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Etudiant a sup de vente paris, une école de la chambres des commerces et d'industrie
Bricolage-jardinage : Quelles stratégies pour les distributeurs ? Après des années de course à la taille, les marchés du bricolage et du jardinage se cherchent de nouvelles stratégies innovantes pour rebondir.
Parmi ces stratégies, la diversification des offres, mais aussi le digital et le collaboratif. Dans une étude publiée le 24 mai dernier, le cabinet d'études sectorielles Xerfi-Précepta décrypte les grands enjeux du marché de la distribution d'articles de bricolage et de jardinage. « Les acteurs du bricolage et du jardinage ont longtemps axé leurs stratégies de croissance sur les volumes et la course à la taille. Mais le marché, déjà fortement concentré, n’est plus extensible » résume Sophie Rauch, l'auteure de cette étude. Un marché en bonne santé L’appétit des Français pour le bricolage et le jardinage ne se dément pas.
La diversification comme première approche Selon Précepta, « plus que jamais, les professionnels doivent cultiver leur différence pour tirer leur épingle du jeu. Le digital en soutien stratégique. 5 enjeux pour transformer votre magasin de bricolage. Enjeu n°3 : la vente à projet, service à valeur ajoutée de taille, qui demande du temps et de l’espace La demande concernant l’accompagnement sur des projets de rénovation ou d’aménagement dans les domaines tels que la cuisine, la salle de bain ou le jardin, est devenue, en tant qu’approfondissement d’une vente conseil, le cœur de l’activité du magasin.
Elle implique un acte de vente plus riche et toujours mieux personnalisé. Sont concernées des superstructures de périphérie comme Leroy Merlin, qui réalise actuellement 10% de son chiffre d’affaires dans ce type de projet, autant que des surfaces moyennes. Dans tous les cas, le rôle d’accompagnateur de projet suppose des collaborateurs aux connaissances très pointues, mobilisés sur des temps plus ou moins longs, en fonction de la saisonnalité et de la taille du point de vente, ainsi qu’un réaménagement de la structure de la surface. Enjeu n°4 : présence dans les centres villes en réponse à une demande de proximité grandissante. L’expérience client constitue aujourd’hui un cheval de bataille pour les petites et grandes surfaces de bricolage. A t-elle été traitée « par-dessus la jambe » pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que le e-commerce, avec son leader ManoMano, ne bouscu.
Moyennes et petites surfaces : une offre géolocalisée et un fort maillage Les enseignes comme Weldom, Brico dépôt, Bricomarché, Bricorama, Mr Bricolage, disposent de surfaces moyennes de vente allant de 2000 à 6600 m2, et répondent à des besoins de bricolage souvent plus simples mais facilement accessibles.
Les projets sont généralement moins ambitieux mais l’offre ainsi que le conseil se doivent de rester riches. Les collaborateurs de ce type de surface, maîtrisent une offre plus large qui demande plus de polyvalence, mais également tous les produits de « première nécessité » pour les bricoleurs. Certains vendeurs, selon leur expérience, sont capables d’accompagner les clients sur de plus gros projets : il est donc important d’en tirer parti et de le prendre en compte dans l’organisation du travail.
En conséquence, la problématique organisationnelle est donc multiple, à savoir : Surfaces de centre ville : des concepts urbains pour élargir sa clientèle. 5 enjeux pour transformer votre magasin de bricolage. Bricolage. Bricolage. Un makerspace (atelier pour particuliers) avec un assortiment de matériel et matières premières de bricolage.
Le bricolage est une activité manuelle, souvent en amateur, visant à réparer, entretenir, améliorer ou fabriquer de petits objets. On dit d'une personne habile de ses mains qu'il est un « bon bricoleur ». À l'inverse, l'expression « bricoleur du dimanche » est plus péjorative. On évoque aussi le « système D » pour une réalisation particulièrement de bricolage ingénieuse. Dans la partie commerciale du secteur, le concept anglo-saxon du do it yourself (« faites-le vous-même »), abrégé DIY (prononcé /diː aɪ waɪ/) a été une telle réussite commerciale pour les magasins de bricolage que les distributeurs de meubles l'ont adopté, sous l'argument de prix compétitifs[réf. nécessaire].
Dans ce sens commun, le bricolage a gagné ses lettres de noblesse dans les années 1980 avec la conversion de titres de presse à des techniques de plus en plus professionnelles, mises à la portée de l'amateur.