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Léo Carpentier

Hermine Braunsteiner. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hermine Braunsteiner

Jeunesse[modifier | modifier le code] Elle est la cadette d'une famille d'ouvriers catholiques pratiquants; son père Friederich est boucher, elle travaille dans une brasserie. Comme elle ne trouve pas de quoi financer une formation d'infirmière, elle travaille comme femme de chambre. En 1937 et 1938, elle travaille en Angleterre en tant que domestique et ménagère chez un ingénieur américain.

La guerre 39-45[modifier | modifier le code] Le 10 octobre 1942, elle prend ses fonctions à l'usine de textiles dans le camp de concentration et d'extermination de Maïdanek près de Lublin en Pologne. En exerçant ses fonctions aux côtés d'autres gardiennes telles Elsa Ehrich (en), Martha Ulrich, Alice Orlowski, Erna Wallisch et Elisabeth Knoblich, Braunsteiner a tué des êtres humains par imitation et émulation, ce qui lui a valu le surnom de « jument servile ».

Elle reçoit en janvier 1944 l'ordre de revenir à Majdanek avant qu'on évacue le camp. FOTO1-2-867f0.jpg (JPEG Image, 600 × 451 pixels) La violence des surveillantes des camps de concentration national-socialistes (1939-1945) : réflexions sur les dynamiques et logiques du pouvoir. Article au format PDF Les survivants et les chercheurs se représentent généralement le camp de concentration comme une institution totale par excellence.

La violence des surveillantes des camps de concentration national-socialistes (1939-1945) : réflexions sur les dynamiques et logiques du pouvoir

Exécutée avec zèle par les employés de la Schutzstaffel (SS, escadron de protection) des camps, la terreur fut, en effet, méticuleusement planifiée par les dirigeants SS – dont Heinrich Himmler en premier lieu (Sofsky, 1995 ; Armanski, 1993 ; Herbert, Orth et Dieckmann, 1998 ; Benz et Distel, 2005).Mais cette image d’une organisation systématique de la terreur demeure quelque peu trompeuse. Le règlement du camp donnait certes aux surveillantes comme aux officiers SS, le droit de punir les prisonniers. Ce fossé nous oblige à une étude micro-analytique qui se saisisse de la violence physique comme d’une pratique sociale (Lüdtke et Lindenberger, 1995 ; Sofsky, Kramer et Lüdtke 2004). La Viennoise Braunsteiner et la Berlinoise Ehlert étaient des surveillantes de la première heure, et appartiennent aux doyennes du groupe de Majdanek. I. Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance

L’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) rassemble des résistantes emprisonnées ou déportées du fait de leur engagement. Préambule[modifier | modifier le code] Elle inclut par ailleurs dans ses rangs des femmes prises comme otages, par mesure de représailles, par les autorités de répression nazie en France ainsi que des femmes arrêtées dans les derniers mois de l'occupation dans le cadre de rafles. Leur intégration dans l'ADIR provient de leur comportement en déportation, notamment par la participation au sabotage dans le cadre du travail forcé à Ravensbrück et dans ses kommandos, comportement attesté par deux "marraines" déjà cooptées.

Camp de concentration de Ravensbrück (Allemagne) Irma Grese. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Irma Grese

Irma Grese, née le 7 octobre 1923 à Wrechen (Feldberger Seenlandschaft, actuel Arrondissement de Mecklembourg-Strelitz) et pendue le 13 décembre 1945 à la prison de Hameln, était Aufseherin (gardienne auxiliaire Hilfspersonal SS) dans les camps de concentration nazis de Ravensbrück, Auschwitz et de Bergen-Belsen. Surnommée « la hyène de Belsen » à cause de son comportement particulièrement cruel et pervers à l'égard des prisonniers, elle reste l'une des criminelles nazies les plus connues. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] En 1923, Alfred et Bertha Grese, un couple d'agriculteurs allemands, donnent naissance à Irma dans la commune de Wrechen, près de Pasewalk (Mecklembourg) . « L'Ange blond d'Auschwitz »[modifier | modifier le code] En été 1942, elle est engagée par la SS.

Procès (automne 1945)[modifier | modifier le code] Ravensbrück. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ravensbrück

Ravensbrück est un village d'Allemagne situé à 80 km au nord de Berlin. De 1934 à 1945, le régime nazi y établit un camp de concentration spécialement réservé aux femmes et dans lequel vécurent aussi des enfants. Le camp est construit sur les bords du lac de Schwedtsee, en face de la ville de Fürstenberg/Havel, dans une zone de dunes et de marécages du nord du Brandebourg. Un "block" d'internement du camp de Ravensbrück. Détenues[modifier | modifier le code] Femmes de Ravensbrück attendant d'être évacuées par la Croix-Rouge suédoise. Les détenues portent un triangle coloré selon leur catégorie, une lettre au centre indiquant leur nationalité : rouge pour les prisonnières politiques, jaune pour les juives, vert pour les criminelles de droit commun, violet pour les Témoins de Jéhovah, noir pour les Tziganes et les prostituées, etc.

À partir de l'été 1942, des expériences médicales sont menées sur au moins 86 détenues, dont 74 polonaises.