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Le monde de l'entreprise: de Jaime l'entreprise à Merci Patron

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La vraie démocratie - Audrey Vernon tacle tout un plateau. Le phénomène des salariés « boomerang » qui partent pour mieux revenir dans leur entreprise. « The Job », Pôle emploi à l’heure de la téléréalité. Inspirées de « The Voice », ces sessions de recrutement à l’aveugle démontrent qu’aucun corps de métier n’est désormais à l’abri de la logique spectaculaire.

« The Job », Pôle emploi à l’heure de la téléréalité

LE MONDE | 29.10.2018 à 06h47 • Mis à jour le 29.10.2018 à 11h28 | Par Nicolas Santolaria Dans un article paru sur le site StreetPress, le 17 octobre, le journaliste Mathieu Molard révélait que plusieurs agences Pôle emploi, afin d’organiser des sessions de recrutement, s’étaient inspirées de « The Voice », le télécrochet de TF1. Face au tollé, la direction de Pôle emploi a décidé de suspendre l’opération. Rappelons le concept : un jury, composé de quatre professionnels de l’industrie musicale installés dans des fauteuils aux allures de trône, procède à des auditions « à l’aveugle ». Tournant le dos aux candidats, les jurés doivent sélectionner les interprètes qui rejoindront leur équipe en se basant sur le seul critère vocal. Brochette de nuques mutiques. Des travailleurs sans papiers occupent une salle de fitness à Paris. Huit salariés d’une société de nettoyage, soutenus par le syndicat CGT, réclament le paiement de leurs congés payés et leur régularisation.

Des travailleurs sans papiers occupent une salle de fitness à Paris

LE MONDE | 15.10.2018 à 17h15 • Mis à jour le 16.10.2018 à 06h33 | Par Julia Pascual « J’ai trouvé quelqu’un (…) A quelle heure vous voulez qu’il commence ? – A 14 heures, c’est bien (…) Il a les papiers d’un copain, non ? – Ouais. – D’accord, OK. Madigundo Kante a trouvé un contrat à durée indéterminée (CDI). Lundi 15 octobre, pour la première fois de sa vie, Madigundo Kante s’est mis en grève, avec sept autres salariés de BSL Propreté, soutenus par le syndicat CGT. . « On bosse ici, on vit ici, on reste ici », ont entonné les huit salariés en grève, réunis à l’intérieur de la salle Keep Cool du 9e arrondissement, qu’ils occupent depuis lundi 15 octobre 13 h 30.

Lire aussi : Une centaine de travailleurs sans papiers en grève en Ile-de-France « Abus de vulnérabilité organisé » La CGT a également saisi l’inspection du travail. . « Aucune inclusion possible » « Tu benchmarkes la solution, j’attends ton feedback » : le jargon d’entreprise, dialecte impénétrable. La novlangue managériale, mélange d’acronymes, d’anglicismes et de concepts évanescents, crée une « insécurité linguistique » estime la sociologue Agnès Vandevelde-Rougale.

« Tu benchmarkes la solution, j’attends ton feedback » : le jargon d’entreprise, dialecte impénétrable

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nicolas Santolaria Pour vivre une expérience linguistique véritablement dépaysante, pas besoin de partir à la rencontre d’une lointaine peuplade amazonienne qui serait restée des siècles en marge de la civilisation. Tout en vous évitant de croiser la route d’une mygale, pousser la porte d’une société du tertiaire suffira alors à vous confronter à un dialecte potentiellement impénétrable : le jargon d’entreprise. « C’est un discours qui sert à mobiliser les êtres humains au service d’un objectif. Ce n’est pas vraiment une langue à part entière, comme le français ou l’allemand, plutôt une façon de s’exprimer qui détourne les mots et les codes idiomatiques classiques à son profit, à l’image d’un virus. ALSTOM : LES DÉPUTÉS SE REBIFFENT ! (François Ruffin) ALSTOM, QUAND LE PDG FUIT - François Ruffin. RUFFIN : "LE PARLEMENT EST NU !" (Bourdin Direct) Francesca Bellettini, la femme qui valait 1 milliard. A la tête de Saint Laurent, l’Italienne a fait grimper le chiffre d’affaires de la griffe française jusqu’à 1,22 milliard d’euros en 2016.

Francesca Bellettini, la femme qui valait 1 milliard

LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Caroline Rousseau Francesca Bellettini fait figure d’exception. Même au sein d’une entreprise comme Kering, qui a mis la parité au cœur de ses ressources humaines et de son discours, elle est la seule femme à la tête d’une marque de mode. Et pas n’importe laquelle. Saint Laurent est l’une des pépites du pôle luxe de François-Henri Pinault, seul trésor français du groupe à avoir intégré le peloton de tête de ses « super vendeurs » aux côtés des italiens Gucci (4,37 milliards d’euros de chiffre d’affaires) et Bottega Veneta (1,17 milliard). Alors que les équipes peaufinent les détails du prochain défilé, prévu mardi 28 février, premier jour de la Fashion Week à Paris, et qui dévoilera la deuxième collection du directeur artistique Anthony Vaccarello, la santé financière de la griffe est au beau fixe.