background preloader

Cas pratiques

Facebook Twitter

Une plante tueuse de frelons asiatiques découverte à Nantes. Des plantes carnivores capables d’attirer et de tuer en quantité des frelons asiatiques ? C’est ce qu’a mis au jour le Jardin des plantes de Nantes (ouest de la France), une découverte qui intéresse les scientifiques à la recherche d’une arme de destruction massive de cet insecte, fléau des apiculteurs. En ouvrant au hasard l’une des feuilles au capuchon pourpre de la plante carnivore Sarracenia, Romaric Perrocheau, directeur du Jardin des plantes, s’exclame : « Là, c’est du frelon asiatique ! Il est vraiment bien gros, légèrement orangé. La plante, on voit qu’elle n’arrive pas à digérer l’aile. » Attiré par le nectar et les phéromones situés sur la lèvre de la plante, le frelon à pattes jaunes a plongé dans le long tube de la feuille, puis a « perdu pied et glissé dans le toboggan, et est resté piégé au fond où il a été mangé par des sucs digestifs », explique M.

. « Piège sélectif » Recherche de molécule pour concocter un appât M. Lire aussi : Frelon d’Asie : une femelle fatale ? Biocarburant/pauvreté/Sierra Leone. "Le gaz de schiste n'est pas la solution miracle" La menace d'une intervention militaire en Syrie et, corollaire, l'instabilité politique dans la région relancent-elles les risques d'une crise énergétique? Je ne crois pas. Les crises précédentes (lors de la guerre du Kippour, en 1973, au moment de la révolution iranienne, en 1979, et lors de la première guerre du Golfe, en 1990) étaient des crises de l'offre.

Aujourd'hui, la production n'a jamais été si abondante et, si les cours du pétrole semblent atteindre des sommets, ils restent comparables, en monnaie courante, à ceux constatés lors du deuxième choc pétrolier. Ce qui est certain, en revanche, c'est que l'épuisement des ressources en hydrocarbures est inéluctable et que nous vivons une transition énergétique. Cette rupture ne sera pas brutale, elle s'étalera sur plusieurs décennies. Cette phase sera-t-elle douloureuse? On voit cette transition énergétique comme une contrainte, mais ce peut être une chance.

Je ne parlerai pas de révolution. Vous paraissez sceptique... C'est vrai. Les écosystèmes marins européens souffrent toujours de la surpêche. Par Francetv info avec AFP Mis à jour le , publié le Une décennie d'efforts pour réduire la surpêche n'a toujours pas réussi à réparer des décennies d'exploitation tous azimuts : les écosystèmes marins européens restent "gravement perturbés", selon l'étude publiée dans la revue scientifique Fish and Fisheries du mois d'août.

Beaucoup de stocks, comme ceux de la sole du golfe de Gascogne, ne parviennent pas à se reconstituer. "Au cours des douze dernières années, la pression de pêche a été divisée par deux" dans l'Union européenne, avec des quotas de plus en plus restrictifs, mais "les résultats espérés ne sont pas tous au rendez-vous", expliquent les auteurs de l'étude. "Globalement, les populations [de poissons] n'augmentent guère, et surtout, la structure des écosystèmes reste perturbée avec des indices de productivité et de diversité qui n'enregistrent aucune amélioration significative", ajoutent les chercheurs.

La stratégie diabolique des futures plantes OGM. Le commerce mondial, moteur de la déforestation illégale. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laurence Caramel Huile de palme, soja, bœuf, bois… Le commerce mondial est un puissant moteur de la déforestation illégale dans les pays tropicaux. Pour la première fois, une vaste étude, publiée, mercredi 11 septembre, par l’organisation américaine Forest Trends, évalue l’ampleur du phénomène : près de la moitié de la déforestation dans les pays tropicaux s’explique par la conversion illégale de terres en exploitations agricoles à vocation commerciale. Dans un cas sur deux, la production est destinée à satisfaire la demande des grands pays industrialisés – Etats-Unis, Union européenne –, mais aussi de la Chine et de l’Inde . Lire aussi : Déforestation : l'Indonésie a fait pire que le Brésil Quelque 25 % de la déforestation illégale dans les tropiques ont ainsi pour objectif la production de denrées exportables. « Nous savions que la production de matières premières agricoles était un facteur majeur de déforestation.

Brocoli, brevetage vivant. En apparence, il ne s'agit que d'un banal légume. Mais le brocoli Seminis a relancé le débat entre deux conceptions de la propriété intellectuelle et du marché du vivant. En juin, la société américaine Seminis, filiale de Monsanto, a obtenu, après huit ans de procédure, un brevet européen en bonne et due forme sur ce légume dont la tête allongée facilite la récolte. Cette appropriation du vivant passe mal de ce côté-ci de l'Atlantique, où prévaut le système de certificats d'obtention végétal (COV). D'autant que cette affaire de brocoli arrive après d'autres cas de titres de propriété très discutés, dont certains ont suscité pétitions et procédures devant la grande chambre de recours de l'Office européen des brevets (OEB), l'organisme de tutelle basé à Munich. >> Lire aussi : De vrais-faux OGM dans les champs français de colza et de tournesol Faut-il y voir une offensive des multinationales de l'agrochimie face à une approche européenne de la propriété intellectuelle ?

Les revers du commerce équitable. D’abord les boutiques C’est dans les années 1960 que s’amorce le tournant. Les uns après les autres, les pays du Sud accèdent à l’indépendance. Dans les pays du Nord, les mouvements dits tiers mondistes dénoncent haut et fort les inégalités dans les échanges économiques, qu’ils assimilent à une nouvelle forme de domination, et réclament l’équité dans le commerce. En 1964, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) leur donne raison, en proclamant le fameux slogan « Trade, not Aid » (Du commerce, pas de l’aide).

Dix ans plus tard, la première boutique française spécialisée dans le commerce équitable ouvre ses portes dans le 9e arrondissement de Paris. Nous sommes en 1974. Ce magasin est le premier maillon de ce qui deviendra la Fédération Artisans du Monde. Puis la grande distribution Cette stratégie « pragmatique » va susciter un débat très vif et diviser fortement et durablement le monde du commerce équitable. De nouveaux défis 1. 2. 3. 4. 5. 6. Débat commerce équitable 35. Pourriez-vous nous exposer l’idée du vivre bien et nous expliquer son lien avec le concept de commerce équitable ?

Luzmila Carpio Sangüeza, ambassadrice de l’Etat plurinational de Bolivie en France : la notion du vivre vient est inscrite depuis les temps immémoriaux dans les pratiques de vie des communautés indiennes de Bolivie qui considèrent que l’on ne peut pas vivre ensemble sans se respecter les uns les autres. Les pratiques d’échange, de troc, sont très anciennes dans des populations et des zones géographiques où l’on ne peut pas survivre sans s’entraider et se respecter. L’autre composante du vivre bien est le respect de la nature. Toute petite, j’ai été élevé par ma mère dans le respect du soleil, de la lune, des pierres, des animaux et de la Terre mère que nous appelons « pachamama ».

Nous respectons toutes ces divinités car elles sont la vie et nous permettent d’exister. Vous expliquez que les coopératives s’engagent de plus en plus dans la transformation de leur production. Guy Durant (Inra Rennes)/ Max Havelaar. Quand on évoque le commerce équitable, on pense souvent au paquet de café, avec l'image des petits producteurs dessus. Mais concrètement, en remontant la filière, les bénéfices sont ils réels ? Privilégier l'achat du café équitable chez nous a t il des conséquences vraiment positives au sud ?

Tugdual Ruellan et Bernard Bruel ont décidé de remonter à la source pour voir comment les producteurs travaillent et ce qu'ils pensent du commerce équitable. Leur témoignage est rassemblé dans un livre "Pour un commerce juste, La Route du café, des Yungas à la Bretagne ". Ils racontent comment le commerce équitable a révolutionné en une douzaine d'années la vie de près de 8000 familles dans la filière café des Yungas de Bolivie. Vit-on mieux en Bolivie depuis que s’est instauré le commerce équitable ? Voilà ce que répondent les intéressés : « Vous avez vu notre centre de séchage à La Paz avec son laboratoire ! Rencontre avec Tugdual Ruellan, 53 ans co-auteur. Rencontre avec Bernard Bruel, co-auteur. Lait NZ, Microorganismes. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Les importations de lait en poudre de la Nouvelle-Zélande en Chine et en Russie ont été suspendues au cours du week-end après qu'une bactérie pouvant provoquer le botulisme a été trouvée dans certains produits laitiers, provoquant la colère du gouvernement néo-zélandais.

En cause, trois lots de petit-lait, utilisé pour la fabrication de laits maternisés et de boissons pour les sportifs, fabriqués par la coopérative Fonterra, le premier exportateur mondial de produits laitiers. Ils contenaient de la Clostridium botulinum, qui peut causer le botulisme, une maladie provoquant des paralysies, voire la mort. Pour le moment, aucun cas de maladie n'a été rapporté. Le groupe Danone a également rappelé des lots de lait en poudre pour bébé de ses marques locales Dumex et Karicare de plusieurs pays d'Asie car Fonterra était un de ses fournisseurs. Lire : "Le lait frelaté est toujours au menu des Chinois" Santé mondiale/ Labos/ ONG/ Sud. Il reste sept ans. D’ici 2020, les maladies liées à la pauvreté devront avoir été contrôlées ou éliminées.

Le défi lancé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) paraît intenable. Car les pathologies en question sont innombrables... et délaissées. Bien que ruinant la vie d’une portion non négligeable de la population des pays en développement, la tuberculose, la malaria, le sida, la dengue, la maladie du sommeil ou encore celle de Chagas sont négligés. Plus d’un milliard de personnes sont ainsi dédaignées par l’industrie pharmaceutique. Moins de 1% des médicaments conçus contre les maladies tropicales Résultat : entre 1975 et 2004, sur les 1 556 nouveaux médicaments créés, seuls 21 étaient spécifiquement développés pour lutter contre ces maladies tropicales (listées ici par l’OMS) responsables de 11% de la morbidité mondiale... Mais ne dégainons pas trop vite contre les labos.

Une association d’acteurs improbable Bientôt l’élimination de la maladie du sommeil ? Steak artificiel/ nutrition mondiale. Alimentation/ insectes. Ces dernières années, s’il y a bien un secteur qui a su écouter les faiseurs de tendance, c’est l’alimentation. Une série de scandales alimentaires, ainsi que des livres et des films choc ont mis au pilori l’industrie agroalimentaire et fait prendre conscience à beaucoup de gens que si on voulait sauver le monde par la consommation, il fallait changer au plus vite nos habitudes nutritionnelles. L’idée que la consommation mondiale de viande contribue au moins autant au réchauffement climatique que l’ensemble du trafic routier a fait son chemin et à partir de 2006, le végétarisme, longtemps considéré comme un phénomène marginal, s’est démocratisé.

Puis sont nées des variantes telles que le végétalisme, le refus total de l’exploitation animale, les locavores, qui ne consomment rien de ce qui est produit au-delà d’un rayon de 50 kilomètres, et le paléo, qui consiste à manger comme nos ancêtres de l’âge de pierre. Inutile de faire du prosélytisme dans une bonne partie du monde. Pesticides, loups, forêts... que contient la loi d'avenir de l'agriculture ? Ces nitrates que je ne saurais voir. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Lorsqu'un enfant présente une forte fièvre, deux solutions s'offrent à ceux qui en ont la charge. La première consiste à consulter le personnel médical, à identifier le mal et, le cas échéant, à envisager un traitement. La seconde solution est bien plus séduisante : à chaque prise de température, il suffit, par convention, d'inscrire « 37 °C » à l'endroit où s'arrête le mercure.

En changeant la graduation du thermomètre, les choses deviennent tout de suite beaucoup plus simples. S'agissant de la qualité de l'eau, c'est à peu près cette stratégie – ignorer ou corrompre la mesure – qui est fidèlement suivie par les autorités françaises depuis de nombreuses années. Lire aussi : Pollution aux nitrates : la France de nouveau condamnée par la justice européenne La réaction du gouvernement a été immédiate. Bactérie/ huîtres/ élevage/ science. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo "Tu entends ce bruit de castagnettes ? C'est le son de la mortalité de l'huître ", assure Alain Molen, ostréiculteur à La Teste-de-Buch, en retournant une des poches qui s'alignent dans le bassin d'Arcachon. "Regarde comme les bords sont friables, de la véritable dentelle. " S'il sonne ainsi, ce sac à grande maille censé emprisonner huit à dix kilos d'huîtres adultes dans leur dernière phase d'élevage, c'est que la quasi-totalité des bivalves qu'il contient sont grands ouverts.

L'homme qui écoute les huîtres hausse les épaules : ces coquillages âgés de trois ans, qui devaient être commercialisés sous peu, ne sont pas les siens. Ces huîtres triploïdes ont été développées dans les années 1990 par l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) à la demande de professionnels. Ecotaxe vs agroalimentaire. GUICLAN (France / Finistère), 02 août 2013 (AFP) - Des manifestants ont abattu vendredi en début d'après-midi un portique écotaxe enjambant la N12 à Guiclan (Finistère). Cet immense portique équipé de systèmes électroniques est destiné à l'application de la future taxe sur les poids-lourds, a constaté un correspondant de l'AFP. Environ 450 manifestants ont bloqué à partir de midi avec des tracteurs et des camions de Doux et Tilly-Sabco (industries avicoles) la RN12 reliant Rennes à Brest, dans les deux sens, à hauteur de Guiclan, avant de s'en prendre au portique géant destiné à l'application de l'écotaxe au 1er octobre et qui enjambre les quatres voies.

Réunis à l'appel du "Collectif pour l'emploi", auquel adhèrent notamment des élus, syndicats agricoles et de l'agroalimentaire, ou encore des éleveurs, ils avaient auparavant placé sur le portique une banderole "La Bretagne se meurt, il est temps de réagir". Tous droits de reproduction réservés - Contactez Terre-net. Pesticide et santé. Un décret reconnaît cette pathologie comme maladie professionnelle chez les agriculteurs.

Une avancée majeure dans un domaine où règne l'omerta. Le Monde.fr | 09.05.2012 à 19h08 • Mis à jour le 09.05.2012 à 22h01 | Par Angela Bolis C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs. Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie – seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer – et l'usage des pesticides. Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger.

Et à porter ses fruits. Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. Paysan et agri bio à Javené (témoign.) Sortir des pesticides : Paul François, l'insoumis à Monsanto - Agriculture. Permaculture et agriculteurs. Beaujolais/Géoparc/Nature/tourisme. Le méthane agricole, un nouvel agro-business ?