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Les comportements addictifs liés à l'usage du numérique.

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Les comportements addictif liés à l'usage du numérique. Les comportements addictifs liés à l'usage du numérique. Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? 1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Guy Almes selon laquelle il y a trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau »52(*) est particulièrement vérifiée chez les adolescents. Pour un certain nombre d'entre eux, la navigation sur Internet ou les jeux (notamment en ligne) sont devenus une drogue dont ils ne peuvent plus se passer. Si selon les psychanalystes, aucune technologie ne porte en elle-même d'effet addictogène, l'addiction ne pouvant être générée que par une pratique particulière de l'objet en cause, liée à d'autres facteurs complexes (situation du sujet, environnement familial, contexte social...), la cyberdépendance semble prendre de l'importance. 6 à 8 % des internautes seraient ainsi dans l'usage excessif ou dépendant du réseau informatique.

Les raisons de cette addiction ne sont pas forcément bien décryptées. Selon M. . * 52 « There is three kinds of death in this world. La cyberdépendance. Internet est devenu un outil grand public incontournable, des plus jeunes aux personnes âgées, il intéresse maintenant tout le monde. Communiquer avec des proches, s’informer, faire des achats en ligne, trouver des films et des morceaux de musique, jouer en réseau. Quoi de plus banal ? Comment nos « clics » de souris sur internet peuvent-ils devenir dangereux pour notre équilibre ? Qu’est-ce que la cyberdépendance ? Certains d’entre nous développent des dépendances au fait de se connecter sur internet, ils ne peuvent plus s’empêcher de « se coller » devant leurs écrans, à n’importe quelle heure et à n’importe quel prix. Quels sont les dangers ? Comme pour les autres sortes de dépendances existantes, les conséquences négatives dues au comportement incontrôlable et répétitif ne tardent pas à arriver, et malheureusement, elles touchent plusieurs domaines de la vie.

Prenons l’exemple d’un adolescent de 16 ans, Julien, qui se passionne pour les jeux-vidéos depuis son jeune âge. Quand réagir ? La cyberdépendance : un objet pour les sciences de l'information et de la communication. La cyberdépendance, objet relativement « nouveau » en sciences de l’information et de la communication, est en fait plutôt ancienne au regard de l’histoire de l’Internet grand public. Pour en donner une définition, il s’agit d’un trouble psychologique entraînant un besoin obsessionnel d’utiliser Internet (au sens large).

L’expression « addiction à Internet » fut employée pour la première fois par la psychologue américaine Kimberly Young, lors d’un colloque de l’American Psychological Association (APA), à Toronto, en 1996. Mais déjà, en 1945, bien avant l’avènement de la communication réseautique, le médecin et psychanalyste autrichien Otto Fenichel (Fenichel, 1987) soulevait le premier la notion d’une toxicomanie sans drogue. Ses travaux théoriques seront d’ailleurs repris largement, une cinquantaine d’années plus tard, par le psychiatre Marc Valleur (Valleur et Matysiak, 2003). Notes section 1. La cyberdépendance - TPE. Notes section 2. Addiction, concentration, performances… ce que l’on sait (ou pas) des effets du smartphone. La recherche est encore balbutiante sur les effets de l’hyperconnexion aux smartphones, un phénomène récent à l’échelle de l’histoire de l’humanité.

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Céline Mordant Il y a dix ans, le 9 janvier 2007, le patron d’Apple, Steve Jobs, présentait le premier iPhone. Depuis, le « téléphone intelligent » s’est imposé dans notre quotidien, dans nos poches, nos mains. On l’éteint rarement, on ne le quitte plus… Aurait-il refaçonné notre façon de penser ?

Que disent les neurosciences des effets de cette hyperconnexion sur notre cerveau ? Dans le flot des études et publications parfois contradictoires qui dressent soit une inquiétante liste des dégâts, soit une ode très optimiste aux facultés d’adaptation de l’être humain, difficile de s’y retrouver. La recherche est encore balbutiante sur les effets d’un phénomène encore récent à l’échelle de l’histoire de l’humanité. Peut-on devenir dépendant à son smartphone ? Le téléphone portable rend-il plus performant ? Digital detox, le jeûne des hyperconnectés.

Pour répondre au malaise généré par une connexion permanente, centres de thalasso et hôtels spa ont ajouté le sevrage numérique à leur menu. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Catherine Rollot Avant de plonger dans l’inconnu, son réflexe a été de lire un dernier mail. Un geste dérisoire puisqu’il ne pourrait pas y répondre. Puis, il a déposé ses armes numériques dans un délicat pochon orné d’un ruban bleu. A l’accueil du très chic Vichy Spa Hôtel Les Célestins, dans l’Allier, le personnel a consigné le précieux paquet dans le coffre-fort de l’établissement. A côté des bijoux, montres de luxe et liquidités entreposés par la clientèle fortunée, le trésor d’Eric Chesnel – un ordinateur portable et un smartphone somme toute banal –, 48 ans, n’avait rien d’extravagant.

Prendre du recul par rapport à une « addiction » aux mails qui brouille les frontières entre sa vie professionnelle et sa vie privée, c’est l’objectif d’Eric Chesnel. Se ménager des mises à distance. Notes section 3.