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Ségrégation

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Facebook. Pourquoi je n'userai pas du terme "réfugié" « La ville durable creuse les inégalités » Dès qu’on adopte les lunettes du genre pour étudier la ville, celle-ci apparaît inégalitaire entre femmes et hommes.

« La ville durable creuse les inégalités »

Et la ville durable ne ferait qu’empirer les choses, selon l’analyse du géographe Yves Raibaud. « À quoi ressemblera la ville de demain ? Comment la penser, la construire et la gérer ? », s’interroge le ministère français du Développement durable sur son site Internet. L’épuisement des énergies fossiles, le réchauffement climatique et la pollution apparaissent aujourd’hui comme des menaces aussi importantes pour la ville que les conflits sociaux et l’insécurité. Libération - Non Marine Le Pen, 99% des réfugiés ne sont pas des hommes, ni des migrants économiques. INTOX.

Libération - Non Marine Le Pen, 99% des réfugiés ne sont pas des hommes, ni des migrants économiques

Au FN, on ne parle jamais de «réfugiés». A peine même de «migrants». On parle de «clandestins». Et pour s’en justifier, Marine Le Pen prétendait, ce matin, s’appuyer sur les photos des hommes et des femmes à bord des trains venant de Hongrie. En Grèce, des touristes anglais se plaignent de tous ces réfugiés syriens qui gâchent leurs vacances. Le Daily Mail a titré un de ses articles «Misère des vacanciers alors que des milliers de boat people afghans et syriens installent des camps de migrants et transforment cette île agréable en “dégoûtant” trou à rat».

En Grèce, des touristes anglais se plaignent de tous ces réfugiés syriens qui gâchent leurs vacances

Xénophobes au nom de l’Etat social, par Alexis Spire (Le Monde diplomatique, décembre 2013) Si les solutions pour sortir l’Union européenne de l’ornière suscitent d’âpres débats, il est un sujet qui fait consensus parmi les dirigeants politiques du Vieux Continent : la lutte contre ceux qui abuseraient des systèmes de protection sociale.

Xénophobes au nom de l’Etat social, par Alexis Spire (Le Monde diplomatique, décembre 2013)

Les immigrés d’Afrique ou du Maghreb et les Roms constituent la première cible de cette croisade. Dans un courrier du 23 avril 2013, les ministres de l’intérieur allemand, anglais, autrichien et néerlandais s’en sont plaints auprès de la présidence irlandaise en dénonçant les « fraudes et abus systématiques du droit à la libre circulation provenant des autres pays de l’Union européenne ». On serait ainsi passé d’une immigration économique à un tourisme d’allocations. Simple et efficace, cette rhétorique associe maintien de la protection sociale et rejet des étrangers. Mais le FN n’est pas le seul à enfourcher ce cheval de bataille. «Les SDF, en allant en centre d’accueil, ont peur de perdre leur place dans la rue» Depuis le début, samedi, de la vague de froid qui s’est abattue sur la France, six sans-abri sont décédés : trois sont morts en région parisienne, un à Mandelieu, dans les Alpes-Maritimes, un à Douai, dans le Nord, et un autre à Rodez, dans l’Aveyron.

«Les SDF, en allant en centre d’accueil, ont peur de perdre leur place dans la rue»

Les rigueurs de l’hiver accroissent le risque de mourir dans la rue pour les SDF, déjà fragilisés par des conditions de vie difficile, souvent aggravées par des dépendances comme l’alcoolisme. Avec plus de 420 sans-abri décédés en 2013, le collectif Les morts de la rue constate qu’il n’y a pas que le froid qui tue mais aussi la violence, les maladies, le suicide. Parmi les autres causes parfois avancées par les pouvoirs publics, il y a aussi le refus des sans-abri d’être logés dans les hébergements d’urgence qui leur avaient été proposés. Mais pour les associations d’aide aux sans-abri, le problème vient avant tout d’un déficit de structures d’accueil. La «tolérance zéro» fait vivre l'enfer aux noirs et latinos américains, et son efficacité est loin d'être prouvée.

Les honnêtes gens et le sale boulot. Pour l'universitaire Didier Fassin, l'analyse sociologique de l'affaire du lynchage d'un jeune Rom en banlieue parisienne, en juin, permet d'aller au-delà de l'événement et de sa dénonciation émotionnelle pour engager une réflexion plus large et penser la responsabilité collective plutôt que la seule culpabilité des auteurs ou même la complicité des responsables politiques.

Les honnêtes gens et le sale boulot

Dans un article célèbre de 1962 intitulé Good People and Dirty Work, le sociologue Everett Hughes s’interrogeait, à propos de l’Allemagne des années 1940, non pas sur les raisons expliquant que « la haine raciale y ait pu atteindre un tel niveau », mais plutôt sur le fait que « ces millions de gens ordinaires aient pu vivre au milieu d’une telle cruauté et de tant de crimes sans qu’il y ait un soulèvement général contre ceux qui en étaient les auteurs ».

Il relate une conversation à ce sujet avec un architecte allemand en 1948. « J’ai honte pour mon peuple chaque fois que j’y pense. Les dangers des identités fermées de l’air du temps néoconservateur. Le livre de Régis Meyran et Valéry Rasplus, Les pièges de l’identité culturelle, vient pointer opportunément, en regard des résultats du FN au premier tour des élections municipales, les risques politiques des visions compactes et closes de la notion de culture.

Les dangers des identités fermées de l’air du temps néoconservateur

Il rejoint ainsi le récent ouvrage du sociologue Jean-Claude Kaufmann, Identités, la bombe à retardement… De l’anthropologie à la politique Dans Les pièges de l’identité culturelle (Berg International, février 2014, 128 p., 16 euros), l’anthropologue Régis Meyran et le sociologue Valéry Rasplus situent leurs analyses au croisement de l’épistémologie des sciences sociales et l’histoire des idées, en envisageant leur portée politique.

La première partie du livre est consacrée à un panorama synthétique et international quant à l’histoire de la notion de culture dans les sciences sociales. La seconde partie décrypte certains effets politiques de cette notion en France. Des questions à affiner Notes : Agnès Van Zanten : Les effets de la ségrégation scolaire sur les conditions d'apprentissage des élèves. Comment se met en place la ségrégation scolaire ?

Agnès Van Zanten : Les effets de la ségrégation scolaire sur les conditions d'apprentissage des élèves

Quelles conséquences a t-elle ? Comment y remédier ? Personne est plus qualifiée qu'Agnès Van Zanten pour traiter ces questions comme elle l'a fait en ouvrant l'Université d'automne du Snuipp. La ségrégation est une concentration qui produit des effets négatifs, une recherche de l'entre-soi. Elle est souvent assimilée à une ségrégation sociale, concentration de populations en difficultés, ou ethnique ou raciale, avec appartenance culturelle à une communauté. Comment se met en place cette ségrégation ? Quelles conséquences de la ségrégation dans les classes ? «A Paris, le niveau de mixité est de loin le plus élevé» «A Paris, le niveau de mixité est de loin le plus élevé» Prs rt prd sn ppl, chss pr l gntrfctn.

«A Paris, le niveau de mixité est de loin le plus élevé»

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