background preloader

Philosophie & technologies

Facebook Twitter

Jeremy Rifkin, l’Internet des objets et la société des Barbapapa. Tribune On savait depuis son livre sur la troisième révolution industrielle, mais cela se confirme avec son dernier livre (« La nouvelle société du coût marginal zéro », éd. Les liens qui libèrent, 2014) que Jeremy Rifkin envisageait l’avenir radieux de la production et de la consommation d’objets de sa future société d’hyperabondance sur le mode de « l’Internet des objets » : des imprimantes 3D partout, permettant à chacun de produire à domicile ou dans de micro-unités d’innombrables objets matériels de la vie quotidienne, jusqu’à des « voitures imprimées », en étant guidé par des programmes en ligne (logiciels gratuits), moyennant divers matériaux de base, plastiques souvent, mais aussi « ordures, papier recyclé, plastique recyclé, métaux recyclés... ». On a depuis longtemps l’Internet de l’information mais deux autres grands réseaux viendraient s’y connecter pour former le système de production du futur.

Aucun autre « spécialiste » que Rifkin ne dit cela dans le monde ! Serions-nous tous des nerds ? Individu terriblement spécialisé, passionné de thèmes à dominante scientifique, le nerd n’a pas pour réputation d’être particulièrement sociable… Alors que la limite entre culture geek et grand public n’a jamais été aussi poreuse qu’aujourd’hui et que les nouvelles technologies se font familières et utiles au quotidien, une catégorie toujours plus importante de la population pourrait être associée à ce terme selon Noam Cohen, dans un article du New York Times. Le nerd, à ne pas confondre avec son homologue “geek”, a depuis les années 50 été considéré comme un être légèrement obtus, aux capacités intellectuelles particulièrement développées dans son domaine de prédilection. Ce dernier étant en général pour le moins spécifique et allant du nombre d’étoiles présentes dans l’Univers aux différents noms de personnages d’une série.

En cette période pré-Internet, ces connaissances spécifiques étaient considérées comme un marqueur social. Plus d’informations avec l’article du New York Times. "Le numérique va tuer le capitalisme" : Jérémy Rifkin abuse-t-il de la prophétie ? Le capitalisme est un homme malade et devrait disparaître à l'horizon 2060. La faute à qui ? À la culture collaborative et à l'empowerment des consommateurs généralement devenus producteurs collaboratifs.

C'est ce que défend l'économiste et prospectiviste de renom Jérémy Rifkin dans son dernier ouvrage, La Nouvelle Société du coût marginal zéro (Éd. Les Liens qui Libèrent). Mais peut-on vraiment estimer que le numérique est une "boîte à outil" capable d'abattre un système qui organise le monde depuis des dizaines d'années ? L'essor des producteurs collaboratifs Il y a quelques années, Jérémy Rifkin expliquait déjà en quoi le numérique constitue une troisième révolution industrielle. Et les bases de ce nouveau système, qui ébranle désormais l'ancien selon Rifkin, sont déjà posées. "Au lieu d'avoir des acheteurs et des vendeurs, au lieu d'avoir des propriétaires et des travailleurs, tout le monde est entrepreneur, expliquait l'expert sur France Inter. "Je ne vois pas de plan B. Invitation - Internet peut-il sauver le monde ? Rencontre avec Evgeny Morozov. Internet peut-il sauver le monde? Rencontre avec Evgeny Morozov.

Pourquoi je partage. L’article de Jean-Michel Cornu sur le don m’a interpelé sur ce qui pousse chacun à partager ses idées, essais, avancées, erreurs, avancées, réflexions, … dans une communauté. Je n’ai pas pris les moyens de mener une enquête avec sondages et entretiens mais j’ai fait une analyse personnelle : Pourquoi je partage mes réflexions dans ce blog ? 1 – Petite précision Deux points me semblent important à noter : Ce blog est un bien immatériel : le fait que vous lisiez ces lignes ne me prive de rien, c’est même plutôt pour moi un gain car si j’écris, c’est entre autre pour être lu ! Dans une communauté (un réseau) on est dans la logique de l’auberge espagnole où chacun vient avec ce qu’il a et ce qu’il est. 2 – Mais quelles sont mes motivations ? Je vois quatre motivations principales à la tenue de ce blog : Vous m’apportez beaucoup, je vous dois bien ça !

3 – Passer du stock au flux Avec Internet, on passe d’une logique de stock et de possession à une logique de flux et d’usage. J'aime : Yves Citton : "Il faut passer d’une économie à une écologie de l’attention" L'attention est-elle le nouveau mal du siècle ? Face à la surcharge de nos boîtes mail, le flux ininterrompu des divers réseaux sociaux qui nous abreuve jour et nuit, les notifications réitérées de nos smartphones et toutes les autres sollicitations le plus souvent subies - des conversations trop bruyantes de nos collègues dans un open-space aux publicités numériques dans les transports en commun - ; la question de l'attention se généralise aussi rapidement que les retweets ou les shares pullulent et que les likes fleurissent. Yves Citton, professeur de littérature française du XVIIIe siècle à l'université de Grenoble-3 et co-directeur de la revue Multitudes, s'est penché sur cette question.

Après avoir dirigé un ouvrage collectif sur le sujet, il vient de publier Pour une écologie de l'attention (Seuil). Pourquoi parle-t-on "d'économie de l'attention" ? Comment fonctionne notre attention ? Qu'est-ce que l'économie de l'attention ? Quelles sont les ressources de l’attention ? La tablette, facteur d'équité intergénérationnelle. Les outils numériques ont conquis la sphère tant convoitée des enfants. Qu’ils soient utilisés dans un cadre privé ou dans un cadre personnel, les outils se sont adaptés aux besoins et habiletés des plus jeunes et ont pris en compte la diversité de développement psychomoteur selon chaque tranche d’âge.

Cependant, l’accès reste plus restreint pour les personnes âgées. Bien que des avancées soient à noter, on regrette le manque d’équité dans ce domaine, d’autant que l’accès à la formation est aujourd’hui étroitement lié au numérique. Alors, pourquoi les obstacles à l’intégration des tablettes et technologies numériques par les seniors restent-ils si importants ? Les raisons sont multiples. Le numérique, un phénomène social et technologique générateur de fracture générationnelle La nouveauté est à la fois fascinante mais aussi facteur de risques tels que la remise en cause d’habitudes et d’un confort lentement construit autour de l’expérience.

Ergonomie et applications, quelles nouveautés ? Quand les technologies nous mentent. A Dusseldorf, en Allemagne, juste devant un hôpital qui soigne des gens atteints de démence, les autorités ont installé un arrêt de bus où ne passe aucun bus. Il sert seulement à attirer les patients qui s'échappent et qui s'installent alors là pour prendre un bus qui les ramènerait chez eux. Ce faux arrêt de bus n'est qu'un subterfuge pour les retrouver plus facilement... La technologie nous pousse-t-elle à mentir ? Pour le psychologue et membre du Social Media Lab de l'université Cornell, Jeffrey Hancock (@jeffhancock), la technologie a modifié notre répertoire de mensonge, rappelle Kate Green (@kgreene) pour le Pacific Standard dans un stimulant article intitulé "Comment devrions-nous programmer nos ordinateurs pour qu'ils nous trompent ?

" Mais, comme comme le disait déjà l'anthropologue Genevieve Bell lors d'une conférence à Lift en 2008, il n'y a pas que les humains qui mentent, les systèmes techniques en sont tout autant capables que nous. Comment les technologies nous mentent. Philosophie et nouvelles technologies : une combinaison inédite mais nécessaire.