées ou associées) peuvent voir le jour : les compensations écologiques (reconstitution/remplacement des espaces dégradés), qui découlent de législations et conditionnent l’obtention des permis de construire et les compensations territoriales (ou socio-environnementales), qui se veulent plus inclusives. L’expression scientifique de l’hubris humain ? Environmental Ethics. 1.
Introduction: The Challenge of Environmental Ethics Suppose putting out natural fires, culling feral animals or destroying some individual members of overpopulated indigenous species is necessary for the protection of the integrity of a certain ecosystem. Will these actions be morally permissible or even required? Is it morally acceptable for farmers in non-industrial countries to practise slash and burn techniques to clear areas for agriculture? Consider a mining company which has performed open pit mining in some previously unspoiled area.
In the literature on environmental ethics the distinction between instrumental value and intrinsic value (in the sense of “non-instrumental value”) has been of considerable importance. When environmental ethics emerged as a new sub-discipline of philosophy in the early 1970s, it did so by posing a challenge to traditional anthropocentrism. 2. The new field emerged almost simultaneously in three countries—the United States, Australia, and Norway. Textes clés éthique environnement.