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Des déclencheurs...

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Y-a-t-il un Google dans notre cerveau ? Les résultats publiés par Alexander Huth, chercheur à l’Institut de neurosciences Helen Wills de l’université de Californie à Berkeley, et ses collègues dans la revue Neuron du 20 décembre 2012 conduisent à se poser la question: “Y a-t-il un Google dans notre cerveau ?” Un sous Google ?

Un super Google ? Comment sommes-nous capables de retrouver ou de reconnaître, souvent instantanément, un mot, une image, une notion, une action? Difficile de ne pas penser à Internet et à la difficulté, pour un moteur de recherche, de faire de même avec le contenu de la Toile. Une autre étude devra le déterminer, mais celle-ci montre déjà comment nous rangeons la multitude d’objets et d’actions que nous voyons dans notre matière grise. 1.705 catégories d’objets et d’actions “Si l’être humain peut voir et nommer des milliers de catégories d’objets et d’actions, il est peu probable qu’une zone distincte du cerveau soit affectée à chacune de ces catégories”, précisent les chercheurs. 30.000 voxels.

Les 8 types d'intelligences | Revolution in Education. Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene. L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale.

Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene. Cerveau, apprentissage et enseignement. Il y a quelques années, la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation était plutôt limitée.

Intuitivement, les chercheurs, les enseignants et les autres intervenants du milieu de l’éducation se doutaient bien de l’existence d’un lien important et profond entre le cerveau et les apprentissages scolaires. Cependant, ce lien n’était ni clair ni appuyé sur des connaissances scientifiques solides, ce qui rendait les retombées éducatives des recherches sur le cerveau somme toute peu nombreuses et fragiles. Aujourd’hui, par contre, grâce aux avancées considérables de l’imagerie cérébrale et des neurosciences en général, cette situation a considérablement changé. Dans cet article, nous présentons trois grandes découvertes qui permettent non seulement d’établir des ponts plus solides entre le cerveau et l’éducation, mais aussi d’appuyer l’hypothèse selon laquelle mieux connaître le cerveau des élèves peut nous aider à mieux leur enseigner.

Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner. Michel Serres - Les nouvelles technologies : révolution culturelle et cognitive. Loin des "digital natives", ces jeunes en galère car exclus du numérique. L'exercice consiste souvent à reprendre les bases: comment insère-t-on une pièce jointe dans un mail?

Où faut-il cliquer pour valider son inscription sur un site web? Que se passe-t-il quand on appuie sur la touche "entrée"?... Au pied de Montmartre, la mission locale de Paris accueille chaque année des milliers de jeunes pour qui les technologies prennent souvent des airs de terrain mal défriché. Conseiller, Guillaume Bert est chargé d'assurer leur alphabétisation numérique, parmi une foule d'autres tâches, au fil des rendez-vous. Car les jeunes de la génération des 18-25 ans sont loin d'être tous en confiance avec les ordinateurs, smartphones et autres outils réputés faire fuir leurs grands-parents. Abdoul, 18 ans, n'avait pas d'adresse mail L'auteur de l'enquête, un anthropologue, s'est immergé dans deux missions locales, à Lille et à Grenoble. Et le problème tient surtout à la façon dont ils les utilisent.

De Facebook à Pôle emploi, les savoirs ne se transfèrent pas. Le pourquoi du comment.