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Écriture-lecture

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Fiction et cognition : la lecture se fait avec tous les sens. Les chercheurs savent depuis longtemps que certaines régions cérébrales – comme l’aire de Broca et l’aire de Wernicke – sont impliquées dans la façon dont le cerveau interprète les mots écrits.

Fiction et cognition : la lecture se fait avec tous les sens

Mais notre compréhension du langage n’est pas limitée aux aires du traitement du langage… La lecture de certains mots peut déclencher des réactions d’autres zones cérébrales. Le rôle des sens dans la littérature C’est le cas notamment des mots relatifs aux odeurs. Ainsi, des mots comme « lavande », cannelle » ou « savon » par exemple, déclenchent des réponses non seulement dans les zones de traitement du langage, mais également dans celles consacrées à l »odorat. Dans une étude (.pdf) publiée en 2006 dans la revue Neuroimage, rapporte la journaliste Annie Murphy Paul pour le New York Times, des chercheurs espagnols ont montré que la lecture de mots porteurs d’odeurs activait les zones du cerveau responsable de notre cortex olfactif. Quelles lectures sur les écrans ? Quelles lectures enseigner. En publiant une synthèse sur la lecture de livres, numériques ou non, présentée ainsi « un Baromètre sur les usages du livre numérique en France dont l’objectif est d’évaluer les usages licites et illicites du livre papier ou numérique. » , le ministère de l’éducation fait écho à une étude qui pose problème au delà de ses résultats au demeurant fort intéressants.

Quelles lectures sur les écrans ? Quelles lectures enseigner

Ce qui fait problème ce n’est pas le support de lecture (écran ou papier) mais bien le type de document lu (livre revue, lettre message article etc…) et donc le type de lecture auquel correspondent ces formes. Enseigner la culture de l'information, est-ce renoncer aux actions concernant la lecture ? Jeudi 19 avril 2012 4 19 /04 /Avr /2012 18:49 Une question un peu provoquante dont la réponse est bien sûr négative...

Enseigner la culture de l'information, est-ce renoncer aux actions concernant la lecture ?

C'est une inquiétude légitime d'une partie de notre profession : "Si nous demandons à enseigner la culture de l'information, quelle place pourrons nous encore accorder au livre et à la lecture ? ". Je pense que nous pouvons répondre qu'en matière de culture de l'information, la lecture a une place absolument centrale : Parce que la lecture sur écran est beaucoup plus complexe que la lecture sur papier.

Ce mode de lecture demande encore plus qu'avant de savoir pratiquer différents modes de lecture et de savoir les articuler : lecture survol, lecture s'élective, lecture analytique, reflexive, approfondie, etc. Savoir lire un document numérique est une compétence essentielle du lecteur numérique comme le souligne Pierre Fastrez. Pourquoi inciter des adolescents à lire de la littérature ? Au cours des trente dernières années, la rentabilité scolaire a été au cœur de la plupart des interrogations sur la lecture d’œuvres littéraires pendant l’adolescence.

Pourquoi inciter des adolescents à lire de la littérature ?

Cette lecture contribue-t-elle à la réussite des élèves de catégories sociales aisées, s’est-on demandé pendant un temps ? Est-elle propice à de meilleures performances dans l’acquisition de la langue, introduit-elle à certains apprentissages, certaines compétences spécifiques ? S’y est mêlé un débat sur ses éventuels bienfaits socialisants, en particulier par le partage d’un patrimoine commun. Se démarquant de ces approches, d’autres ont revendiqué le seul « plaisir de lire ». L’écoute d’adolescents, de différents milieux sociaux, l’analyse de souvenirs de lecture transcrits par des écrivains, le recueil d’expériences menées par des psychanalystes, ou par des passeurs du livre, notamment dans des contextes marqués par la violence, suggèrent que là n’est peut-être pas l’essentiel. ProfsDocs / crdp Aix-Marseille. INTRODUCTIONCompte-rendu d’une expérience aux Etats-Unis dans les années 50 avec « Mira Rothenberg » : Expérience de lecture auprès d’adolescents au regard de pierre, ayant connu des horreurs (camps de concentration...), pleins de haine ; des adolescents à civiliser.

ProfsDocs / crdp Aix-Marseille

Un livre sur les indiens a suscité une forte réaction chez ces enfants. Le fait de retrouver dans un livre une situation aussi dure que la leur, les a aidés à « se débarrasser de leur carapace », à devenir capables de construire des projets. Une autre expérience dans le cadre du programme « je choisis la parole », 50 ans plus tard en Colombie, avec Beatriz Helena Robledo, avec des enfants à l’enfance perdue a obtenu des résultats similaires.

Elle leur a permis d’élaborer leur histoire, leur géographie. Ces deux expériences montrent le rôle essentiel du bibliothécaire, notamment pour les populations marginalisées. ECRIRE, LA VOIE D’UNE SOLUTION A LA DIFFICULTE SCOLAIRE - [ ] Enseigner l’écriture en collège ou en lycée n’a pas seulement à voir avec la prescription par le professeur et avec l’appropriation par les élèves de modèles experts, mais cela repose aussi (surtout ?)

ECRIRE, LA VOIE D’UNE SOLUTION A LA DIFFICULTE SCOLAIRE - [ ]

Sur des stratégies d’accompagnement des élèves dans leurs tâtonnements, dans leur façon de « négocier » la réalisation des écrits scolaires, dans la construction d’eux-mêmes comme « sujet écrivant » . L’expérience prouve que ces stratégies d’accompagnement n’ont de chance de fonctionner que si l’enseignant observe finement où en sont les élèves dans le processus d’invention de leur écriture, et s’il est apte à discerner le chemin déjà parcouru.