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Guerre

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Syrie : ces « casques blancs » qui « écoutent » les bombes. Secouristes, ambulanciers, pompiers volontaires, cameramen improvisés… Les « casques blancs » incarnent avec héroïsme une société civile syrienne active mais occultée.

Syrie : ces « casques blancs » qui « écoutent » les bombes

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Cécile Hennion Et s’il subsistait une lueur d’espoir dans le vaste cimetière qu’est devenue la Syrie ? Le régime syrien bombarde Daraya pendant une opération humanitaire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant) Ils s’attendaient à recevoir de l’aide humanitaire.

Le régime syrien bombarde Daraya pendant une opération humanitaire

Ce devait être le premier convoi des Nations unies et de la Croix-Rouge à entrer dans leur ville depuis trois ans et demi. Dans l’est de la RDC, « une vie de guerres pour rien » Dans son village reculé du Nord-Kivu, Lewis raconte ses années de combat au sein de groupes armés multiples et parfois ennemis.

Dans l’est de la RDC, « une vie de guerres pour rien »

Seul son fils de 7 ans le retient encore de retourner se battre. Lewis a 40 ans. Il aime le foot, les filles et la guerre. Sa voix est douce, son sourire délicat et ses manières distinguées. Toute sa vie ou presque, il a porté les armes et combattu sur les collines et les hauts plateaux du Nord-Kivu. L’UE s’inquiète de la « rupture flagrante du cessez-le-feu » en Ukraine. Malgré la trêve signée le 29 décembre 2016, sept soldats ukrainiens ont été tués et neuf autres blessés ces deux derniers jours.

L’UE s’inquiète de la « rupture flagrante du cessez-le-feu » en Ukraine

Au vu du regain de violences entre forces de Kiev et rebelles prorusses dans l’Est séparatiste de l’Ukraine, le Service européen pour l’action extérieure (SEAE, un organe institutionnel de l’Union européenne) a dénoncé, mardi 31 janvier, une « rupture flagrante du cessez-le-feu » et demandé l’arrêt de ces combats. « Les combats intenses autour d’Avdïvka ces derniers jours, impliquant des tirs lourds d’obus avec des armes interdites et causant un nombre important de victimes, sont une rupture flagrante du cessez-le-feu tel que stipulé dans les accords de Minsk », a estimé cet organe dans un communiqué.

Depuis dimanche, les combats ont causé la mort d’au moins treize personnes, dont plusieurs civils près d’Avdïvka, une ville située à dix kilomètres au nord de Donetsk et contrôlée par les forces de Kiev. . « Combats en continu » Syrie : le régime s’empare d’une région stratégique proche de Damas. Les rebelles syriens ont perdu le contrôle de la zone de Wadi Barada, cruciale pour l’approvisionnement en eau.

Syrie : le régime s’empare d’une région stratégique proche de Damas

Les rebelles syriens ont enregistré une ouvelle défaite dans une zone cruciale pour l’approvisionnement en eau de Damas. Après plus d’un mois de combats, l’armée du président Bachar Al-Assad a repris, dimanche 29 janvier, la région de Wadi Barada, qui lui échappait depuis 2012. Les insurgés, qui subissent échec après échec dans cette guerre, ont commencé à quitter les lieux par centaines.

Wadi Barada est située à 15 kilomètres au nord-ouest de Damas. Les pourparlers d’Astana sur le conflit syrien ravivent les combats entre groupes rebelles. Si le cessez-le-feu « officiel » est censé être consolidé, les affrontements se sont intensifiés entre rebelles modérés et djihadistes.

Les pourparlers d’Astana sur le conflit syrien ravivent les combats entre groupes rebelles

Les pourparlers d’Astana (Kazakhstan) sur la Syrie, coorganisés par la Russie et la Turquie, se sont achevés mardi 24 janvier sur un double résultat : le premier, d’ordre diplomatique, est la déclaration, dans laquelle ces deux pays, ainsi que l’Iran, s’engagent à consolider le fragile cessez-le-feu décrété fin décembre, dans la foulée de la reprise d’Alep-Est par les forces gouvernementales. Le second, d’ordre militaire, est la reprise des affrontements entre rebelles modérés et djihadistes, dans les provinces d’Idlib et d’Alep, au nord-ouest, et leur brusque intensification, à un niveau jamais vu depuis trois ans. La communauté internationale « horrifiée » par les bombardements à Alep. Plus de 90 civils ont été tués en cinq jours dans un nouvel assaut contre la deuxième ville de Syrie.

La communauté internationale « horrifiée » par les bombardements à Alep

Tous les hôpitaux sont désormais hors service. Les Etats-Unis et l’Organisation des nations unies (ONU) ont dénoncé samedi 19 novembre la violence des bombardements qui ont visé des hôpitaux dans les quartiers rebelles de la ville syrienne d’Alep, mettant en garde Damas et Moscou contre les conséquences de tels actes. Alep, chronique d’une révolution impossible. La révolte d’Alep a commencé une belle journée de printemps par des chants, des pas de danse et des slogans insolents.

Alep, chronique d’une révolution impossible

Sur le campus de l’université, le 17 mai 2012, la venue d’un groupe d’observateurs des Nations unies a provisoirement éloigné les chabihas, les hommes de main du régime Assad. Leur descente, deux semaines plus tôt, dans les dortoirs en ébullition s’était conclue par la mort de quatre étudiants, dont un défenestré. Des centaines de jeunes profitent de l’aubaine pour se rassembler sur le parvis et entonner l’hymne des révolutions arabes : « Al-chaab, yourid, izqat al-nizam » (« le peuple veut la chute du régime »). Pendant une petite heure, avant que des jets de gaz lacrymogène ne renvoient les frondeurs dans leur chambre, un parfum d’insoumission ­jamais vu flotte sur l’établissement. Le drone piégé, nouvelle arme psychologique de l’Etat islamique. Un rapport détaille comment un drone a explosé en octobre 2016, blessant grièvement deux soldats français près de Mossoul, en Irak.

Le drone piégé, nouvelle arme psychologique de l’Etat islamique

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Philippe Rémy (Johannesburg, correspondant régional) Le gros oiseau ventru en polystyrène, aux ailes courtaudes entourées de Scotch gris, est tombé du ciel au nord de Mossoul. A Mossoul, des civils saluent la fin du règne de l’EI, sans illusion pour leur avenir. Les habitants hésitent entre fuir, au risque de perdre leur maison, ou rester, piégés entre les raids aériens occidentaux, les roquettes djihadistes et les soldats irakiens lancés à l’assaut de la ville.

A Mossoul, des civils saluent la fin du règne de l’EI, sans illusion pour leur avenir

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Rémy Ourdan (Mossoul (Irak), envoyé spécial) L’ONU vote une résolution humanitaire sur la Syrie. Quels seront les effets politiques et pratiques du texte du Conseil de sécurité censé faciliter l’évacuation des rebelles et des civils d’Alep-Est ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant) et Marc Semo Le Conseil de sécurité des Nations unies, paralysé ces derniers mois par les veto à répétition de la Russie, a adopté, lundi 19 décembre, à l’unanimité de ses quinze membres, un texte proposé par la France, destiné à faciliter l’évacuation des rebelles et des civils d’Alep-Est.

La résolution 2328 appelle au déploiement « immédiat » d’observateurs de l’ONU et d’autres organisations pour superviser et sécuriser le transfert de ces populations hors de la métropole syrienne, sur le point d’être intégralement reconquise par les forces pro-gouvernementales. 17 000 civils évacués Lire aussi : Syrie : la bataille d’Alep en 26 cartes Pourparlers au point mort Le ralliement de la Russie à ce texte amorce-t-il un tournant ? Syrie : l’évacuation des civils et des combattants d’Alep en cours. Près d’un millier de personnes sont sorties de la ville. Dans une vidéo, le président syrien, Bachar Al-Assad, a revendiqué la « libération » de la cité. Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | • Mis à jour le Selon plusieurs sources, militaire et médicale, les premiers civils et combattants d’Alep ont été évacués, jeudi 15 décembre, et sont arrivés en territoire rebelle. « L’opération d’évacuation a concerné 951 personnes, dont plus de 200 rebelles, ainsi que 108 blessés parmi lesquels des insurgés », a rapporté un haut responsable militaire.

Lire aussi : Syrie : Bachar Al-Assad revendique la « libération » d’Alep. Syrie : les Russes sont-ils les nouveaux maîtres du jeu ? @zappette attend vos questions pour ce soir ! #28min. La tragédie syrienne, « tombeau » des Nations unies. Le Conseil de sécurité doit se prononcer sur le déploiement d’observateurs à Alep pour superviser les évacuations et l’assistance humanitaire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie Bourreau (New York, Nations unies, correspondante) et Marc Semo Du début de la crise syrienne à la tragédie d’Alep, l’échec des Nations unies est total et patent.

Cet échec, c’est d’abord celui des Etats membres. Depuis le mois de juillet et le début du siège imposé aux quartiers rebelles, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni quasiment chaque semaine autour de la fameuse table en forme de fer à cheval. Sous le titre très général de « situation au Moyen-Orient », les cinq membres permanents, disposant du droit de veto, et les 10 membres non permanents, ont écouté l’horreur « de cette descente vers l’abîme » selon les mots de l’ambassadeur français, François Delattre, pour qui le conflit syrien est « la pire tragédie humanitaire du XXIe siècle ».

Des passes d’armes hebdomadaires Ces passes... Manifestations de soutien aux civils d’Alep dans plusieurs villes de France. Plus de 2 000 personnes se sont rassemblées, samedi, à Lyon, Lille, Strasbourg, Marseille et Paris, pour dénoncer le sort réservé aux personnes piégées dans le dernier bastion rebelle de la ville. Plus de 2 000 personnes se sont rassemblées, samedi 17 décembre, dans plusieurs villes de France en soutien aux civils d’Alep ; 40 000 habitants seraient toujours piégés dans le dernier quartier rebelle, alors que son évacuation est suspendue depuis vendredi.

A Lille, la préfecture a recensé plus de 600 manifestants. Pendant le rassemblement, des messages de soutien aux habitants d’Alep ont été inscrits sur un grand tableau blanc, non loin de faux poupons ensanglantés symbolisant les exactions du régime syrien. « On est en train de supplier la communauté internationale pour qu’elle dise à la Russie d’arrêter de tuer mon peuple ! », s’est exclamée, dans un microphone, une enseignante syrienne réfugiée en France. Alep : les évacuations suspendues, incertitude sur le nombre de civils encore bloqués.

L’évacuation des civils et des rebelles se fait dans la plus grande confusion, certains convois étant bloqués par des milices chiites qui réclament de nouvelles conditions pour un cessez-le-feu. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le L’évacuation des civils et des rebelles de la ville d’Alep vers des territoires contrôlés par les insurgés en Syrie, qui s’était poursuivie dans la nuit et avait repris vendredi 16 décembre au matin, a été interrompue aux alentours de 11 heures (heure locale, 10 heures à Paris). Plusieurs convois quittant Alep sont bloqués par des milices chiites. A Alep, avant la chute, la confusion autour de l’évacuation des civils. Alep, un tournant majeur dans la guerre civile syrienne. En perdant Alep, la rébellion se retrouve expulsée de la « Syrie utile », l’axe nord-sud qui relie les principales villes du pays, et risque d’être cantonnée à une guérilla rurale.

Le régime triomphe mais il est loin d’avoir retrouvé sa légitimité. En Syrie, Alep en passe de tomber aux mains du régime de Bachar Al-Assad. L’organisation Etat islamique entre à nouveau dans Palmyre. Alep : l’ONU demande la fin du carnage, discussions russo-américaines. Syrie - Liban : le Hezbollah, machine de guerre. Depuis son entrée en guerre aux côtés de Bachar Al-Assad en Syrie – officielle en 2013 –, l’organisation chiite libanaise armée a pris de l’envergure. Le « Parti de Dieu » n’est plus seulement l’acteur militaire le plus puissant du Liban. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laure Stephan (Beyrouth, correspondance) et Cécile Hennion Jamais le Hezbollah ne s’était livré à pareille démonstration de force. Sur le front de Mossoul, une bataille rue par rue contre l’organisation Etat islamique. En Syrie, la Russie prépare déjà l’après-Alep. L’armée syrienne annonce la prise de contrôle de la vieille ville d’Alep, les rebelles demandent une trêve. Libye : l’Etat islamique vaincue à Syrte, après six mois de combats.

Dans l’est d’Alep : « On ne demande rien d’impossible, seulement d’arrêter le massacre » Syrie : à Alep, un carnage parmi les civils en fuite. Russes et rebelles mènent des tractations secrètes à Ankara pour sauver Alep. Syrie : à Alep, la percée décisive des forces pro-Assad. Les commandos français de plus en plus exposés à l’étranger. Alep subit ses plus violents bombardements d’artillerie depuis deux ans. Irak : à Mossoul, la menace d’un chaos humanitaire. Irak : au sud de Mossoul, l’EI recule avec les civils. Syrie : Ayrault dénonce les raids du régime sur Daraya lors de l’arrivée d’aide humanitaire.

En Syrie, la trêve déjà compromise quelques heures avant son entrée en vigueur. François Burgat : « En Syrie, la posture des Occidentaux face à Daech est celle du taureau devant la muleta » « A Alep, les gens ont décidé de se battre jusqu’au bout » Aux portes de Mossoul, les forces spéciales irakiennes piaffent d’impatience. La trêve humanitaire achevée, les combats reprennent à Alep. A Alep, les rebelles déclenchent une bataille de grande ampleur. Aux portes de Mossoul, les forces irakiennes cherchent à déboussoler celles de l’EI. Le sort des civils, enjeu de la reconquête de Mossoul. Syrie : la Russie nie être à l’origine de la frappe qui a tué 22 enfants. Les forces irakiennes sont entrées dans Mossoul, mais le plus dur reste devant elles.

A dix kilomètres de Mossoul, la lente avancée des forces antiterroristes irakiennes. Les démineurs irakiens en première ligne de la bataille de Mossoul. Avec les combattants kurdes aux abords de Mossoul, capitale irakienne de l’Etat islamique. Yémen : la coalition saoudienne bombarde une cérémonie funéraire en plein cœur de Sanaa. La défiance s’accroît entre les Etats-Unis et la Russie. Les Etats-Unis reconnaissent avoir frappé par erreur une position de l’armée syrienne.

Syrie : annulation des consultations à l’ONU, sérieux accrocs dans la trêve. Les forces irakiennes avancent vers Fallouja, bastion de l’Etat islamique depuis 2014. Irak : quels sont les enjeux de la bataille de Fallouja ?