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Société

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Pour l’abolition de l’animal-esclave, par Gary L. Francione (Le Monde diplomatique, août 2006) Selon le ministère américain de l’agriculture, les Etats-Unis, à eux seuls, abattent plus de huit milliards d’animaux par an destinés à l’alimentation ; chaque jour, plus de vingt-deux millions d’entre eux sont sacrifiés dans les abattoirs américains, c’est-à-dire plus de neuf cent cinquante mille par heure, seize mille par minute ! Malgré les progrès effectués ces dernières années, ils continuent d’être maintenus dans des conditions d’élevage intensif effrayantes, mutilés de diverses manières, sans produit antidouleur, transportés sur de longues distances tassés dans des conteneurs exigus et insalubres, pour être finalement exécutés dans les cris, la puanteur et la saleté d’un abattoir. Les animaux sauvages ne sont guère logés à meilleure enseigne.

Aux Etats-Unis, environ deux cents millions sont, chaque année, victimes de la chasse. Des millions sont également utilisés pour la recherche biomédicale et l’essai de nouveaux produits. Cent mille litres d’eau pour un kilo de viande. Medialogues 20140802 standard sequence 2 063324ac 8c81 4c68 85a3 474b25c68c5e 128k. Medialogues 20140816 standard sequence 2 f89b80a5 a99a 448d bb69 97a3ecc688d6 128k.

Vaccins

Addiction. Innovations santé. Transclasses, ils échappent à leur destin social. Issus d’un milieu populaire, ils connaissent des ascensions sociales fulgurantes. Leur trajectoire résulte-t-elle de leur seul mérite ou de la combinaison de certains facteurs déterminants ? Une philosophe et un sociologue rouvrent l’enquête. Des fils d’ouvriers qui deviennent patrons, des filles d’agriculteurs professeures d’université, des enfants de femmes de ménage qui percent dans la littérature, le journalisme ou le spectacle… Nous en connaissons tous. Ces trajectoires ont beau être singulières et admirables, elles n’en demeurent pas moins fréquentes et leur fréquence même semble contrarier le schéma bourdieusien de la « reproduction sociale ». Article de 5072 mots.

Nous avons des obligations morales envers les animaux. Il faut manger cinq fruits et légumes par jour, faire du yoga, arrêter la clope, boire avec modération. Voire pas du tout, si l’on tient à conduire. Sauf qu’il ne faut pas conduire, parce qu’il ne faut pas polluer. Et maintenant, il faudrait arrêter la viande? En bon libéral, je suis d’avis que chacun fasse ce que bon lui semble, tant qu’il ne nuit qu’à lui-même. Si ce n’est le poulet. Comme nous, et contrairement aux plantes, les animaux sont doués de sensations, de désirs et d’émotions.

Les animaux sont les sujets d’une vie, qui peut se dérouler de façon plus ou moins heureuse. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il est injuste de séquestrer, d’exploiter et de tuer un être humain? Vous êtes-vous déjà demandé combien d’êtres sentients sont séquestrés, exploités et abattus chaque année pour la viande? Soixante-cinq milliards*. Une quantité telle qu’il est difficile de se la représenter. Soit, mais ne sommes-nous pas des omnivores? Ni à un lion. Le «jeune-de-banlieue» mange-t-il les enfants ? Le «jeune-de-banlieue», c’est l’ogre des temps modernes. Arabe mal rasé de 15-35 ans vêtu d’un survêtement à capuche, il se promène avec un cocktail Molotov dans une main et une kalachnikov dans l’autre. Il fume du shit dans les cages d’ascenseur, il brûle des voitures ; il gagne sa vie grâce à des trafics de toutes sortes et en fraudant les allocations sociales. Sa sexualité consiste à violer les filles en bande dans des caves ; sa spiritualité, à écouter les prêches djihadistes de l’«islam-des-banlieues», dans des caves également.

Il hait la France, l’ordre, le drapeau, et bien sûr, il déteste les Français (comprendre : «les Blancs»). Il aime le jihad et l’islamisme. Cette description correspond autant aux vrais jeunes des banlieues que le célèbre beauf à béret, avec baguette sous le bras, accordéon et litron de rouge, est représentatif du Français moyen. Loin du monochrome absurde du monstrueux «jeune-de-banlieue», la réalité tient plutôt du tableau impressionniste. Non, la France et l'Allemagne ne sont pas des pays d'immigration massive. Concernant les nouveaux arrivants, la France et l’Allemagne ont accueilli en 2012 respectivement l’équivalent de 0,41 et 0,49 % de leur population totale. Des chiffres proches de ceux du Royaume-Uni ou de l’Italie, mais qui sont bien inférieurs à la moyenne des pays développés (rassemblés au sein de l’Organisation de coopération et le développement économiques, OCDE), ou plus encore à des pays comme la Suède ou la Suisse.

Mais qu'en est-il du « stock », c'est-à-dire du nombre d'immigrés présents sur le territoire ? Cette fois, France et Allemagne sont plutôt dans le haut du classement, même si les deux pays restent devancés par des pays comme l’Espagne, la Suède ou la Suisse. Cela traduit le fait que l’Allemagne et la France sont des grands pays d’immigration depuis longtemps. Medialogues 20150815 standard un ami qui vous veut trop de bien 1a1debbb e9c6 4d1d ac45 c96901028624 128k.