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Chapitre 6 : conditions de travail et prévention des risques

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Le harcèlement sous toutes ses formes : quels sont les recours pour les victimes ? Le kit "Mettre en place des espaces de discussion" CSE : 10 points pour tout comprendre ! Le CSE, comité social et économique remplace les anciens représentants élus du personnel qui existaient (DP, CE et CHSCT).

CSE : 10 points pour tout comprendre !

Toutes les entreprises concernées doivent disposer d'une telle instance depuis le 1er janvier 2020. Comment fonctionne t-il ? Quel est le rôle des membres du CSE et de quels moyens disposent-ils pour exercer leur mandat ? Définition du CSE, mise en place, budgets etc... Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette institution représentative du personnel. Le comité social et économique a été créé par les ordonnances du 22 septembre 2017 dites "Ordonnances Macron". Il regroupe l'ensemble des instances représentatives du personnel qui existaient jusqu'alors : le comité d'entreprise (CE) ; le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ; les délégués du personnel (DP).

Prolongez votre lecture... Je m'inscris Accédez à tous nos articles gratuitement et recevez chaque semaine toute l'actualité juridique décryptées par Juritravail. DUERP - tout savoir sur le document unique. Infographie sur la perception du travail. Comment gérer le burnout en entreprise ? RPS : 6 catégories de facteurs clés à évaluer et surveiller. Est-il possible d’évaluer de manière fiable les facteurs potentiels de risques psychosociaux (RPS) de votre entreprise ?

RPS : 6 catégories de facteurs clés à évaluer et surveiller

L’INRS s’emploie à outiller les organisations afin de les aider dans leur mission de prévention. « A l'origine, le stress était censé nous sauver la vie. Aujourd'hui, il nous rend malade » Bien qu’il prenne des formes différentes et soit lié à une pluralité de facteurs, une part significative du stress des individus peut être imputé au travail.

« A l'origine, le stress était censé nous sauver la vie. Aujourd'hui, il nous rend malade »

Que peuvent faire concrètement les employeurs pour réduire le stress des salarié.e.s ? Dr Lavinia Ionita, médecin et entrepreneure à Londres, nous donne ses éléments de réponse. La qualité de vie au travail, c'est quoi ? L’Anact, l’Agence nationale pour l’amélioration de la qualité de vie au travail, vient de lancer une série de trois vidéos pédagogiques intitulée “Comme un lundi”.

La qualité de vie au travail, c'est quoi ?

La première décortique la notion de qualité de vie au travail pour en finir avec quelques idées reçues… “Les entreprises ont parfois une vision de la qualité de vie au travail encore trop centrée sur la recherche de bien-être individuel : conciergerie, crèche, sport… les médias également, explique Ségolène Journoud, chargée de mission au département Élaboration des solutions de transfert (Est) de l’Anact (1). Le bien-être au travail est la priorité des salariés français. Le nombre d’articles portant sur le bien-être au travail (ou le bonheur au travail… Nous ne relancerons pas le débat ici) augmente de jour en jour, autant sur les blogs RH que dans les médias généralistes.

Le bien-être au travail est la priorité des salariés français

Nous sommes bien loin du temps où seul le rendement avait une valeur ; au contraire, les bienfaits d’une certaine qualité de vie au travail ne sont plus à démontrer en termes de productivité et d’engagement des collaborateurs. Ainsi, garantir le bien-être au travail est devenu un objectif à atteindre pour les dirigeants d’entreprises, un pivot de leur marque employeur, et un pilier de l’expérience collaborateur. RPS : 6 catégories de facteurs clés à évaluer et surveiller. Empowerment : un type de management qui favorise le bien-être au travail. L’empowerment est de plus en plus envisagé par les entreprises comme une solution pour booster leur productivité, et redonner de la motivation aux salariés.

Empowerment : un type de management qui favorise le bien-être au travail

C'est un type de management particulièrement efficace pour donner une raison d’être professionnelle, en remettant l’humain au centre de l’organisation grâce à plus de pouvoir et d’autonomie. Il faut dire que le monde de l’entreprise vit une véritable crise depuis plusieurs années. On voit apparaître de plus en plus de cas de « brown-out », un syndrome d’épuisement professionnel avec les mêmes symptômes qu’un burn-out. La personne ne voit pas l’intérêt de son travail, et perd toute motivation et productivité. Absentéisme moral : 1 salarié sur 3 est concerné par ce phénomène ! Selon un sondage Ipsos réalisé pour OurCo, l’absentéisme moral serait fortement répandu dans les entreprises françaises puisque 74 % des collaborateurs disent avoir été absents psychologiquement au travail en 2019, et 28 % à raison d’1 à 2 jours par semaine.

Absentéisme moral : 1 salarié sur 3 est concerné par ce phénomène !

Hiérarchie, autonomie, engagement : les petites régressions du télétravail à l'heure du confinement. Jeudi matin, Marie a reçu un courriel sec de son employeur : ni bonjour, ni « pourriez-vous s’il vous plaît envoyer ce message à tous vos clients » mais « mail à envoyer ».

Hiérarchie, autonomie, engagement : les petites régressions du télétravail à l'heure du confinement

Le texte du courriel suivait. Depuis le début du confinement, cette responsable d’équipe dans un cabinet d’expert-comptable travaille à partir de chez elle, dans la banlieue de Bayonne. Elle constate : « Le rapport employé-employeur est encore plus affirmé qu’avant. Personne ne m’a demandé si j’avais de quoi télétravailler, déplore la trentenaire. Avec pour conséquence « l’impression de redevenir une exécutante », regrette Marie. « Quand je suis au cabinet, je gère toute seule mes clients en direct mais, en ce moment, ils sont inquiets et appellent directement mon directeur qui me demande ensuite de traiter avec chacun, un par un, par téléphone, pour tout et pour rien, alors que ma méthode, jusque-là, était plutôt de les responsabiliser. »

Le télétravail confiné, un booster de burn-out ?  Pauline* est « en mode survie : si je ne gère pas mieux mon temps, en juillet je serai épuisée, et je n’ai pas de pause cette année. » Vincent, lui, a failli « tout plaquer mi-avril : Je me suis dit que je n’étais pas fait pour mon job finalement, que je n’arrivais plus à affronter mes problèmes.

Le télétravail confiné, un booster de burn-out ? 

J’ai vraiment pensé démissionner. » Tandis que Sabine se dit « dégoûtée » : « quand j’ai dit à mon patron que j’avais les deux enfants à la maison, il m’a dit que je n’avais qu’à travailler le soir. C’est ce que je fais, en plus de la journée. Pas sûre de tenir encore longtemps. » des télétravailleurs se disent en "détresse psychologique". C'est 6 points de plus que trois semaines plus tôt. Augmentation du temps de travail Selon un sondage réalisé par Opinion Way pour le cabinet Empreinte humaine, 47 % des salariés interrogés entre le 15 au 22 avril se déclarent en « détresse psychologique », contre 44 % entre le 31 mars et le 8 avril. Des passionnés désœuvrés.