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Société

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Quand les femmes avaient nettement plus besoin de sexe que les hommes. Et comment le stéréotype s’est inversé. Traduction d’un article publié par la sociologue américaine Alyssa Goldstein sur le site Alternet.org. Ninon de Lenclos, gravure de Antoine-Jean-Baptiste Coupé J’inaugure aujourd’hui la catégorie traduction. Il y a concernant les histoires de couple, de sexe et de genre, une réelle richesse à aller voir ce qui se dit en dehors de notre cocon culturel francophone et néanmoins un peu autiste ethnocentré. Je vous traduis donc cet article remarquable, publié le 19 mars 2013 sous le titre original When Women Wanted Sex Much More Than Men – And how the stereotype flipped, et qui me parle énormément puisque j’aime bien tout ce qui bouscule les idées reçues et remet un peu les pendules à l’heure en matière de sexe et de stéréotypes sexuels.

Partie I : l’ère des salopes Au début du XVIIe siècle, un homme du nom de James Mattlock fut expulsé de sa paroisse à Boston. Mais le changement était clairement en route. L’article est en trois parties. Dans "réflexion" Mariage pour certains, mariage pour tous ? Réflexions actuelles à partir de l’Antiquité romaine et du Moyen Âge occidental | Les émotions au Moyen Âge. Je remonte ce billet écrit il y a quelques mois, en espérant qu’il pourra éclairer des lecteurs soucieux de ne pas laisser l’histoire se faire instrumentaliser à tort et à travers dans le débat autour du mariage pour tous.

D. Boquet, 9 janvier 2013. Par Julien Dubouloz et Damien Boquet L’engagement pris par François Hollande, lors de la campagne présidentielle 2012, d’étendre le droit au mariage aux couples de même sexe ravive ces derniers temps une série d’arguments sur ce qui serait la nature « historique » du mariage. Nous ne discuterons pas de la valeur du recours à l’histoire dans ce débat actuel. Quand bien même l’historien serait en mesure de confirmer que le mariage hétérosexuel est une institution stable dans l’histoire occidentale depuis 2000 ans (ce qui n’est évidemment pas le cas), cela ne légitimerait en rien qu’il faille en perpétuer l’héritage au seul motif de cette qualité ancestrale supposée.

Mariage et sexualité à Rome : des questions inessentielles ?