background preloader

Pierre76970

Facebook Twitter

Transporteur : transport container, matériaux de carriere, transport routier - Rouen, Dieppe, Le Havre, Yerville, Sotteville les Rouen | Jpl Et Associes Transports. Travailler en SCOP, qu’est-ce que ça change pour le salarié ? Les Sociétés coopératives ouvrières et participatives se différencient sur le partage équitable du pouvoir, des risques, de l’information et des profits. Concrètement, ça veut dire quoi ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Solène Lhénoret Comme toute entreprise, la société coopérative ouvrière et participative (SCOP) doit être rentable pour se développer et pérenniser ses projets. Elle se différencie sur le partage équitable du pouvoir, des risques, de l’information et des profits. Travailler dans une telle société permet d’être associé à un projet commun, mais qu’est-ce que ça change concrètement pour le salarié ?

Pourquoi monter une SCOP ? Goodyear, Fralib, SeaFrance, Lejaby… ces entreprises en difficulté ont fait connaître l’existence des SCOP au grand public. Dans d’autres cas, le dirigeant d’une entreprise traditionnelle peut souhaiter partir à la retraite, et décider de transmettre son entreprise saine à ses salariés par le biais d’une SCOP. Partage des risques… et des bénéfices. Dans les Scop, «les salariés ont tendance à se sentir plus impliqués» Imaginez une entreprise où les salariés détiennent la majorité du capital, votent pour choisir leur patron et se partagent les bénéfices. Peu connu, et pourtant ancien, le statut des Scop - pour «sociétés coopératives et participatives» - a plutôt bien survécu à la crise économique. A l'occasion du mois de l'économie sociale et solidaire, focus sur ces entreprises pas tout à fait comme les autres. On compte aujourd'hui en France quelque 2000 entreprises Scop, employant 40.000 personnes, dans des secteurs d'activités très différents.

Développé au XIXe siècle dans l'industrie, l'imprimerie et le bâtiment (qui représente encore 20% des Scop), le statut de Scop s'est fait une nouvelle jeunesse ces quinze dernières années avec les services à la personne (nettoyage, jardinage...) ou des projets originaux, parfois à dimension sociale.

Le modèle des Scop repose sur trois principes démocratiques: une partie des salariés possèdent au moins 51% du capital. «On n'est pas chez les Bisounours» Trois Scop au microscope. Ils détiennent des parts dans leur entreprise, élisent leur patron, touchent des bénéfices quand tout va bien: tous travaillent dans des Sociétés coopératives et participatives (les Scop dans le jargon). Ce statut, qui chapeaute une entreprise classique (SARL ou SA), existe depuis longtemps.

Et comme l’explique un chef d’entreprise, il existe autant de modes de fonctionnement de Scop que de sociétés. En pratique, faire vivre la démocratie au sein d’une entreprise ne s'avère pas de tout repos. Et plus une Scop grandit, plus elle doit structurer son fonctionnement démocratique. Pas toujours évident. Libération.fr passe à la loupe trois Scop, de différentes tailles et dans des secteurs d’activité distincts.

Oonops, 12 salariésLe patron, plus un gérant qu'un «cowboy solitaire» François Mellan (photo Libé.fr) Voilà huit ans que François Mellan est à la tête d'Oonops, petite agence de création de sites Web dans le XIe arrondissement parisien. Ici, pas de véritable hiérarchie. Photo Libé.fr. Des salariés actionnaires. Les Scop ont une pérennité supérieure aux autres formes d'entreprise. Les Scop, Sociétés coopératives, désignent les entreprises à statut Scop (Société coopérative et participative) et à statut Scic (Société coopérative d’intérêt collectif).

Soumises à l’impératif de profitabilité comme toute entreprise, elles bénéficient d’une gouvernance démocratique et d’une répartition des résultats prioritairement affectée à la pérennité des emplois et du projet d’entreprise. Les deux formes juridiques de Sociétés coopératives : La Scic Dans une Scic, les mécanismes coopératifs et participatifs sont identiques à ceux de la Scop. Toutefois, les membres associés au capital sont par définition de toutes natures : salariés mais aussi celles et ceux qui souhaitent s’impliquer dans le projet : clients, bénévoles, collectivités territoriales, partenaires privés, etc. Pour mieux comprendre ce que sont les Scop, les Scic et même les CAE, découvrez le premier film d'animation sur les Sociétés coopératives :

VIDEO 1 Une Scop, c'est quoi ? Créer en Scop : le statut et ses atouts | Scop IDF Centre Normandie DOM-TOM. Chiffres clés. 3 grandes régions couvertes par l'Union régionale des Scop de l'Ouest : Bretagne Pays de la Loire Basse Normandie Les Scop de l'Ouest en chiffres : 400 entreprises sous statut coopératif (Scop et Scic) 8 750 salariés Evolution du nombre de Scop par région (Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire) Bilan 2013-2015 L'objectif fixé lors du Congrès national des Scop en 2012 était de faire croître le nombre de Scop et de Scic de + 50 % en 4 ans, en misant sur deux axes stratégiques : la reprise-transmission d'entreprise, et la transformation d'association. 114 nouvelles Scop et Scic ont ainsi été créées sur cette période, permettant la création ou la sauvegarde de 1 367 emplois (création nette : 695 emplois).

Fin 2014, l’Union régionale comptait 13 Coopératives d’Activités et d’Emploi adhérentes, dont 2 spécialisées dans les métiers du bâtiment. 2 d'entre elles se sont créées en 2014 en Loire-Atlantique : Coop chez vous et Le Periscop. Répartition par département Les effectifs salariés. Untitled. Scop : quels sont les risques pour le salarié ? Si le projet de Scop est validé par le tribunal de commerce de Paris lundi prochain, les actuels salariés de SeaFrance perdront les sommes investies dans le projet. Mais le statut de Scop présente d'autres avantages. Le tribunal de commerce se prononcera lundi sur la viabilité du projet de Scop porté par le syndicat CFDT de SeaFrance. Pour les salariés partie prenante au projet, le statut de coopérative, qui présente par ailleurs de nombreux avantages, n'est pas exempt de risques.

Au regard du droit du travail, être salarié d'une Scop ou d'une entreprise classique ne fait aucune différence. Le droit aux allocations chômage, par exemple, est identique selon le statut de l'entreprise à laquelle on appartient. Mais celui de Scop revêt d'autres particularités, en matière de gouvernance par exemple, qui ne sont pas sans conséquences sur le quotidien et les finances des salariés.

En cas de faillite par exmple, les associés perdent la totalité du capital investi. Un associé, une voix.