Mesurer la motivation des salariés : le défi des entreprises IT. 01net. le 06/06/13 à 11h00 Recommanderiez-vous votre entreprise à un ami ?
Derrière cette question, somme toute anodine, se cache l’un des plus gros chantiers RH : la mesure de la motivation au travail et de la confiance des salariés en leur entreprise. Quelques conseils pratiques quand on n’a pas forcément le temps ni l’argent de se lancer dans la mise en place d’un audit ou de baromètre social… Les études sont formelles : la satisfaction entraîne l’engagement, qui est un levier de productivité contribuant à la performance de l’entreprise, et donc à sa capacité à surpasser les attentes de ses collaborateurs d’un point de vue social.
Dans des sociétés où la culture d’entreprise est très forte, un employé sera heureux de travailler pour des projets qui lui tiennent à cœur. En France, l’évocation du bien-être au travail associé à la performance économique vient tout juste d’entrer les mœurs des petites et moyennes entreprises là où jusqu’à présent il ne représentait qu’un coût. « Les indicateurs de performance ont des effets pervers parfois coûteux pour l’entreprise » L'école buissonnière. L'effondrement des missions d'intérim, la multiplication des plans sociaux et l'accélération des mesures de chômage technique appliquées un peu partout en France vont contraindre dans les prochaines semaines (si ce n'est déjà le cas) un nombre grandissant de salariés français à rester chez eux.
Hasard du calendrier, c'est le moment choisi par le cabinet Alma Consulting, spécialiste européen de la réduction des coûts, pour publier son premier baromètre sur l'absentéisme en France. Selon ses auteurs, « le taux d'absentéisme est un bon indicateur de performance de la gestion des ressources humaines d'une entreprise ». Autrement dit, un excellent baromètre du degré de satisfaction et de confiance qu'entretiennent les salariés vis-à-vis de leur employeur. Que nous apprend cette étude ? Une bonne nouvelle d'abord, puisque le taux d'absentéisme au niveau national reste stable depuis trois ans. Les entreprises où il fait bon travailler. BAIN & Company, Morgan Stanley et PepsyCo France, c'est le trio gagnant établi par l'Institut Great Place to Work, qui classe les entreprises où il fait bon travailler.
Un salarié heureux est-il plus performant ? Une étude du cabinet Deloitte sur les entreprises présentes dans le classement américain montre que leur performance boursière est nettement supérieure à celles du Standard & Poor 500. Bien plus, l'avantage est de longue durée, puisque l'écart qui frôle les 30 % est encore sensible sur dix ans. En France, le classement met en avant vingt-cinq entreprises ou filiales hexagonales de groupes internationaux, en fonction des réponses aux 200 questions posées directement aux salariés. D'où il ressort que ce n'est ni la taille ni le secteur qui rendent les hommes et les femmes heureux dans leur travail. La rémunération ne fait pas tout Guerre des talents, fidélisation, image employeur, pouvoir d'attraction... Le logiciel Muska ® Mattel ou les conditions de travail indécentes des ouvrières du jouet. Travailler chez Google.
La fin du stress au travail : l'exemple de Google.
Performance et meilleures conditions de travail. [Les conditions de travail chez Google] La fin du stress au travail : l'exemple de Google. Documents conservés. Documents utilisés mais non présentés. Documents à étudier. Documents rejettés.