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The Wire / Sur écoute

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Shakespeare à Baltimore, par Mona Chollet (Les blogs du Diplo, 5 décembre 2008) Tout est dans la scène des nuggets.

Shakespeare à Baltimore, par Mona Chollet (Les blogs du Diplo, 5 décembre 2008)

Dans un épisode du début de la première saison de « The Wire » (« Sur écoute » en version française), trois dealers des quartiers ouest de Baltimore, prenant leur pause au milieu d’une journée de travail bien remplie, dévorent leurs croquettes de poulet achetées au fast-food du coin. Le plus jeune s’incline respectueusement devant une invention aussi géniale : du poulet sans os, que l’on peut savourer « sans se dégueulasser les doigts ». « Celui qui a eu cette idée, il doit être riche à l’heure qu’il est… » Entendant cela, le plus âgé, D’Angelo, prend la mouche, et l’asticote sur sa naïveté : croit-il vraiment que le patron de McDonald’s est du genre à gratifier ses employés méritants d’un gros chèque si l’une de leurs initiatives permet d’engranger d’énormes profits ?

« Le type qui a inventé les nuggets, tu peux être sûr qu’il est toujours au salaire minimum, et qu’il réfléchit à un moyen d’améliorer les frites ! Montrer les déterminismes sociaux. Reconsidérer la série The Wire au prisme du soulèvement de Baltimore. J’ai vraiment adoré la série télé de HBO, dont l’action se déroule à Baltimore, The Wire.

Reconsidérer la série The Wire au prisme du soulèvement de Baltimore

Il m’est difficile d’imaginer ce que serait ma pop-culture sans la présence d’Omar Little, Stringer Bell, Bunk, et « McNulty ». Quand j’ai commencé à faire mes émissions de radio sportives, il y a huit ans, j’ai programmé des entretiens avec autant d’acteurs et d’actrices que je le pouvais, pour l’unique raison que je voulais être au plus près d’eux. Parler à Michael K. Williams du « long jeu » d’acteur d’Omar, tandis qu’il mâchait hargneusement un sandwich, restera à jamais un point culminant de ma carrière.

Dans chaque interview, je posais toujours la même question : je voulais que les acteurs me disent si travailler sur ce programme était juste un autre job d’acteur ou s’ils savaient tous qu’ils faisaient quelque chose de tout à fait unique dans l’histoire de la télévision. Les événements des deux dernières semaines, cependant, ont changé ma vision de The Wire de façon très profonde. Reconsidérer la série The Wire au prisme du soulèvement de Baltimore. Shakespeare à Baltimore. Tout est dans la scène des nuggets.

Shakespeare à Baltimore

Dans un épisode du début de la première saison de « The Wire » (« Sur écoute » en version française), trois dealers des quartiers ouest de Baltimore, prenant leur pause au milieu d’une journée de travail bien remplie, dévorent leurs croquettes de poulet achetées au fast-food du coin. Le plus jeune s’incline respectueusement devant une invention aussi géniale : du poulet sans os, que l’on peut savourer « sans se dégueulasser les doigts ». « Celui qui a eu cette idée, il doit être riche à l’heure qu’il est… » Entendant cela, le plus âgé, D’Angelo, prend la mouche, et l’asticote sur sa naïveté : croit-il vraiment que le patron de McDonald’s est du genre à gratifier ses employés méritants d’un gros chèque si l’une de leurs initiatives permet d’engranger d’énormes profits ? The Drug War Has to End: David Simon on "The Wire" & Over-Policing of the Poor.

This is a rush transcript.

The Drug War Has to End: David Simon on "The Wire" & Over-Policing of the Poor

Copy may not be in its final form. The Wire : scénario retouché sur demande de la police. "Pourquoi The Wire est la meilleure série de tous les temps" 5 Behind-The-Scenes Stories About 'The Wire,' As Told By Sen. Clay Davis. Isiah Whitlock Jr., who played Sen.

5 Behind-The-Scenes Stories About 'The Wire,' As Told By Sen. Clay Davis

Sur écoute. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sur écoute

Pour les articles homonymes, voir Wire. Sur écoute Logo original. The Wire. The Wire: Homepage. The Wire Saison 5 - Envoyé Spécial. The Wire - Season One - Fan Trailer. The Wire - All Seasons Mix Trailer. The Wire - 103 - The Buys [extrait] vostfr. The Wire S4 Behind the scenes - It's all connected part 1. The Wire S4 Behind the scenes - It's all connected part 2.

The Wire S4 Behind the scenes - It's all connected part 3. The Wire – Une grande histoire s’achève. De première ou de seconde classe, un enterrement reste un événement où la tristesse se mêle aux regrets éternels, aux souvenirs éphémères et à une nostalgie durable.

The Wire – Une grande histoire s’achève

The Wire s'est achevée dimanche soir après cinq années de bonheur et 60 épisodes qui ont captivé quelques millions de téléspectateurs du HBO. Les histoires d'amour finissant mal en général, celle-ci n'échappe pas à la règle. Le héros Jim McNulty (Dominic West) tire sa révérence, abandonne son badge et son flingue, et, à la manière d'un cow-boy moderne, s'en va dans le soleil couchant.

Mais avant de retourner à la vie civile, ses collègues du Baltimore PD lui offrent, comme il se doit, une mise en bière digne de ses talents de flic. Allongé sur une table de billard, dans une taverne irlandaise, McNulty écoute l'oraison funèbre prononcée par son chef de groupe, le sergent Jay Landsman (Delaney Williams), en présence de tous les membres du Département. La série “The Wire” plus forte que les sociologues ? La série américaine “The Wire” capte mieux la réalité que bien des études sociologiques.

La série “The Wire” plus forte que les sociologues ?

Peut-on s'en servir pour remédier à nos propres dysfonctionnements sociaux ? Le point de vue de deux philosophes. Plus de trois ans après son arrêt sur la chaîne HBO, la série américaine The Wire (Sur écoute en VF) est toujours considérée comme la plus ambitieuse fiction télé jamais réalisée. En soixante épisodes, ses enquêtes captivantes dans les quartiers de Baltimore ravagés par la drogue ont dévoilé la réalité urbaine de l'Amérique de Bush et ses terribles désillusions, à la manière d'une minutieuse étude sociologique. The Wire ou le désastre des chiffres, par Guillaume Vergne. Baltimore, «The Wire» en fil conducteur. Personnage principal tragique de la série américaine The Wire(Sur écoute), Baltimore fascine mais reste trop souvent une simple étape entre New York et Washington.

Baltimore, «The Wire» en fil conducteur

Ghetto englué dans la violence et la drogue, ville de Billie Holiday et d’Edgar Allan Poe… qu’est-elle vraiment ? Le scénariste et écrivain George Pelecanos nous promène en jeep dans ses artères méconnues mais familières. Une maison en briques rouges, à l’angle d’une rue de West Baltimore, attire le regard. La porte d’entrée, en haut d’un petit escalier aux marches en béton défoncées, est scellée par une planche. Là n’est pas la curiosité : dans ce quartier à majorité afro-américaine, les portes condamnées sont légion, donnant une impression d’abandon généralisé.

"Pourquoi The Wire est la meilleure série de tous les temps" "The Wire", la série qui peut sauver l'Amérique. Fresque ambitieuse, brûlot politique, "The Wire" explore avec acuité une ville américaine dévastée par la drogue et la magouille.

"The Wire", la série qui peut sauver l'Amérique

Son créateur, David Simon, veut changer la télévision... et le monde ? « The Wire est-elle vraiment la série préférée de Barack Obama ? » Ultime question. Plusieurs centaines de spectateurs massés dans la grande salle surchauffée du British Film Institute, la cinémathèque de Londres, attendent la réponse avec un brin d'excitation. « Oui, et il a ajouté que son personnage préféré était Omar ! Dossier: The Wire. The Wire au coin de la rue. Quand une série télévisée fait de la sociologie. Dossier : La ville des séries télé « B-more » [1], métropole industrielle et portuaire du nord-est des États-Unis.

Avec la série The Wire et le livre The Corner (le coin de la rue), David Simon et Ed Burns [2] poursuivent une ambition totalisatrice : parler de la ville comme d’un ensemble organique. Face à ce défi impossible, les auteurs adoptent une option sociologique proche de l’école de Chicago (Joseph et Grafmeyer 1984) ou, vu de France, de l’ethnographie sociologique (Beaud et Pialoux 1999 ; Beaud et Weber 1997). Ni psychologisme, fonctionnalisme ou culturalisme, mais des interactions, des trajectoires, des points de vue et des manières d’être contraints par les milieux, leurs espaces, leurs institutions et les groupes sociaux auxquels on appartient. The Wire – Toutes les pièces comptent. Par Jeoffroy Vincent Presque une décennie après le début de sa diffusion, les lauriers sacrant The Wire comme la meilleure série de tous les temps ne se sont pas effeuillés.

Bien au contraire, ils rappellent encore avec pertinence un contexte où, sous le joug d'un système économique toujours plus violent, les fondamentaux sociaux se désagrègent à vue d’œil. Passons sur le débat qui voudrait que la création télévisuelle de David Simon soit précisément la meilleure de tous les temps. Quand la série The Wire interroge les banlieues françaises. La série the Wire de David Simon diffusée apr la châine américaine HBO (DR) La série the Wire reflète-t-elle une réalité déjà présente dans les banlieues française ?

La question peut paraître incongrue tant le feuilleton à succès de David Simon dresse un portrait sans concession des causes de l’inégalité urbaine à Baltimore. Une saga noire où pointe une critique amère de la société américaine des années 2010. The Wire : Quand la fiction dépasse la réalité. The Wire est une série traitant, avec réalisme, de la criminalité au sens large, sur fond de guerre de la drogue. Diffusée dans les années 2000 sur HBO, sa trame narrative ayant découragé bon nombre de téléspectateurs, la série est considérée comme « la meilleure série de tous les temps » pour les critiques. The Wire, au succès relatif (2 millions de téléspectateurs) est toutefois acclamée par les sociologues : la série est devenue un sujet d’étude dans diverses universités. « Le réalisme conclut à la reproduction exacte, sincère du milieu social de l’époque où l’on vit… » Louis Edmond Duranty, 1856.

Il est dit de The Wire qu’un coût intellectuel est requis quant à son accroche par le téléspectateur, à tel point que certains sont découragés par sa trame narrative. Chaque personnage est doté d’une personnalité forte et atypique. Sources : Séries, saison 2: «The Wire», le tempo de l'après-catastrophe - Page 1. The Wire, roman russe. C’est une série télé, et c’est une œuvre. Soit environ 53 heures de film, une trentaine de personnages principaux, et cinq saisons à Baltimore, Maryland, ville passablement sinistrée. Police, justice, syndicalisme, éducation, politique et presse en fresque, le tout habité par une humanité complexe, qui dézingue avec beaucoup de vitalité, de violence et précision le politiquement correct et les conforts de pensée. The Wire, qu’Orange TV diffuse chaque dimanche soir ( sous le titre platement traduit de Sur écoute, disponible aussi en coffrets ) bénéficie d’une presse enthousiaste. Ce n’est pas de trop, il s’agit d’un repêchage.

Shakespeare à Baltimore. La force de l’ordre sur écoute. « Shiiiiiiiiiiiiiiiit ! » Après avoir conquis Harvard et les universités anglo-saxonnes, The Wire (Sur écoute), la série télévisée produite par HBO entre 2002 et 2008 et écrite par David Simon, fait officiellement sa rentrée sur les bancs de l’université française : à un premier ouvrage collectif en 2011 [1], succède un séminaire interdisciplinaire en 2012 [2]. Louée pour son anticonformisme, la série qui revisite les codes stéréotypiques du cop show nous décrit un quotidien policier dans les ghettos urbains de Baltimore qui fait aujourd’hui étrangement écho à celui qu’a récemment observé Didier Fassin dans une BAC de la banlieue parisienne. Certes, regarder The Wire et lire La Force de l’ordre, c’est d’abord contempler la différence de contexte et de structuration des quartiers paupérisés dans la ville états-unienne et française, du modèle de l’ « hyper-ghetto » à celui de l’ « anti-ghetto » dans l’échelle de « la marginalité urbaine avancée » (Wacquant, 2006 et 2010).

The Wire D. Sur Ecoute - Saison 4. Détails Série TV par Guénaël Eveno le 20 mars 2009 Des cadavres derrière les portes Marlo Stanfield gagne du terrain dans le West Side de Baltimore mais la Major Crimes Unit de Lester n’arrive à lui attribuer aucun crime. Les rues ne sont pourtant pas calmes depuis la chute d'Avon Barksdale. Marlo s’est alloué les services de Chris et Snoop, deux nettoyeurs implacables qui ont trouvé la parade pour faire disparaître les cadavres qu’ils sèment derrière eux. C’est une nouvelle saison atypique que voilà.

Après la chute d’Avon Barksdale, le vent a tourné. Enfants du chaosOn nous prévient par une démonstration sur le terrain du major Colvin à un sociologue béotien : à dix-huit ans et même bien avant, les jeunes des corners sont déjà irrécupérables. The Wire : les territoires urbains des Etats-Unis. The Wire ou les frontières invisibles de Baltimore. West Baltimore. Au printemps, à l'angle de McAllister Street et de Guilford Avenue, l'herbe pousse entre les dalles disjointes du trottoir. Du chiendent ronge le pied des maisons de briques rouges, et court dans les allées qui mènent à des arrière-cours faméliques. Des rectangles de verdure maigre et sale, abandonnés et hésitants, côtoient des grillages éventrés, des barils dévorés par la rouille, une carcasse de voiture sans roues, des détritus. Des panneaux de contreplaqué cloués à la hâte cachent des portes ou ornent des fenêtres borgnes.

Les maisons alignées comme des rangées de fantômes font penser aux logements ouvriers du Nord de la France. Avec les premiers rayons du soleil, les petits dealers se mettent à éclore en nombre à l'angle de la rue. Dans ce quartier pauvre, comme dans le reste de la ville, la seule loi qui vaille est celle du marché.

The Wire au programme. Les étudiants qui passent leur temps à regarder des vidéos sur leur ordinateur portable pendant les cours vont jalouser les étudiants de Valérie Amiraux, professeure de sociologie de l’UdeM. Introduction. 1Au fil de ses cinq saisons de diffusion sur le réseau nord-américain HBO (2002-2008), la série américaine The Wire (« Sur écoute » dans sa version française) a discrètement construit un succès critique qui lui permet, alors qu’elle s’est aujourd’hui achevée, d’enfin élargir son public. Néanmoins, si elle étend sa capacité de diffusion, la série n’en est pas pour autant projetée sur tous les écrans européens ou latino-américains.

« The Wire » : le fil d’Ariane sociologique de la complexité urbaine américaine. 1 Manuel Gárate, « Battlestar Galactica (2004) », Nuevo Mundo Mundos Nuevos, Imágenes en movimiento, (...) 2 Que l’on peut définir comme une production télévisuelle découpée en épisodes, eux-mêmes regroupés (...) The Wire: une série TV comme terrain d’étude.

1La série The Wire, diffusée entre 2002 et 2008 sur HBO, laisse rarement indifférent. Livres: The Wire – Reconstitution collective. The Wire. Reconstitution collective, de Collectif des Praires Ordinaires. The Wire sur écoute. Dossier : La ville des séries télé. The Wire. The Wire - Marie-Hélène BACQUÉ, Amélie FLAMAND, Anne-Marie PAQUET-DEYRIS, Julien TALPIN. The Wire: L'Amérique sur écoute. "The Wire - L'Amérique sur écoute": la série la plus influente des années 2000 décryptée. "The Wire", quand la fiction s'empare de la sociologie. / Deux coups de cœur littéraires. - Arts & Spectacles. «L'amérique de "The Wire" est le préambule au bordel d'aujourd'hui»

Quand David Simon, créateur de The Wire, dépeint l’Amérique comme un « spectacle terrifiant » David Simon (The Wire): "C'est la merde? Eh bien parlons-en!" David Simon : “‘The Wire’ est une œuvre qui emprunte à la tragédie grecque” David Simon: "The Wire est une série exigeante, il faut s'accrocher" “The Wire” : deux scènes décryptées par David Simon, créateur de la série - Séries TV. “The Wire” vu par deux philosophes : extraits commentés. Baltimore, archipel infernal. "Baltimore", le livre qui a inspiré la série "The Wire" Chercheurs en série. La plume de The Wire & Treme (5) Rafael Alvarez. Un Wire Tour à Baltimore. Dans les coulisses de The Wire. Fascinating video essay breaks down visual style of The Wire · Great Job, Internet! Why You Love "The Wire," Explained In Fascinating Detail. Why we're teaching 'The Wire' at Harvard.

The Wire on The Guardian. Wire Re-up - Steve Busfield & Paul Owen. "The Game Is the Game": Tautology and Allegory in <i>The Wire</i> Amy Raphael - Current work - GEORGE PELECANOS – BEHIND THE WIRE. The Wire and the Serial Procedural: An Essay in Progress. The Wire in the context of American television. All in the Game: The Wire, Serial Storytelling, and Procedural Logic.

Going outside The Wire: Generation Kill and the failure of detail. What Do Real Thugs Think of The Wire? Stereotypes & identity in "The Wire" The Angriest Man In Television - Mark Bowden. The Wire creator David Simon on what's behind the US war on drugs - extended video interview. The Wire creator David Simon eviscerates the dystopia creating war on drugs. David Simon on America as a Horror Show.

Žižek on the Wire (2012) The Wire (2002-2008) The_Wire_-_Bible.pdf. The Corner. "The Wire" Monopoly Board [PIC] Blind boys of alabama, way down in the hole. Way Down in the Hole - The Blind Boys of Alabama. Tom Waits - Way Down In The Hole - Original Version. Smacketology — A tournament to determine The Wire's greatest character. Le rap et “The Wire” Rappers Rapping About The Wire.