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Organisations collectives

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Notre-Dame-des-Landes toujours debout contre « l’aménagement capitaliste du monde » Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), reportage Il y a deux ans, le 17 janvier 2018, le Premier ministre Édouard Philippe annonçait l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Notre-Dame-des-Landes toujours debout contre « l’aménagement capitaliste du monde »

Ce jour-là, les habitants de la Zad (Zone à défendre) avaient suivi en direct son intervention à la télévision, entre stress et impatience, puis ce fut la fête aux quatre coins de ce vaste terrain de lutte. Il fut décrété que le 17 janvier resterait, ici, chaque année, un « jour de fête et férié ». Ce vendredi 17 janvier 2020, les habitants de la Zad et leurs soutiens ont donc célébré un deuxième anniversaire à leur image, convivial et militant.

Les opposants au projet d’aéroport qui ont souhaité poursuivre leurs activités agricoles, culturelles, sociales et/ou artisanales débutées pendant la lutte sont environ 150 à vivre sur place, avec dix-sept projets différents. Coopération intégrale. Une expérience de désertion et de résistance collective face au capitalisme. La présentation d’une expérience de coopération intégrale, échappant aux écueils de l’alternativisme (capitalisme bio, local, « éthique ») et de l’autarcie communautaire – avec des participant-e-s à cette expérience.

Coopération intégrale. Une expérience de désertion et de résistance collective face au capitalisme

Avec un historique de l’expérience, une présentation de la ferme d’autoproduction, de la coopération intégrale, des « lundis communs », de l’association de partage des transports [1ère partie, 30 minutes] 1ère partie Audio Player 2ème partie Liens Thèmes évoqués ou en lien Textes évoqués ou en lien. Longo Maï, l’utopie dure longtemps - Ép. 4/4 - Quatre expériences de retour à la nature.

Dans le sillage de 1968, de jeunes militants allemands, suisses et autrichiens accompagnés de quelques Français désertent la ville pour créer un "bastion de résistance", et s’installent en 1973 dans les Alpes de Haute-Provence.

Longo Maï, l’utopie dure longtemps - Ép. 4/4 - Quatre expériences de retour à la nature

Longo Maï signifie en provençal que ça dure longtemps. Première diffusion : 4 janvier 2018 Ils s’installent en 1973 sur la commune de Limans, à côté de Forcalquier dans les Alpes de Haute-Provence où ils fondent une coopérative agricole autogérée qui connaît bientôt un immense afflux et essaime en France et en Europe : maraîchage, apiculture, élevage de moutons ou bûcheronnage accompagnent désormais les actions politiques et les campagnes de soutien que le collectif continue de mener. Ni règles écrites, ni salariat, ni propriété privée. Une radio libre, à laquelle participent largement des habitants de la région.

Longo Maï, c'est quelque chose de profondément international. Longo Maï signifie en Provençal que ça dure longtemps. Bibliographie Longo Maï Radio Zinzine. Entraide, distanciation sociale et double-pouvoir sous état d’exception – Des nouvelles de New-York – Rouen dans la rue. À mesure que se répand la pandémie, des témoignages nous parviennent sur la façon dont les uns et les autres ont pris la mesure de la situation et s’organisent pour y faire face.

Entraide, distanciation sociale et double-pouvoir sous état d’exception – Des nouvelles de New-York – Rouen dans la rue

Nous publions aujourd’hui un texte américain. Il nous vient de Woodbine, un lieu expérimental dans le Queens à New York, qui s’attache à construire une forme d’autonomie au moyen d’un certains nombres de pratiques, d’outils et de savoir-faire. « Comment construire des espaces d’autonomie et de solidarité qui puissent transformer notre relation à l’État alors que le système s’effondre ? » Texte paru initialement en anglais : Solidarité et collectifs autonomes : que signifie s’organiser politiquement à l’ère de Trump ? – Rouen dans la rue. Un peu partout la solidarité s’organise.

Solidarité et collectifs autonomes : que signifie s’organiser politiquement à l’ère de Trump ? – Rouen dans la rue

Il ne s’agit pas seulement de pallier les manquements de l’Etat comme on le lit trop souvent. Aux USA, en Italie, en France et sans doute ailleurs, il s’agit souvent de collectifs autonomes qui existaient avant la crise actuelle et qui avaient déjà pris l’habitude de s’organiser en dehors de l’Etat (et parfois contre lui). Des collectifs armés d’une certitude : il n’est plus possible d’en rester à la contradiction de gauche qui consiste d’une part à faire la critique de la politique étatique réelle et, d’autre part, de le ramener en permanence à sa mission fantasmée, la réalisation de l’intérêt général.

L’État est en effet une composante intégrale de tous les désastres en cours. Ça n’est certainement pas la situation actuelle qui va leur donner tort. Woodbine a récemment publié un article sur l’organisation pendant la pandémie, « Entraide, distanciation sociale et double pouvoir sous État d’exception » sur le site Rouen dans la Rue. Construire des Bases rouges dans le territoire. Des amis barcelonais nous ont fait parvenir ce texte très intéressant qui restitue l’expérience des « syndicats de quartier » ou « bases rouges » (plutôt issues l’héritage de l’autonomie).

Construire des Bases rouges dans le territoire

Ces bases, qui rassemblent des habitants du quartier autour de problèmes communs, semblent avoir une véritable implantation dans la ville (plus de 20 syndicats de quartier sur Barcelone), souvent en lien avec les comités de défense de la République (CDR, plus de 300 sur le territoire catalan, plutôt versant gauche radicale indépendantiste, très portée sur les questions de démocratie directe et « sociale »). L’esquisse d’une stratégie de lutte qui pourrait être : construire des bases sur le territoire, pour faire tenir les luttes, dans le temps et dans les coeurs. La rue n’est à personne. On va voir qui la prendra. Ramon J. 1. Nous considérions que le moment venu, le peuple se réveillerait et nous rejoindrait. 2. 3. 4. La gentrification ravage de nombreux quartiers des villes où nous habitons. 5.

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