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Pédagogie

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Classes inversées : fossilisation des pratiques ou innovation à l’ère numérique ? Classes inversées (flipped classrooms). L’appellation (d’abord en anglais, plus tard en français) apparaît vers 2007 quand deux enseignants de chimie[1], Jonathan Bergmann et Aaron Sams (dans l’équivalent de notre secondaire aux États-Unis), découvrent le potentiel pédagogique de vidéos (PowerPoint commentés, screencasts[2]…). Il s’agissait pour eux de motiver leurs élèves à préparer (à domicile ou sans la présence physique ou la supervision de l’enseignant) les leçons traditionnellement données en classe afin de les rendre plus interactives : « Lectures at home and homework in class » (les leçons à la maison, les devoirs en classe), le slogan était lancé[3].

Il ne s’agit pas de remplacer l’enseignant par une vidéo, mais d’utiliser des ressources de l’ère numérique pour permettre à ce dernier de faire encore mieux son métier d’accompagnateur d’apprentissage. Bergmann et Sams, les « inventeurs » des classes inversées, expriment bien les transformations induites par cette méthode[4]. Introduire les réseaux sociaux à l’école : prenons des risques! (réfléchis) | From Pennylane to... La table ronde à laquelle j’ai assisté à Ludovia « Les politiques e-éducatives à mettre en place face aux enjeux de la mobilité et de l’ouverture » à Ludovia, a tourné en fin de session sur le vieux débat « pour ou contre Facebook à l’école ».

Thème abordé à cause de cette question sondage: Question mal posée puisqu’il y avait deux sous-questions et que de fait, cela ne se prêtait pas à une seule réponse. Le 1er rang de la salle réservé aux bloggueurs/twetteurs/facebookeurs a vivement réagi aux propos tenus sur l’estrade par le rang d’officiels politiques qui s’y tenait. Au réseau social « grand public » (délibérément nommé Facebook) semblait s’opposer l’Environnement Numérique de Travail (ENT). Comprenez : danger contre sécurité, réseau ouvert contre réseau fermé, pédagogie raisonnée contre « grand n’importe quoi ».

La pauvreté des arguments avancés (« quand on voit tous les dangers de Facebook et les expériences malheureuses largement décrites dans les médias ») nous a saisis. L’humour, valeur nationale : mallette théorique pour interventions pédagogiques. « Projet de costume pour MM. les journalistes », par André Gill, « L’Éclipse, 23 janvier 1870 Quelles valeurs enseigner dans l’école de la République ? S’en tient-on à la devise républicaine ?

Faut-il lui ajouter tout ce qui est à même de fonder une unité nationale ? À ces questions qui taraudaient déjà bien des enseignants et qui deviennent l’incontournable de l’après 11 janvier, le rassemblement national a sans doute apporté une réponse inattendue, très visible aux yeux des enfants et des adolescents, en étalant sur tous les écrans un mélange détonant de drapeaux tricolores et de caricatures de Charlie Hebdo. Dans la solennité du moment, l’effroi des horreurs perpétrées, la sidération de la conscience citoyenne blessée, l’humour a pointé régulièrement le bout de son nez, jusqu’à se faire reconnaître comme valeur nationale. Le caricaturiste Cham (Amédée Noé, 1818-1879) croqué par Gill (Louis Alexandre Gosset de Guines, 1840-1885) dans « l’Éclipse » du 27 décembre 1874 Le propre de l’homme.

Classe média : les caricatures. Dans le cadre de la classe média, on ne pouvait pas passer à côté des événements tragiques de mercredi dernier. D’autant plus que dans le collège, nous avons eu certaines réactions très particulières, de type « bien fait pour eux » (pour rester soft). Toutes les classes ont bien entendu eu un moment d’explication et de recueillement jeudi, mais des incompréhensions demeures. Les élèves font des confusions, s’en tiennent à des brides d’informations. Bref, il reste du boulot. J’ai voulu par cette séance remettre la caricature au centre. Pour cette séance d’une heure, en petit groupe, j’ai commencé par leur demander ce qu’était une caricature. Je leur dis que les caricatures ne sont pas que dessinées, et leur demande quel autre type de caricatures connaissent-ils. Je leur demande alors quel est leur humoriste préféré.

Vient la question : « oui, mais si je n’aime pas cet humoriste, qu’est-ce que je fais ? Enfin, on finit par une caricature collective (même si on ne sait pas dessiner !). Construire une séance pédagogique. Pour avoir pu échanger ces dernières semaines avec des professeurs documentalistes récemment titularisés, j’ai appris que Cactus acide était notamment suivi par des collègues en recherche de méthodes et de matériaux rapidement exploitables.

Je me propose donc ici d’approfondir, dans une dimension, disons plus opératoire, ce premier schéma, extrait d’un précédent article. En particulier, j’entends contextualiser la tâche pédagogique, qui forme ci-dessous la pointe de la flèche, dans le cadre d’une séance pédagogique. Au préalable, j’aimerais apporter quelques précisions sur les étapes préliminaires à cette formalisation d’une séance ou séquence pédagogique. Je pense essentiel de référer cette construction à une problématique ainsi que de l’inclure, lorsque c’est possible, dans une progression. Ce qui me semble d’autant plus vrai pour les professeurs documentalistes qui, nous le savons bien, sont le plus souvent sollicités ponctuellement. Cours Meirieu pédago. Les courants pédagogiques. Site de Philippe meirieu : liste des cours de pédagogie.