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Des gens très bien

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Alexandre Jardin: «La sortie d'un déni se passe toujours douloureusement» Des gens très bien" Vichy : Alexandre Jardin r??crit son grand-p?re en salaud absolu. L’écrivain dresse le portrait d’un collabo impliqué dans la rafle du Vél d’Hiv.

Vichy : Alexandre Jardin r??crit son grand-p?re en salaud absolu

Polémique. C’est entendu, les enfants de collabos ont un lourd héritage à traîner. Mais ceux qui écrivent, suffisamment nombreux pour constituer un véritable sous-genre français de la littérature de la Shoah, doivent parfois subir les jugements assassins des historiens et autres critiques. Après Ramon de Dominique Fernandez unanimement salué l’année dernière, « Des gens très bien » du romancier à succès Alexandre Jardin consterne.

Dans ce récit, l’écrivain – systématiquement qualifié de « gentil » par la presse – se penche sur le passé de son grand-père, Jean Jardin, directeur de cabinet de Pierre Laval d’avril 1942 à octobre 1943. L’ouvrage d’Alexandre Jardin tourne principalement autour de cette date : puisque Jean Jardin était proche de Pierre Laval à cette période, il est inimaginable qu’il n’ait pas su ce qu’il allait advenir des 13 000 personnes arrêtées puis, pour la quasi-totalité, déportées. Interview de Jean-Pierre Azéma sur Alexandre Jardin et Vichy. Dans ses remerciements, votre ancien élève de Sciences po Alexandre Jardin écrit que vous l'avez "aidé à mieux baliser les repères historiques".

Interview de Jean-Pierre Azéma sur Alexandre Jardin et Vichy

Concrètement ? J'ai lu et amendé le manuscrit qui m'a été soumis, comme je l'aurais fait de tout texte sur la période. Comme nombre d'ouvrages de non-historiens, il péchait par des approximations sur des sujets difficiles à traiter et qui ne souffrent aucune erreur. Ainsi en est-il des rafles de l'année 1942. Le terme le plus piégé était celui de "Kollabo" mis à toutes les sauces, sans que le lecteur puisse faire le distinguo - qui vaut en tout cas jusqu'à la fin de 1943 - entre les Vichyssois de stricte obédience, tenants de la collaboration d'Etat, et les "collaborationnistes", partisans d'une collaboration tous azimuts, y compris militaire.

Les cinq titres en lice pour le grand prix RTL-Lire. Alexandre Jardin. Genre : Littérature française date de naissance :14 Mai 1965 Qui dit que je suis fou, ne l'a jamais été d'amour Biographie Alexandre Jardin Alexandre Jardin suit les traces de son père, disparu en 1980, en se lançant dans l'écriture après avoir obtenu son diplôme de Sciences Politiques.

Alexandre Jardin

Alexandre Jardin. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Alexandre Jardin

Alexandre Jardin, né le à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain et un cinéaste français[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Son père est Pascal Jardin (1934-1980), écrivain et scénariste, dit le Zubial. Son grand-père est Jean Jardin (1904-1976), dit le Nain Jaune, homme politique, directeur de cabinet de Pierre Laval sous le régime de Vichy. Il a deux frères, dont le réalisateur Frédéric Jardin et une demi-sœur. Il a été chroniqueur littéraire pour Canal+ dans l'émission Nulle part ailleurs (avec Philippe Gildas et Antoine de Caunes). En tant qu'écrivain, ses principaux thèmes sont l'amour à la Feydeau et la pédagogie. En 1999, il est à l'origine de la création de l'association Lire et faire lire avec le journaliste Pascal Guénée. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales.

Jean Jardin 1904-1976 Une éminence grise sur le forum "Livres de guerre" Lorsque j'ai aperçu ce livre dans le rayon d'une bibliothèque je me suis souvenu du livre de Alexandre Jardin " Le roman des Jardin".

Jean Jardin 1904-1976 Une éminence grise sur le forum "Livres de guerre"

J'ai donc voulu en savoir plus sur ce fameux grand-père qui avait été directeur de cabinet de Laval. Je n'ai pas été déçu par cette biographie de Pierre Assouline, j'avais lu auparavant celle de Hergé. J'ai appris ainsi pour la première fois qu'il avait été l'un des acteurs, avec le colonel Masson et Walter Schellenberg, de la libération des femmes françaises de Ravensbruck. Alexandre Jardin critiqué pour avoir traité son grand-père d'«Eichmann français» Deux écrivains règlent leurs comptes avec leur famille facho.

Fini l’esprit de Noël, place à l’ambiance Festen.

Deux écrivains règlent leurs comptes avec leur famille facho

L’heure est au lavage de linge sale familial. Comme si la littérature pouvait nettoyer au Kärcher les taches d’un passé trouble, blanchir un héritage souillé par le fascisme ou la collaboration. Avec Des gens très bien, Alexandre Jardin, dont vous entendrez abondamment parler en cette rentrée, déboulonne la statue de son grand-père, Jean Jardin, surnommé "le Nain jaune". Ce bon catholique et père de famille, confit de respectabilité, fut le directeur de cabinet de Laval. Il a trempé dans les pires horreurs du régime vichyste, à commencer par la rafle du Vél d’Hiv’ de juillet 1942. Alexandre Jardin critiqué pour avoir traité son grand-père d'«Eichmann français» Un grand-père indigne, actualité Société : Le Point. Qui était Jean Jardin ?

Un grand-père indigne, actualité Société : Le Point

"Le principal collaborateur du plus collabo des hommes d'Etat français : Pierre Laval. " Ce propos, accusatoire et inédit, est celui du dernier livre d'Alexandre Jardin, "Des gens très bien", publié par Grasset, dont nous proposons ici un extrait. Ce livre fera du tintamarre. Interview Robert O. Paxton* : " Jean Jardin, un lavaliste convaincu qui aidait ses amis ", actualité Société : Le Point.

Le Point : Jean Jardin, directeur de cabinet de Laval, peut-il avoir ignoré le sort des juifs ?

Interview Robert O. Paxton* : " Jean Jardin, un lavaliste convaincu qui aidait ses amis ", actualité Société : Le Point

Robert O. Paxton : Personne ne connaissait tous les détails dont on dispose depuis la libération des camps, en 1945. Toutefois, à partir de l'été 1942, les autorités alliées commencent à recevoir des témoignages directs des camps d'extermination. Le 17 décembre 1942, les gouvernements alliés - y compris le Comité national français à Londres - publient une déclaration officielle dénonçant les meurtres de juifs en Europe orientale et soulignant la responsabilité du gouvernement allemand, mais sans précisions. Pour "savoir", il fallait pouvoir distinguer les renseignements valables de la propagande et des bruits fantaisistes. Alexandre Jardin ou Tintin au pays des collabos - La république des livres - Blog LeMonde.fr. Il y a vingt-cinq ans, j’ai publié chez Balland une biographie de Jean Jardin sous le titre .

Ce qui me vaut aujourd’hui les honneurs d’un ou deux chapitres dans (298 pages, 18 euros, Grasset), le nouveau livre de son petit-fils Alexandre Jardin. Il m’y reproche non ce que j’ai écrit mais ce que je n’ai pas écrit, ce qui relève d’une curieuse logique. Instrumentalisé par des conseillers moins crédules et moins frais que lui, il veut à tout prix faire de Jean Jardin l’architecte de la solution finale en France afin de mieux exalter sa propre souffrance à la pensée d’un tel opprobre.

Sauf qu’à l’examen, ce programme prometteur de scandale ne tient pas la route. On saura bientôt si l'importante couverture médiatique dont le livre a bénéficié ces derniers jours épuisera aussi rapidement le premier tirage de 70 000 exemplaires. Du strict point de vue du biographe, si son livre n’est pas nul, il est du moins non avenu. Mon grand-père était bien un collaborateur ! LE MONDE | • Mis à jour le | Par Alexandre Jardin, écrivain Que d'émotions !

Mon grand-père était bien un collaborateur !

Depuis la sortie de mon ouvrage Des gens très bien, j'ai assisté, stupéfait, au flot d'injures et à la tempête de déformations qui ont suivi sa publication. Ce livre d'interrogations sur l'aveuglement de ma propre famille et de mon pays à propos de la responsabilité des gens très bien dans la collaboration a provoqué une campagne qui témoigne d'une singulière perte de nos repères, entretenue par un brouillage médiatique symptomatique de l'époque. Comme si notre société avait un mal fou à supporter que l'on mette sur la place publique la question du comportement de nos familles pendant l'Occupation.

Tant que l'on accusait des figures commodes du mal - Touvier, Bousquet, Papon -, au fond ça ne nous impliquait pas. Certains ont, dans un nombre assez considérable de journaux, fait semblant de considérer mon texte comme un livre d'histoire - ce qu'il n'est pas - pour le décrédibiliser. La messe est dite. The cry of my conscience about my family's Nazi collaboration. Veterans at a ceremony on the site of the Velodrome d'Hiver to remember victims of French antisemitism during the second world war.

The cry of my conscience about my family's Nazi collaboration

Photograph: Jacques Brinon/AP France is a curious country. You can talk about anything here: about paedophilia, about the most shameful passions, but not about our families' dishonour during the second world war – because that particular past just won't pass. Des gens très bien - livre de Alexandre Jardin - Critique.