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Charlie

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Janvier2015.doc. Complotisme : "plus de la moitié de mes élèves croit aux Illuminati" La couleur des rétroviseurs d'une voiture, l'absence de taches de sang à côté du corps d'un policier assassiné, des images de journaliste en gilet pare-balles : après les tueries de Charlie Hebdo et de l'hypermarché casher, les doutes sur les versions policières et médiatiques sur les événements ont surgi sur les réseaux sociaux avec une rapidité et une vigueur inattendues. Comment internet et les réseaux sociaux ont-ils changé le mode de propagation et peut-être le contenu de ce qu'on appelle les théories du complot et comment identifier ces sources d'information sur internet pour essayer de trier le vraisemblable du peu probable ?

[FADBEN] Au sein de la communauté éducative, beaucoup de professeurs documentalistes se sont identifiés à Charlie en exprimant leur solidarité. Ils l’ont manifesté dans le cadre de leur travail avec des kiosques médias en deuil, en exposant des dessins de presse créés après l’événement, ou en construisant, parfois dans l’instant, des séquences pédagogiques, avec des collègues d’autres domaines d’enseignement.

Un travail pédagogique mené dans l’urgence donc, mais à partir de réflexions et de publications existantes sur ce sujet du dessin de presse et de la caricature, objet d’enseignement qui n’est pas nouveau pour les professeurs documentalistes, de même que ceux plus larges de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. La FADBEN observe avec intérêt l’ouverture de réflexions et de discussions internes aux services centraux du Ministère de l’Éducation nationale, avec le CLEMI, la DGESCO ou la Direction du numérique par exemple. 1. 2.

Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir avec les élèves. Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées.

Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif. Mes élèves, un drame et des mots. [Ce billet n’a pas été simple à écrire. Il rassemble à la fois mes interrogations, celles de mes élèves, ce que j’en comprends et ce que j’en ai tiré comme réflexions. Pas de conseils ici, mon expérience seulement.] Place de la République, Marche du 11 Janvier 2015. Que leur dire… Le prof, c’est un être humain qui gère de l’humain, et l’histoire de chacun donne une coloration à la manière dont nous dialoguons à chaud avec nos élèves sur des événements tragiques comme ceux survenus en cette semaine de rentrée. J’ai un bagage, et je savais jeudi dernier qu’il allait me falloir compter avec, quand bien même je devais « être prof ».

Mon histoire, c’est la sidération pendant les trois jours qu’ont duré les attentats de Bombay en 2008, qui ont laissé la ville groggy pendant des mois ; ceux aussi de 2011 qui ont tué à quelques centaines de mètres de chez moi. Mon histoire, ce sont aussi les cris « Vive Al-Qaeda, vive Ben Laden ! Voici les élèves auxquels j’allais m’adresser. Mes élèves. Compliqué.