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Littérature

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Virginie Despentes en empathie. Annie Ernaux: «Je voulais venger ma race» La charité invite à taire ici les noms des lecteurs professionnels qui, jadis, lui ont reproché un «misérabilisme racoleur» ou une «prétention fade et inouïe», quand ce n'était pas d'«observer des gens sans ressources» en «relevant de leur catégorie au titre de RMIste du style et du vocabulaire».

Annie Ernaux: «Je voulais venger ma race»

Plus de trente-cinq ans après «les Armoires vides», saisissante confession célinienne d'une jeune femme contrainte à l'avortement, Annie Ernaux n'a pas seulement des centaines de milliers de lecteurs. Son oeuvre fait l'objet d'innombrables thèses de doctorat. Et l'on n'a pas fini d'analyser sa manière, à la fois singulière et universelle, d'écrire sans jamais oublier d'où elle vient: le café-épicerie que tenaient ses parents, à Yvetot, en Haute-Normandie. Un beau volume rassemblant plusieurs de ses livres, augmenté de photos et de pages inédites de ses carnets, le confirme: sur un mode mineur, elle s'est imposée comme un auteur majeur. Olivier Barbarant, Nicolas Dutent. L’élégie est un poème dont la forme libre et lyrique trouve sa source dans le deuil.

Olivier Barbarant, Nicolas Dutent

À travers ses vers étranglés, Olivier Barbarant donne à ce procédé littéraire une actualité éclatante. C’est dans l’humeur contrariée d’un café aixois que le poète confine ses premières impressions. À travers une vingtaine de poèmes, Olivier Barbarant se met à table avec des morts dont il scande pudiquement l’absence. Il assemble des situations et des pensées qui dévoilent un champ de ruines. L’amour au chevet de la mort.

Élégies étranglées, d’Olivier Barbarant.

L’amour au chevet de la mort

Éditions du Champ Vallon, 128 pages, 12,50 euros. «À ma table des Deux garçons ne s’attablent que des regrets / J’ai vu ce jour mon père où tout du moins ce qu’il en reste / J’ai pour tout vis-à-vis le spectacle de sa détresse / Je suis assis dans mon passé chaque flaque m’est un reflet / Et le propre de la mémoire est qu’à chaque pas l’on s’y blesse. » C’est dans l’humeur contrariée d’un café parisien que le poète confine ses premières impressions.

À travers une vingtaine de poèmes, Olivier Barbarant se met à table avec des morts dont il scande pudiquement l’absence. Il assemble des situations et des pensées qui dévoilent un champ de ruines. Jack-Alain Léger: l'hommage de Cécile Guilbert. Il y avait en lui du Don Quichotte et du Falstaff, de l'incompris et du bouffon.

Jack-Alain Léger: l'hommage de Cécile Guilbert

Un homme des Lumières par son courage intellectuel comme par le soin qu'il mettait dans ses plaisirs. Le monde des lettres perd un de ses génies. Oui, Jack-Alain Léger était maniaco-dépressif, mal dans sa peau, hyper-névrosé, calciné par la haine de soi, suffocant d'égocentrisme et terriblement casse-pied. Oui, ce gros bébé qui portait parfaitement son pseudonyme dans ses bons jours s'était démultiplié dans cinq hétéronymes par goût du jeu, mais surtout pour échapper au nom paternel comme à l'impossible substitution d'un frère mort étranglé par son cordon ombilical dont il portait le prénom inversé (lourd tribut jamais soldé sur les divans des psychanalystes durant toute son existence). Article sur Vie secrète de Pascal Quignard. "Les livres quand ils sont beaux font tomber non seulement les défenses de l'âme, mais toutes les fortifications de la pensée, qui se voit prise de court soudain".

Article sur Vie secrète de Pascal Quignard

"L'amour ouvrait soudain l'incommunicable comme une clé".Vie secrète de Pascal Quignard est à lire toutes affaires cessantes, car c'est une oeuvre qui change profondément son lecteur et qui parle à l'âme. Sans doute longtemps retenu, de bout en bout poignant, lumineux et sombre, c'est le plus beau livre d'un immense écrivain. Olivier Barbarant Un monde brutal et écervelé a besoin d’Humanité. Rappelant que les écrivains du groupe dit de l’Abbaye (Vildrac, Duhamel, Jules Romains, Pierre-Jean Jouve…) finiront tous par écrire dans l’Humanité, René Ballet, dans sa présentation d’un livre déjà ancien (Grandes Plumes dans l’Humanité, Messidor, 1990), se demandait pourquoi : « Quel est leur point commun ?

Olivier Barbarant Un monde brutal et écervelé a besoin d’Humanité

Sans doute la recherche de formes inédites pour rendre compte de réalités nouvelles. Sauver la culture en l’actualisant. » Sauver la culture en l’actualisant… Programme admirable, dont le journal d’aujourd’hui ne paraît pas démériter, et qui ne se limite pas aux pages dites culturelles. L’Humanité fournit une mise en perspective de l’actualité, tant sociale, économique, politique, qu’artistique. Aragon, l’intime et le politique (par Olivier Barbarant*) [ chloedelaume.net ] Dictionnaire de langue française. Lecture, littérature. [note de lecture] "Elégies étranglées" d'Olivier Barbarant, par Ludovic Degroote.

Élégies étranglées. Olivier Barbarant publie ici un nouvel ensemble de poésie.

Élégies étranglées

Il m’est souvent arrivé de lire l’essayiste, celui qui a dirigé la publication de la poésie d’Aragon dans la pléiade et est l’auteur d’un essai de référence passionnant sur le même poète consultable ici : Et contribue régulièrement à diverses revues de référence par des textes remarquables. Ainsi qu'au journal L'Humanité.