background preloader

Egalité hommes-femmes

Facebook Twitter

Les remarques et blagues sexistes sont toujours d'actualité au bureau. Que ce soit en privé, en public, sur le ton de la plaisanterie ou plus sérieusement, le sexisme est toujours monnaie courante en entreprise, selon un sondage réalisé par LH2. «Ma chérie», «ma cocotte», ou «ma poulette»... Des qualificatifs sexistes qui sont employés chaque jour en entreprise, tous secteurs et toutes hiérarchies confondues. Si les tentatives sont nombreuses en matière de répliques à ces petites remarques sexistes, il est bien difficile de faire oublier ces habitudes assimilés à des «traditions» dans le milieu professionnel. Un récent sondage de LH2 chiffre bien cette» résistance: sur 8063 salariées interrogées, 69% affirment qu'elles ont déjà été apostrophées d'un «ne fais pas ta blonde!»

«Ce genre de remarques et expressions sexistes font partie intégrante de la vie d'entreprise! Ce sexisme est présent dans la totalité des entreprises, avec certains «pics» selon le secteur. EN IMAGES. Ces pubs sexistes que l'on ne verra plus - Femmes dans la société - La Parisienne. SONDAGE EXCLUSIF. Publicités sexistes : les Français les réprouvent... mais ne les voient pas. SEXISME - Une femme nue dans une douche pour vanter les mérites d’un savon... Une publicité mettant en scène une mère de famille pour faire vendre un aspirateur... “Un” patron forcément accompagné d’”une” secrétaire.... Si vous êtes énervé(e) rien qu’à l’énumération des ces clichés, c’est normal: vous êtes comme presque trois-quart des Français, qui, selon un sondage du Laboratoire de l’Égalité et de Mediaprism publié en exclusivité sur Le HuffPost à quelques jours de la Journée de la femme, jugent “intolérables” ou “énervantes” les publicités sexistes.

Le hic? La plupart des personnes interrogées ne savent pas reconnaître les stéréotypes qu’elles véhiculent... Car lorsqu’on leur montre cinq visuels (publicités...ou images utilisées dans la presse écrite) où ces stéréotypes sont représentés, beaucoup de Français ne sont pas à même de les identifier comme tels: “seule une minorité relève spontanément des éléments sexistes”, précise l’étude. Plus facile donc de critiquer que de pratiquer!

Femmes dans les médias : peut vraiment mieux faire. La BBC a réussi un joli coup médiatique en annonçant, fin mars 2013, la création de son Expert Women Database (une base de données d’expertes) associée à sa propre chaîne YouTube. Les 60 expertes, que compte actuellement ce répertoire, sont passées par la BBC Academy où leur a été dispensé un media training en vue d’interventions futures dans les médias. Car l’objectif de cette initiative est bien de promouvoir le recours aux expertes dans les médias et pas seulement dans les domaines traditionnellement dévolus aux femmes (maternité, enseignement, mode, culture…). Parmi les femmes mises en avant par la BBC on trouve des spécialistes de l’économie, du crowdfunding, des ingénieurs, des historiennes, des analystes politiques, etc. Les 60 expertes de la Women Expert Database de la BBC [1] en tant que professionnelles des médias mais aussi en tant qu’intervenantes sur des sujets d’actualité dans ces mêmes médias.

Pas assez de femmes visibles dans les médias ? [4]. Le Pariteur. Les femmes et le numérique, les clichés ont la vie dure. 01Business le 12/11/13 à 13h10 Quelle place pour les femmes dans les métiers du numérique ? Pour répondre à cette question, le Cigref et l’Association Française des Managers de la diversité (AFDM) ont scruté les pratiques de gestion de ressources humaines associées à ce secteur pour en tirer un livre blanc. Déjà maintes fois énoncé, le constat de la sous-représentation des femmes se confirme et s’accentue même. Le désintérêt des jeunes filles pour le numérique est «énigmatique » Pour les rapporteurs, ce phénomène de désintérêt est «énigmatique ». « S’il est attesté que les filles réussissent mieux leurs parcours scolaires secondaires que les garçons et que toutes les filières d’études supérieures se sont, en large partie féminisées ; le domaine des sciences et singulièrement celui des sciences appliquées résiste durablement à cette tendance. » Comment expliquer alors la forte féminisation des ingénieurs en informatique dans les pays émergents (Asie, Europe de l’Est…) ?