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LE TRAVAIL

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Travail le dimanche, licenciements, permis de conduire... Ce que la loi Macron va changer à votre quotidien. Par Francetv info Mis à jour le , publié le Un texte fourre-tout. L'expression convient à merveille pour qualifier la loi Macron, que le gouvernement devrait faire passer aux forceps avec un nouveau recours à l'article 49.3 (sans vote ni débat), jeudi 9 juillet. Le projet de loi sur la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques comporte quelque 300 articles touchant quantité de secteurs. Le gouvernement a ajouté 36 amendements au texte sur lequel il a engagé sa responsabilité. Francetv info récapitule les dix principaux points : Elargissement du travail le dimanche Principe général : le nombre d'ouvertures dominicales des commerces autorisées passe de 5 à 12 par an, sur décision du maire (après avis du conseil municipal jusqu'à 5, et de l'intercommunalité au-delà de 5).

Mais le texte mentionne de nombreuses exceptions. Les compensations salariales sont obligatoires, mais sans plancher. Réforme des professions réglementées juridiques Libéralisation des lignes d'autocar. Un premier pas historique pour le devoir de vigilance des multinationales ! Signataires : Amnesty International France, Les Amis de la Terre, CCFD - Terre solidaire, Collectif Ethique sur l’étiquette, Peuples Solidaires, Sherpa - membres du Forum citoyen pour la RSE et Fondation Nicolas Hulot Un premier pas historique pour le devoir de vigilance des multinationales !

31 mars 2015 - L’Assemblée nationale a adopté hier en première lecture la proposition de loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre. Malgré certaines faiblesses qui persistent, nos organisations se réjouissent de l’avancée significative que représente ce vote pour la protection des droits humains. Malgré les pressions des organisations patronales pour que cette loi ne voit jamais le jour, les députés ont réussi à lui faire franchir une première étape. Le texte impose ainsi aux entreprises d’adopter un plan de vigilance pour prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement. Dans les lycées et les facs, grève générale contre la loi Macron. Nous, membres du Mouvement Inter Luttes Indépendant, avons rédigé un tract appelant la jeunesse à se mobiliser aux côtés des travailleurs le 9 avril, contre la loi Macron. Nous appelons à organiser des comités de mobilisation - ou pas - pour bloquer nos facs, nos lycées, les routes et à converger sur la place de la Nation pour 11h.

Le 10 décembre 2014, Emmanuel Macron, ministre de l’économie a proposé au conseil des ministres le projet de loi pour la croissance et l’activité : la loi macron. Le texte comportant 106 articles est une preuve de plus que le parti socialiste n’est qu’un rouage dans la machine capitaliste et libérale. Semblant s’inspirer de la devise de Nicolas Sarkozy « travailler plus pour gagner plus. » le gouvernement a mis en vigueur une loi permettant d’accroitre les heures de travail, tout en exploitant toujours plus les salarié-e-s. Ainsi, le patronat voit ses droits augmenter, tout en détruisant les faibles acquis sociaux encore existant.

François Jarrige : "Et si on imaginait une société où le travail serait libérateur ?" | Special Guest. Pour circuler sur mon lieu de travail, je devais me munir d’un badge en plastique, afin d’ouvrir des portes en verre, fermées pour cause de sécurité. Le badge était grand comme une carte bancaire, on le glissait dans son portefeuille, et lorsqu’on rencontrait une porte automatique nous refusant le passage, nous devions sortir cette carte, effleurer un oeil magnétique, qui produisait un bref bip comme seuls les yeux magnétiques en sont capables. Alors coulissaient les deux pans de vitre avec une furtive élégance. Il nous semblait ainsi pénétrer un couloir de modernité, le coeur chauffé par un sentiment d’exquise appartenance, de studieuse protection. Le temps a fait cependant son oeuvre, en consacrant un peu de lui même à ruiner la jeunesse des portes automatiques, et l’enthousiasme logistique à les entretenir. On a donc pu circuler dans les bureaux comme dans un musée du moulin, malgré la résistance opiniâtre de quelques portails vigoureux.

« Le droit au travail, c'est un non-sens » (Albert Paraz) | Noël Godin. Pour circuler sur mon lieu de travail, je devais me munir d’un badge en plastique, afin d’ouvrir des portes en verre, fermées pour cause de sécurité. Le badge était grand comme une carte bancaire, on le glissait dans son portefeuille, et lorsqu’on rencontrait une porte automatique nous refusant le passage, nous devions sortir cette carte, effleurer un oeil magnétique, qui produisait un bref bip comme seuls les yeux magnétiques en sont capables. Alors coulissaient les deux pans de vitre avec une furtive élégance. Il nous semblait ainsi pénétrer un couloir de modernité, le coeur chauffé par un sentiment d’exquise appartenance, de studieuse protection. Le temps a fait cependant son oeuvre, en consacrant un peu de lui même à ruiner la jeunesse des portes automatiques, et l’enthousiasme logistique à les entretenir.

Il a dû y avoir un rongeur ou un chat trouvant la mort dans les longs conduits peuplant les murs, et les ouvertures avaient dû être bloquées pour aérer les aérations. Mr.Mondialisation : Le travail, pourquoi ? Repenser la place du travail | Notes d'Actu | L'actualité. Aux prises avec un patron pratiquant le management par la terreur et le mépris, elle a commencé par se battre. Avant de négocier son départ. Pour elle, il est devenu urgent de « garder un certain détachement par rapport au travail, de rééquilibrer ses valeurs, faire également des choses pour soi et sa famille ». Les « parcours de vie » qui jalonnent l’enquête réalisée par Catherine Viot sont souvent axés sur une remise en question de l’entreprise : chômage de longue durée, double occupation, création d’une très petite entreprise, activité artistique, passage d’un statut de cadre à un métier manuel indépendant… Ce n’est pas anodin.

Les personnes interrogées ont tellement intégré les logiques de l’individualisme qu’elles ne cherchent plus de solution collective pour améliorer leurs conditions de travail. Retrouver les justes mesures « Entre excès et absence, amour et désamour, le travail peine à occuper sa juste place. Sur quel terrain se joue le match ?

Redonner du sens. Nouveau différé d’indemnisation. Le versement de l’allocation ne débute pas immédiatement à l’inscription auprès de Pôle emploi. Plusieurs délais et différés peuvent intervenir avant le début de l'indemnisation par l'Assurance chômage. À quoi correspondent-ils ? Le principe des différés L’allocation chômage (ARE) est destinée à compenser la perte de salaire pendant une période de chômage : c’est un revenu de remplacement. Si le salarié perçoit de son employeur une indemnité compensatrice de congés payés, c’est un revenu qui ne peut être cumulé avec un revenu de remplacement.

Comme ces indemnités constituent un revenu, elles donnent lieu au calcul de différés. C’est pourquoi le versement de l’allocation n’est pas immédiat, les différés décalent le point de départ de l’indemnisation. Un délai d'attente de 7 jours est systématique, sauf s’il a été appliqué dans les 12 mois précédents. Quand commence le versement de mes allocations chômage ? A savoir Les différés d’indemnisation ne diminuent pas la durée d’indemnisation. Microsoft Word - ANI RAC séance 21mars2014 final - ani_rac_du_22_mars_2014_final.pdf. Décryptage de l’accord Unedic du 22 mars 2014 : régime général, annexe 4 et annexes 8 et 10. L’analyse fouillée de la nouvelle réglementation révèle qu’elle touchera tous les chômeurs.

Le croisement des différentes règles qu’elle instaure va fabriquer une machine infernale d’exclusion et de fragilisation, qui poussera chacun à accepter de travailler dans la plus grande précarité, à prendre tous les petits boulots qui se présenteront. Décryptage de l’accord Unedic du 22 mars 2014 concernant les chômeurs du régime général, les intérimaires, les salariés victimes d’un licenciement injustifié, les intermittents du spectacle et les chômeurs seniors. Pour mémoire, 9 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté en France. Le développement d’une main d’œuvre malléable découle des options politiques et économiques du gouvernement et des partenaires sociaux signataires. L’opacité, l’obscurité, la complexité de ce texte, à l’inverse de la prétendue simplification annoncée, obligera le chômeur à se transformer en expert de sa propre situation. Nous, intérimaires, Intermittents, en 2003 déjà. Retour sur l’été 2003 et les derniers soubresauts d’un serpent de mer de la vie sociale française.

À la base de cette crise estivale de 2003, dont tout le monde craint la répétition cette année, on trouve la renégociation des annexes VIII et X de l’Unédic, relatives au régime des intermittents du spectacle. Remise en cause du régime des intermittents Le 26 juin 2003, le Medef et trois syndicats minoritaires signaient un protocole d’accord sur la modification de ces annexes, dans le but de ramener à l’équilibre financier l’assurance-chômage. Pour la CGT et FO, il s’agit alors d’une remise en cause du régime particulier des intermittents, créé en 1936 pour compenser l’extrême précarité des professions concernées par ce statut.

Les deux syndicats, majoritaires, refusent donc de signer l’accord. Début juillet, le ministre de la Culture du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, Jean-Jacques Aillagon, annonce qu’il reconnaîtra l’accord. Avignon annulé, 30 millions d’euros de perte… Vraies questions et faux débats sur les intermittents. Les intermittents de la colère. Après l’occupation de l’Opéra Garnier, puis du Carreau du Temple à Paris, en mars dernier, une intervention lors du Forum de Chaillot sur l’avenir de la culture en Europe qui s’est tenu à Paris les 4 et 5 avril, les intermittents du spectacle se sont invités, le soir du jeudi 8, au « 20 heures » de France 2. Présenté par David Pujadas, le Journal télévisé a été aussitôt interrompu par la chaîne publique. En cause : l’accord sur l’assurance-chômage des intermittents du spectacle L’objet de ces opérations coups de poing, lancées à l’initiative de la Coordination des intermittents et précaires (CIP) ?

La signature de l’accord sur l’assurance-chômage, et notamment celle des intermittents du spectacle, conclu le 21 mars entre les organisations patronales et trois syndicats (la CFDT, la CFTC et FO), tandis que deux autres signifiaient leur opposition (la CGT et la CGC). « Ce sont les plus fragiles qui sont visés » La mort programmée des petites compagnies Défense de la CFDT. Travail et automatisation : la fin du travail ne touche pas que les emplois les moins qualifiés. Quel est le risque que votre emploi soit automatisé dans les prochaines années ?

Questionnait une récente étude (.pdf) réalisée par un économiste et un ingénieur d’Oxford et signalée par Martin Lassard sur Triplex. Pour les auteurs, Carl Benedikt Frey et Michael Osborne, 47% des postes décrits dans les nomenclatures professionnelles traditionnelles (soit environ 702 professions analysées) sont susceptibles d’être remplacées par des machines, des formes d’automatisation logicielles ou robotiques. Selon eux, cette évolution devrait se faire en deux temps, la première touchant principalement le secteur des transports et de la logistique, les emplois de bureaux et d’administration et les fonctions de production. Mais dans un second temps, l’automatisation devrait toucher des emplois dans les services, dans la vente et la construction notamment, du fait du développement de robots et logiciels capables de créativité et d’intelligence sociale. La généralisation de la déqualification. Bernard Stiegler : « l’emploi salarié va devenir minoritaire »

Bernard Stiegler lors de son intervention au OuiShare Fest © OuiShare Bernard Stiegler est directeur du groupe de réflexion Ars Industrialis (Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit) et de l’IRI (Institut de Recherche et d’Innovation) qu’il a créé au sein du centre Georges Pompidou. Interview réalisée à l'occasion du OuiShare Fest, festival de l'économie collaborative, à Paris du 5 au 7 mai 2014. Les politiques prennent-ils la mesure de l’impact du numérique sur nos économies ? Absolument pas. L’économie collaborative ne dessine-t-elle pas les contours de ce nouveau mode d’organisation du travail ? Michel Bauwens : « le peer-to-peer est l'idéologie des travailleurs de la connaissance »