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ESPAGNE

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« Loi bâillon » : les Espagnols forcés d’innover pour manifester. Le droit de manifester a pris un sacré coup en Espagne. La loi de « sécurité citoyenne », entrée en vigueur le 1er juillet, multiplie les restrictions. Le journal El Mundo liste ainsi les 44 conduites qui seront désormais interdites et punies de lourdes amendes, sans passage devant le juge. Parmi elles : « refuser de s’identifier à la demande d’une autorité » ; « ne pas respecter les restrictions de circulation » ; « escalader des bâtiments ou des monuments sans autorisation » ; « manquer de respect aux forces de sécurité » ; « utiliser des lasers sous quelque forme que ce soit ».

La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) s’inquiète, elle, d’une loi qui cherche à « dissuader les citoyens d’exprimer leurs opinions au travers d’actes publics ». « Ley Mordaza » ou « loi bâillon » Des inquiétudes fondées qui ont valu à la loi un surnom : « Ley mordaza » (« loi bâillon »). Amende pour une vidéo de la police Des hologrammes insaisissables Le blogueur Marco Nurra poursuit : Le jeune parti des indignés en tête des intentions de vote en Espagne. Pablo Iglesias (PODEMOS) : leçon de stratégie politique (vostfr) ! Des dizaines de milliers d'Espagnols défilent aux côtés de Podemos. Espagne: pari gagné pour Podemos - Europe. Des milliers de personnes ont participé aujourd'hui à Madrid à la grande « marche pour le changement » organisée par le parti Podemos. Après la victoire de Syriza en Grèce, ce parti radical de gauche, né du mouvement des Indignés, se sent des ailes pousser.

C'est aujourd'hui l'occasion pour son leader , le jeune Pablo Iglesias d'amorcer le changement politique et de mesurer l'enthousiasme et l'engouement de ses sympathisants. Avec notre correspondante à Madrid, Diane Cambon Pari gagné pour le parti Podemos, qui a réuni pour sa marche pour le changement quelque 100 000 personnes dans le centre de Madrid. Pablo Iglesias, le jeune leader de cette formation de gauche l’a averti, il aspire à évincer du pouvoir les partis traditionnels.

Au pied du podium, Luisa, une retraitée de Madrid, jubile d’émotions. Podemos donne le coup d’envoi de sa campagne électorale. Syriza, Podemos: l'ambition hégémonique des nouvelles gauches européennes. Crédité de 36% des voix et 149 sièges sur 300, selon des résultats quasi-définitifs, Syriza est en voie d'accéder au pouvoir en Grèce. Une performance qu'espère imiter son homologue espagnol Podemos lors des législatives prévues pour la fin de l'année. Ces partis appartiennent tous les deux à la famille bien connue de la gauche radicale, mais sont aussi en train de la changer profondément, sur un plan stratégique notamment.

Dans l’une de ses récentes interventions consacrées à la stratégie dont doit se doter Podemos, son leader Pablo Iglesias explique très clairement qu’il ne s’agit pas de constituer une gauche de la gauche capable de drainer 15% des voix sur une ligne qui serait marquée par la pureté doctrinale. Pour lui, il s’agit de capter plus de 50% des voix. Ces 50% ne peuvent résulter que d’une stratégie d’hégémonie. La responsabilité du militant, explique-t-il, n’est pas devant la gauche, mais devant son «peuple» et devant son pays. Fin du cycle ouvert dans les années 70. Syriza, Podemos: l'ambition hégémonique des nouvelles gauches européennes. Espagne totalitaire? La lettre qui brise le silence. "Bouleversée, je vous écris sous le coup de l’indignation", commence la lettre de la jeune femme. "Le 19 novembre , le gouvernement espagnol a approuvé un projet de loi dont le but est d’en finir avec les manifestations et les contestations au régime actuel.

La méthode est classique : instaurer le silence grâce à la répression. " L'Espagne, un pays qui serait selon elle tombé dans une crise sans précédent. Elle prend pour exemples l'affaiblissement du réseau de protection social, la privatisation des théâtres, les tentatives de privatisation des hôpitaux, les licenciements innombrables, les familles chassées de leur domicile, l'éducation civique suspendue dans les écoles et la réforme du droit à l'avortement. Des amendes entre 100 et 600 000 euros Mais ce qui semble ébranler d'autant plus Astrid Menasanch Tobieson c'est la proposition de loi sur la "Sécurité citoyenne". "Cette loi néofasciste qui va être votée n’est pas sans lien avec la montée des fascismes en Europe. A. Piketty se rapproche de Podemos. Brisons le silence sur ce qui se passe en Espagne - Rue89 - L'Obs.

Sous couvert de l’inattaquable excuse de la sécurité, le gouvernement de Mariano Rajoy considère préventivement le manifestant comme dangereux. Il est ainsi automatiquement regardé comme une menace à la loi grâce au nouveau projet législatif de « Sécurité citoyenne » adopté par le conseil des ministres le 29 novembre dernier. Des policiers arrêtent des manifestants lors d’un défilé contre la réforme du droit à l’avortement, le 20 décembre 2013 à Madrid - Andres Kudacki/AP/SIPA Metteur en scène et dramaturge, Astrid Menasanch Tobieson travaille entre la Suède et l’Espagne. Elle est membre du groupe de théâtre Sta ! Gerillan. Mathilde Rambourg Bouleversée, je vous écris sous le coup de l’indignation. Je vous écris après les événements qui se sont produits dans le quartier de Kärrtorp à Stockholm (où un groupe néonazi ultraviolent a attaqué une manifestation antirasciste il y a quelques jours).

Je vous écris à propos de qui se trame en Espagne. Avortement non, sécurité citoyenne oui ? Rue89. Cadeau : la leçon de communication politique de Pablo Iglesias (Podemos) Si j’avais un cadeau à faire pour ces fêtes de fin d’année à nos responsables politiques de la (vraie) gauche, ce serait la leçon de communication que vient de donner Pablo Iglesias. À écouter cette démonstration magistrale, on comprend mieux comment ce nouveau parti issu du mouvement des Indignés a pu s’imposer en quelques mois seulement dans le paysage politique espagnol, au point d’apparaître comme le leader poil-à-gratter des futures législatives de 2015. « La politique, ce n’est pas avoir raison, mais réussir » Pablo Iglesias préconise de ne pas se contenter de parler au sein du seul cercle fermé des militants, mais à tous les gens, AVEC tous les gens. Non seulement pour être compris de chacun d’eux, mais aussi et surtout pour leur faire savoir qu’on s’efforce soi-même de les comprendre et de les écouter. « Vous pouvez porter un tee-shirt avec la faucille et le marteau.

C’est comme ça que l’ennemi nous veut Faire de la politique, dit Pablo Iglesias, exige d’abord beaucoup d’humilité. En route pour un état policier: l'Espagne augmente son budget anti-émeute de 1900% en un an. Il n’y a donc pas que les Etats-Unis qui se préparent au pire en armant jusqu’aux dents le département de sécurité intérieure. L’Espagne, pourtant bien embourbée dans les mesures d’austérité, n’hésite pas à armer sa police anti-émeute jusqu’aux dents avec du matériel dernier cri prévoyant de toute évidence des révoltes encore plus nombreuses et violentes dans les mois/années à venir. Pourtant, on ne peut pas dire que leur arsenal était en reste d’après les photos de la police anti-émeute…de vrais Robocop en puissance.

Déjà qu’ils n’étaient vraiment pas tendre, ce sera encore pire désormais. « Espagne augmente son budget liée à l’achat de «Matériel et équipement spécifiques anti-émeute de protection et de défense» de près de 1.900% entre 2012 et 2013. Le budget anti-émeute de départ passe de 173 670€ en 2012 € à 3,26 millions en 2013. Source : RT Traduction : fawkes-news.blogspot.be. Espagne : la rue bientôt bâillonnée ?