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La Première guerre mondiale

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Les suicidés, ces soldats oubliés de la Grande Guerre. Publié le : 15/08/2018 - 10:45 Près de 4 000 soldats se sont donnés la mort entre 1914 et 1918.

Les suicidés, ces soldats oubliés de la Grande Guerre

Mais 100 ans après la Grande Guerre, le suicide des poilus demeure une part obscure du conflit, au point que les descendants de ces hommes tentent encore de réhabiliter leur mémoire. Durant quatre ans, tout au long de la Première Guerre mondiale, les Poilus ont envoyé des millions de lettres à leurs proches. Dans ces lignes, les soldats ont relaté leur quotidien sur le front, le courage, la camaraderie, l’héroïsme mais aussi l’ennui, la peur ou la solitude.

Certains ont même raconté à leur famille le désarroi de leurs camarades. Infirmier à Verdun et dans l’Aisne, Jean Pottecher confie également à ses parents être témoin du même désarroi : "Un type de la 7e Cie que je ne connaissais pas (…) s’est suicidé hier d’un coup de révolver. Un chiffre impossible à établir Le doute subsiste ainsi pour un certain nombre de fiches. "Un pauvre bougre emporté dans une énorme boucherie" Histoire@Politique n°26. Pistes & débatsKiran Klaus Patel Cet article fait le point sur l’état de l’histoire transnationale, 25 ans après les premiers débats.

Histoire@Politique n°26

Il montre que la discipline historique est relativement tard-venue dans le traitement multidisciplinaire de la transnationalité. Il revient sur les différentes acceptions du mot et définit l’histoire transnationale principalement comme une approche de recherche. L’article envisage également le développement de l’histoire transnationale comme objet de sociologie des sciences, insistant sur les circonstances particulières qui ont facilité l’émergence de cette proposition historiographique, puis s’intéresse aux principaux défis rencontrés.

L’article discute de l’Europe, objet d’histoire transnationale. Penser la Grande Guerre en France à partir des femmes et du genre. II - Les souffrances de guerre Œuvre d’historiens plus que d’historiennes, les travaux sur les violences de guerre ne se réclament pas de l’histoire des femmes mais d’une histoire culturelle des conflits définie en réaction à l’historiographie antérieure, comme un double projet : ne plus écrire une histoire aseptisée de la guerre qui occulte la violence physique (subie ou exercée) et la souffrance des corps et des âmes ; cerner la culture de guerre et en comprendre la dimension eschatologique comme les enjeux idéologiques.

Penser la Grande Guerre en France à partir des femmes et du genre

Les phénomènes de violence font donc notamment l'objet aujourd'hui d'une attention particulière des historiens. A) Les violences sexuées et sexuelles de guerre Violences et déportations subies par les femmes dans les zones occupées : les oubliées de l'histoire Dans les territoires occupés par les troupes des Empires centraux et notamment par l'Allemagne en Belgique et dans le Nord-Est de la France, les témoignages d’exactions contre les femmes sont nombreux. . [5] F. Les retours à l’intime des soldats après la Grande Guerre.

Les retours à l’intime des soldats après la Grande Guerre Cent ans après la déclaration de guerre d’août 1914, la Grande Guerre continue de nous fasciner et d’aimanter nos intérêts et nos imaginaires.

Les retours à l’intime des soldats après la Grande Guerre

L’immense production éditoriale liée à la commémoration du centenaire témoigne de la puissance de cet événement qui occupe une place particulière dans notre histoire, dans nos histoires. Ces travaux cherchent à s’approcher au plus près de ce que fut cette période pour les gens qui l’ont vécue, à comprendre ce qu’a signifié vivre cette guerre, avec au fond le sentiment qu’après elle, rien ne sera plus comme avant. Conférences des Rendez-vous de l'histoire de Blois 2013. TABLE RONDE avec Damien BALDIN, Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale, André LOEZ, professeur en classes préparatoires à Paris, membre du CRID 14-18, Nicolas MARIOT, chargé de recherches, CNRS, Hervé MAZUREL, maître de conférences à l'université de Bourgogne, Emmanuel SAINT-FUSCIEN, maître de conférences, EHESS.

Conférences des Rendez-vous de l'histoire de Blois 2013

Au-delà de la controverse caricaturale contrainte/consentement, il s'agira ici de discuter des véritables enjeux historiographiques et épistémologiques qui animent la recherche sur la Première Guerre mondiale et sur le phénomène guerrier en général.. Emmanuel Saint Fuscien, maître de conférences à l'EHESS explique aux élèves de 3ème et de seconde les 3 principales raisons pour lesquelles les soldats de la Grande Guerre ont tenu. Carte blanche à Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique. Le centenaire de la Grande Guerre. L’Orient dans la guerre (1914-1918)

CRDP Amiens - Historial de la Grande Guerre : exposition « Les Enfants dans la Grande Guerre » De la guerre de mouvement à la guerre de tranchée-Apocalypse, la 1ère guerre mondiale. La signature du traité de Versailles. Contexte historique Faire la paix en 1919, une gageure La conférence de la paix s’ouvre à Versailles le 18 janvier 1919.

La signature du traité de Versailles

Deux mois après l’armistice, la question reste entière : comment pacifier l’Europe après un conflit aussi dévastateur ? Boiteux, le règlement des hostilités l’est assurément dès l’origine, car tous les pays entrés en guerre en 1914 ont la conviction de l’avoir faite pour de bonnes raisons. Comme la France, l’Allemagne estime avoir été attaquée. Analyse des images Le tableau de sir William Orpen, peintre accrédité par l’armée anglaise durant le conflit, est un peu l’image d’Épinal de l’événement, maintes fois reproduit dans les manuels scolaires.

Interprétation Un jalon essentiel du XXe siècle européen. Le traité de Versailles. Dans la peinture de Delbeke, la délégation de « gueules cassées » se trouve placée dans l’embrasure de l’une des fenêtres de la galerie des Glaces et face à la grande table réservée aux alliés, que l’on aperçoit au premier plan.

Le traité de Versailles

Le dessin de Madeleine Meunier propose en fait un plan inversé : la table de la signature est située au premier plan, celle des alliés étant à l’arrière-plan. Les mutilés du visage se trouvaient donc derrière la table la plus petite où fut signé le traité. Les plénipotentiaires devaient ainsi défiler devant eux puis leur tourner le dos au moment de signer le document. La présence des mutilés permet d’aborder autrement la signature du traité : à travers la dimension théâtrale et théâtralisée de la cérémonie.

La photographie présente cinq blessés de la face. Le choix du médecin-chef H. La sociabilité particulière aux défigurés qui régnaient dans les hôpitaux explique que Jugon connaissait tous ses « frères de souffrance ». Clemenceau joua un rôle initial décisif. Devoir histoire 1ère : 1ère Guerre mondiale Combattants et violences de guerre 1914-1918.