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Donner un prix à la nature?

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Préservez la nature en lui donnant un prix ? PAr J. Gadrey

Report_vFr.pdf. TEEB. World Bank Launches New Global Partnership to “Green” National Accounts. Nagoya, Japan, October 28, 2010 – The World Bank today announced a new global partnership that will give developing countries the tools they need to integrate the economic benefits that ecosystems such as forests, wetlands and coral reefs provide, into national accounting systems.

The goal is to introduce the practice of ecosystem valuation into national accounts at scale so that better management of natural environments becomes “business as usual”. Speaking in Nagoya, Japan at the Convention on Biological Diversity meeting, World Bank Group President Robert B. Zoellick said the alarming loss of biological diversity around the world can be partly attributed to the lack of proper value being placed on ecosystems and the services they provide. He said the new Partnership can provide the “missing information” on a country’s “natural capital” to guide leaders in decision-making.

The initial five-year pilot will: Contacts: C’est combien ? « Blog PS Rhône-Alpes. La Nature n'a pas de prix (mais une immense valeur !) Pour de nombreuses entreprises, l’objectif de la prochaine conférence sur la biodiversité à Nagoya (Japon), est d’obtenir une généralisation des mécanismes de compensation pour la biodiversité et éviter ainsi de remettre en cause leur stratégie de développement économique. L’enjeu n’est donc pas tant de protéger la planète, que de sauver le capitalisme en le ripolinant en vert. L’économie, plus aveugle que jamais, entend transformer les ressources naturelles en de quelconques objets financiers. Le monde officiel prépare deux rendez-vous importants. Du 18 au 29 octobre, à Nagoya (Japon), aura lieu un énième sommet sur la biodiversité.

Préparé par un « machin » de plus, au nom totalement incompréhensible : la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP-10). Le mois suivant, du 29 novembre au 10 décembre, ceux qui ont tragiquement échoué à parler de la crise climatique en décembre 2009, à Copenhague, remettent le couvert. Ruée vers le carbone. "La nature n'a pas de prix, et de toute façon, on ne sait pas le calculer" 1 hectare de forêt française, 950 euros par an. Les services rendus par les abeilles dans le monde, 2 milliards de dollars par an. Ce sont les résultats de quelques calculs récents qui tentent de chiffrer la valeur des services rendus par la nature.

Les hommes ont toujours eu recours à ces services pour se nourrir, se chauffer, fabriquer des matériaux, s'abriter, etc. L'avènement de la révolution industrielle n'y a rien changé. Avec l'ère des loisirs est apparue une nouvelle façon de la « consommer » : randonnée, ski, montagne, rafting, etc. Mais cette méthode consistant à attribuer à la nature une valeur monétaire a ses détracteurs, car elle repose sur le principe de la compensation, qui permet de reconstituer ailleurs la nature détruite ici. Le prix de la nature (scientifiques) Quel est le prix d'un lac, d'une forêt ou d'une vue sur un espace vert?

Une étude présentée jeudi au Royaume-Uni, la première de cette ampleur, s'est efforcée d'estimer la valeur des richesses offertes par la nature, en évaluant leur bénéfice pour l'économie et la société. "Nous avons jusqu'à présent pris comme acquis ce que nous donnait la nature, sans comprendre que les services qu'elle nous rend ont un prix et que si nous la détruisons, cela nous coûtera très cher", a expliqué sur la BBC la ministre de l'Environnement Caroline Spelman, en commentant ce rapport commandé par le gouvernement. Plusieurs pays ont déjà tenté de mesurer la valeur économique de certains biens naturels comme les forêts, mais c'est la première fois qu'une étude d'une telle ampleur est conduite, a-t-elle fait valoir, assurant que le gouvernement en tiendrait compte dans ses choix futurs. Biens communs, biens publics et propriété. Arton674-d083a-9aded. La_nature_mise_a_prix.

« Donner un prix à la nature, c'est dire que les forêts ont plus de valeur mortes que vivantes » Depuis le milieu des années 2000, émerge un véritable marché de la biodiversité, sur le le modèle du marché carbone, grâce notamment aux institutions internationales. En 2008, les ministères de l’environnement du G8 ont ainsi commandé au banquier de la Deutsche Bank, Pavan Sukhdev, un Rapport sur « l’économie des écosystèmes et de la biodiversité ». Ce rapport a stimulé le lancement en octobre 2010 du partenariat piloté par la Banque mondiale baptisé « WAVES », qui vise à « promouvoir le développement durable en garantissant l’intégration de la valeur des ressources naturelles dans les comptabilités nationales utilisées pour mesurer et planifier la croissance économique ».

Ces démarches visent à donner un prix à ce qui de la valeur. Achim Steiner, directeur exécutif du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement) résume ainsi : « s’il se trouve, dans votre économie, quelque chose que vous ne valorisez pas, cette chose n’a aucune valeur par essence ». Donner un prix à la nature pour mieux la protéger ? LE MONDE pour Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laurence Caramel A l'occasion de la Conférence des Nations unies sur la diversité biologique qui se tient à Nagoya (Japon) jusqu' au 29 octobre, l'économiste indien Pavan Sukhdev a présenté, mercredi 20 octobre, les conclusions de son étude sur "l'économie de la biodiversité et des services écosystémiques".

Ce travail avait été commandé par l'Union européenne en 2008, avec l'ambition de chiffrer – comme l'avait fait le rapport Stern en 2006 pour le changement climatique – le coût que fait peser à terme sur l'économie mondiale l'absence de politique ambitieuse de protection de la biodiversité. Alors même que les scientifiques considèrent que la disparition des espèces se produit actuellement à un rythme de 100 à 1 000 fois plus élevé. Le rapport Sukhdev ne livre pas une équation globale du "prix de la nature" qu'il faudrait intégrer dans les équations économiques pour que soit tenu compte de cet actif naturel aujourd'hui négligé.