background preloader

Green IT

Facebook Twitter

La conception web, du green-IT à la performance. Frédéric Bordage a piloté un vademecum pour optimiser les sites web, « Ecoconception web : les 115 bonnes pratiques ».

La conception web, du green-IT à la performance

PublicitéFaire du bien à la planète, c'est bien, c'est motivant. Faire du bien à la performance et à l'efficacité de son site web, c'est mieux pour être soutenu par la direction de son entreprise. Les deux objectifs sont non seulement compatibles mais même interdépendants. Moins un site web consommera de ressources serveurs ou sur les terminaux (processeur, mémoire, stockage...), moins il coûtera cher mais plus il sera rapide et compatible avec les usages mobiles. Atteindre ces deux objectifs en suivant de bonnes pratiques : voilà l'objet de « Ecoconception web : les 115 bonnes pratiques », piloté par Frédéric Bordage et paru aux éditions Eyrolles.

Après une introduction sur le pourquoi et les grandes généralités de l'éco-conception web, l'ouvrage est essentiellement constitué de 115 fiches pratiques. Data centers: une note d’électricité toujours plus salée. La consommation d’énergie du secteur numérique ne cesse d’augmenter.

Data centers: une note d’électricité toujours plus salée

Selon un rapport de Greenpeace publié en 2017, celle-ci représente aujourd’hui environ 10% de la consommation d’énergie mondiale. Le rapport prédit une croissance annuelle de 7% d’ici à 2030. Environ un tiers de cette consommation revient aux data centers – d’immenses centres de calcul dotés de milliers de serveurs. Le Conseil de l’innovation lance deux grands défis sur la cybersécurité et la bioproduction. Cybersécurité et bioproduction.

Le Conseil de l’innovation lance deux grands défis sur la cybersécurité et la bioproduction

Ce sont les thèmes des deux grands défis lancés le mercredi 17 avril par le Conseil de l’innovation, qui s'est réuni pour la troisième fois depuis cet été à Bercy. Chacun sera financé à hauteur de 30 millions d'euros par le Fonds pour l’innovation et l’industrie (FII). Le cloud computing doit lui aussi passer au vert. Les employés d'Amazon font pression pour se mettre au vert. Le 10 avril 2019, plus de 4500 employés d'Amazon (chiffres du Seattle Times) auraient publié et signé une lettre ouverte à l'attention de Jeff Bezos afin de travailler sur un plan de lutte contre le changement climatique « à l’échelle de l’entreprise ».

Les employés d'Amazon font pression pour se mettre au vert

Certaines des initiatives proposées recommandent un changement important dans la stratégie d'entreprise en termes d'énergie. (photo d'illustration : geralt - pixabay License) Selon les employés d'Amazon, le géant de la distribution serait loin d'atteindre ses objectifs en termes d'écologie. En effet, aucun calendrier n'aurait été fixé pour le moment afin d'atteindre son objectif de passer complètement aux énergies renouvelables.

Une fin complète des combustibles fossiles Pourtant, la firme de Jeff Bezos avait récemment entrepris le plan « Shipment Zero », visant à réduire de moitié, voire d'atteindre, une « empreinte carbone neutre » pour toutes ses livraisons d'ici 2030. “Inspirer une action mondiale” Informaticien « green » L'1FO : Fil d'actus transfo numérique, RGPD, IA, SSI, RV, cybersociété... Savoir réduire l’impact environnemental de l’IT, mais aussi exploiter le digital pour faciliter la transition énergétique et de développement durable. Ces compétences sont de plus en plus recherchées par de grands groupes industriels et les acteurs publics telles que les collectivités territoriales. Tour d’horizon des principales formations permettant de devenir un informaticien « green ». Les compétences Green IT sont notamment recherchées dans le secteur de l’énergie.

Un parc éolien exploite une programmation logicielle pour l’orientation des pales. Même chose pour l’orientation dynamique des panneaux photovoltaïques. Le numérique s’impose peu à peu comme un élément central de la transition énergétique et du développement durable. Deuxième enjeu : mettre le numérique au service de l’environnement. Pour développer et mettre en place ces solutions, les entreprises et les acteurs publics, sont à la recherche d’informaticiens ayant des connaissances en Green IT comme en IT for Green. Bill Gates et d'autres philanthropes créent un fonds d'investissement d'un milliard USD pour financer les entreprises de technologies propres. L’un des plus grands défis que l’homme peine à résoudre reste celui du changement climatique.

Bill Gates et d'autres philanthropes créent un fonds d'investissement d'un milliard USD pour financer les entreprises de technologies propres

Les sources d’énergie actuelles les plus utilisées par l’homme contribuent fortement à cette dégradation du climat. Il faudra trouver des moyens de faire en sorte que les énergies propres et renouvelables prennent le dessus sur celles qui ont un impact négatif sur le climat. La question est de savoir quel peut être l’apport des entreprises informatiques pour accompagner l’adoption des énergies renouvelables. Partant de là, il faut d’abord reconnaître que le changement ou le réchauffement climatique est un fait réel et les entreprises informatiques sont de très gros consommateurs d’énergie. Le Galaxy S10 de Samsung est irréparable. Alors que le gouvernement français pousse à la réparation, avec notamment un indice de réparabilité qui accompagnera les smartphones et les ordinateurs portables à partir du 1er janvier 2020, Samsung fait le chemin inverse en commercialisant depuis peu un smartphone particulièrement difficile à démonter.

Le Galaxy S10 de Samsung est irréparable

Le spécialiste de la réparation iFixit a tenté de démonter le Galaxy S10, dernier né de la marque, et considère que même des professionnels auront du mal à le réparer. Peut-on faire converger la transition écologique et la transition numérique ? "A l'heure des data center géants, de l'Internet des objets et de la dématérialisation il est urgent de rationnaliser, organiser et réguler les activités numériques pour les mettre au service de la transition écologique" pourrait être la phrase-clef du Livre blanc "Numérique et environnement — Faire de la transition numérique un accélérateur de la transition écologique".

Peut-on faire converger la transition écologique et la transition numérique ?

Publié par l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), avec la Fing (Fondation internet nouvelle génération), l'ONG de défense de l'environnement WWF, le blog GreenIT.fr et soutenu par le CNNum (Conseil national du numérique), ce rapport débute par des constats sur la transition numérique en cours— réalistes — pour ensuite apporter des solutions. Le Livre blanc a été présenté aux Secrétaires d’Etat Brune Poirson et Mounir Mahjoubi le 19 mars 2018. Extrait : Livre blanc "Numérique et environnement" L'impact écologique de l'intelligence artificielle. Une nouvelle étude, réalisée par DigiPlex, montre à quel point l’impact environnemental des datacenters devient une préoccupation majeure.

L'impact écologique de l'intelligence artificielle

Selon un article paru dans Independent en 2016, en 2015, tous les centres de traitement de données dans le monde utilisaient 416,2 térawattheures d’électricité, soit bien plus que la totalité de la consommation totale de la France. Il est intéressant de noter que la dernière fois que cette étude de Digiplex a été réalisée en 2016, la «durabilité» figurait tout en bas des difficultés rencontrées par les entreprises dans leurs data centers.

Faire de l’éco-conception des services numériques une filière d’excellence française. Le 11 avril 2019 de 19h00 à 21h00 Jeudi 11 avril, de 19h à 21h en Mairie du 2è arrondissement de Paris, et en présence du maire Monsieur Jacques Boutault, le Collectif Conception Numérique Responsable lance sa campagne pour faire de l’éco-conception des services numériques une filière d’excellence française.

Faire de l’éco-conception des services numériques une filière d’excellence française

Mise à jour logicielle : il est urgent de légiférer. Depuis 30 ans, les mises à jour logicielles font la pluie et le beau temps sur le marché des équipements numériques.

Mise à jour logicielle : il est urgent de légiférer

Et notamment en ce qui concerne leur durée de vie. Retour sur un phénomène que tout le monde vit au quotidien et qui s’est considérablement amplifié depuis 15 ans. Mais qui ne semble pourtant pas inquiéter les pouvoirs publics. SIIUM L’ Hyperconvergence. Habitat écologique et social : le gisement de la chaleur informatique. Philippe Tuzzolino : "inventer un service numérique sobre" (Orange) - RSE DATA NEWS - Responsabilité sociétale Finance verte Gouvernance. Propos recueillis par Antonin Amado | 03 Mars 2019 | 1143 mots Le numérique n’est-il qu’une source de pollution ? "Non" affirme Philippe Tuzzolino.

Le directeur environnement du groupe Orange estime que les efforts des acteurs de la téléphonie mobile et du web sont aujourd’hui minorés par certains observateurs de la société civile. Et affirme que les solutions numériques peuvent contribuer de manière significative à la transition énergétique (en accès libre). RSEDATANEWS : comment définissez-vous chez Orange la sobriété énergétique ? Philippe Tuzzolino : c’est utiliser le numérique seulement lorsqu’on en a vraiment besoin. Pollution numérique : Quand le code informatique devient écologique. Si vous n’avez pas l’âme d’un geek, difficile d’avoir déjà entendu parler de l’impact environnemental du code informatique. Pourtant le code pollue. Mal conçu, il augmente la consommation d’énergie de la machine qui l’utilise, sa fluidité, sa batterie ou encore sa durée de vie. Logiciel libre et développement durable, même combat. Au détour d’une conférence sur les tendances 2010 de l’Open Source à l’OpenWorldForum, j’ai assisté à la présentation, captivante, des enjeux croisés de l’écologie et du logiciel libre, résumé en « FreenIT » par un duo peu ordinaire.

En effet, l’un s’annonce comme journaliste et passionné d’environnement et l’autre (respectivement) comme ingénieur expert en « innovation ouverte et logiciel libre ». Leur présentation s’attachait à mettre en valeur les avantages intrinsèques des logiciels libres dans la quête d’une informatique écologiquement responsable vers laquelle l’industrie et les grandes entreprises se tournent enfin [1]. La low-tech : un outil de résilience pour l’humanité.