background preloader

16ème siècle

Facebook Twitter

Michel de Montaigne. Un été avec Montaigne - Réecouter diffusions. Michel de Montaigne. Signature Probablement dès la fin mars 1578, il constate qu'il est victime de petits calculs urinaires, et en dix-huit mois, la gravelle, maladie responsable de la mort de son père, s'aggrave et s'installe durablement.

Désormais, le plus souvent souffrant ou malade, il cherche à hâter ses écrits et à combler ses curiosités : il essaie ainsi de guérir en voyageant vers des lieux de cure, puis voyage vers les contrées qui l'ont fasciné durant sa jeunesse. S'il proclame que son livre « ne sert à rien » (« Au lecteur »), parce qu'il se distingue des traités de morale autorisés par la Sorbonne, Montaigne souligne tout de même que quiconque le lira pourra tirer profit de son[6] expérience. Appréciée par les contemporains, la sagesse des Essais s'étend hors des barrières du dogmatisme, et peut en effet profiter à tous, car « chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition[7]. » Biographie[modifier | modifier le code] Origines familiales[modifier | modifier le code] à être tolérant :

Étienne La Boétie. Étienne de La Boétie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Étienne de La Boétie ([labɔesi][1] ou [labwa'ti] « avec un t dur comme dans ortie »[2]) est un écrivain humaniste et un poète français, né le à Sarlat et mort le à Germignan, dans la commune du Taillan-Médoc, près de Bordeaux. La Boétie est célèbre pour son Discours de la servitude volontaire. Il fut l'ami intime de Montaigne qui lui rendit hommage dans ses Essais. Biographie[modifier | modifier le code] Fils d’Antoine de La Boétie, un lieutenant particulier du sénéchal du Périgord, Étienne de La Boétie grandit dans une famille de magistrats, un milieu éclairé dont l'entourage est principalement composé de bourgeois cultivés.

Peu d’informations sont connues sur l'enfance, l'éducation et les études de la Boétie. Vers la fin de ses humanités[4], La Boétie développe une passion pour la philologie antique qui l’attire comme elle attire d’ailleurs tout son siècle. Discours de la servitude volontaire[modifier | modifier le code] Discours de la servitude volontaire. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Discours de la servitude volontaire. Le Discours de la servitude volontaire ou le Contr'un est un ouvrage rédigé en 1549 par Étienne de La Boétie à l'âge de dix-huit ans. Sa première publication date de 1574. Ce texte consiste en un court réquisitoire contre l'absolutisme qui étonne par son érudition et par sa profondeur, alors qu'il a été rédigé par un jeune homme d'à peine dix-huit ans. L’œuvre[modifier | modifier le code] La puissance subversive de la thèse développée dans le Discours ne s’est jamais démentie.

L’originalité de la thèse de La Boétie est contenue tout entière dans l’association paradoxale des termes « servitude » et « volontaire ». [modifier | modifier le code] Le Malencontre : origine de la dénaturation[modifier | modifier le code] L’état de nature voudrait donc que les sociétés soient « égalitaires » où personne ne pourrait détenir du pouvoir sur les autres. La liberté délaissée[modifier | modifier le code] André Tournon, L. Louise Labé. Louise Labé. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Labé et Labbé. Vie et œuvre[modifier | modifier le code] La belle cordière[modifier | modifier le code] Son père, Pierre Charly, apprenti cordier, avait épousé (vers 1493) en premières noces la veuve d'un cordier prospère, Jacques Humbert dit Labé ou L'Abbé. Pour assurer sa présence dans cette profession, il reprit pour lui-même le surnom du premier mari de sa femme et se fit appeler Pierre Labé[2].

Femme de lettres[modifier | modifier le code] À la mort de sa femme, Pierre Charly, alias Pierre Labé, se remaria, et c'est de ce mariage que naîtra Louise Labé. Page de titre de l'édition de 1556 des œuvres Sa culture est aussi celle de la Renaissance italienne. Épigramme à la louange de Louise Labé[modifier | modifier le code] Estreines, à dame Louïze Labé Louïze est tant gracieuse et tant belle, Louïze à tout est tant bien avenante, Louïze ha l'œil de si vive estincelle, Louïze ha face au corps tant convenante, Pierre de Ronsard. Pierre de Ronsard. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Ronsard. Pierre de Ronsard Pierre de Ronsard - peinture de l'Ecole de Blois - XVIe siècle.

Pierre de Ronsard (né en septembre 1524[note 1] au Château de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois et mort le 27 décembre 1585 au Prieuré de Saint-Cosme en Touraine[1]), est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle. Imitant les auteurs antiques, Ronsard emploie d'abord les formes de l'ode (Mignonne, allons voir si la rose) et de l'hymne, considérées comme des formes majeures[2], mais il utilisera de plus en plus le sonnet transplanté en France par Clément Marot en 1536 en employant le décasyllabe (Mon dieu, mon dieu, que ma maistresse est belle!

Biographie Jeunesse et formation Pierre de Ronsard est le quatrième enfant[3] de Loys de Ronsard, Chevalier de la Possonnière, maître d'hôtel du Dauphin et de Jeanne Chaudrier, veuve des Roches. Naissance de la Pléiade Le poète de cour. Pléiade (XVIe siècle) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Pléiade. La Pléiade est un groupe de sept poètes français du XVIe siècle rassemblés avec Pierre de Ronsard et Joachim Du Bellay. On considère souvent la Défense et illustration de la langue française, publié en avril 1549 par Joachim Du Bellay, comme le manifeste des idées de la Pléiade.

Son contenu vise à mener une réflexion sur les moyens d’enrichir la langue et la littérature française par des emprunts, la fabrication de néologismes, le rappel de mots disparus, et plus globalement enrichir la culture française par la redécouverte de la culture antique, de ses arts et de son savoir. Les membres de la Pléiade entrent ainsi dans une logique de rupture avec leurs prédécesseurs, décidés qu'ils sont à rompre avec la poésie médiévale, et cherchent notamment à exercer leur art en français (« la poésie doit parler la langue du poète »[4]). Catégorie : Poètes de la Pléiade.