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Guy Debord. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Debord. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et contexte historique et culturel[modifier | modifier le code] Très tôt, Guy Debord perd son père. En 1951-1952, selon les propres mots de Debord, « jamais… le champ de bataille n'avait été aussi vide[5] ». D’autres, cependant, refusaient ce partage. C'est à cette période qu'il rencontre Isidore Isou et les lettristes (Maurice Lemaître, Gil J Wolman, Jean-Louis Brau, Marc'O…), rencontres décisives qui marquent le fondement de ses engagements futurs.

Le mouvement lettriste[modifier | modifier le code] Le scandale de la projection du film Traité de bave et d'éternité d'Isidore Isou au festival de Cannes (avril 1951) marque le jeune Debord et lui ouvre le champ de création qu’est le cinéma, le poussant à participer aux activités du mouvement lettriste, participation qui prendra fin en novembre 1952 à la suite d'un autre scandale, le « scandale Chaplin[7] ». Cornelius Castoriadis. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cornelius Castoriadis (Κορνήλιος Καστοριάδης), né le à Constantinople et mort le à Paris, est un philosophe, économiste et psychanalyste français d'origine grecque, fondateur avec Claude Lefort du groupe Socialisme ou barbarie.

Il consacra une grande part de sa réflexion à la notion d'autonomie, dont il proposa une conceptualisation particulière et qu'il défendit en élaborant un « projet d'autonomie », projet de société visant l'autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu'il opposait à l'hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, des régimes capitalistes mais aussi du régime de l'URSS. Son œuvre témoigne de la variété des champs disciplinaires auxquels il s'intéressa : l'épistémologie, l'anthropologie, la politique, l'économie, l'histoire, ou encore la « théorie de l'âme », voire la psychanalyse. Biographie[modifier | modifier le code] Tombe au cimetière du Montparnasse. George Orwell. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Blair. Orwell photographié par la National Union of Journalists en 1933. Œuvres principales George Orwell, nom de plume d'Eric Arthur Blair, né le à Motihari (Inde) pendant la période du Raj britannique et mort le à Londres, est un écrivain et journaliste anglais.

Son œuvre porte la marque de ses engagements, qui trouvent eux-mêmes pour une large part leur source dans l'expérience personnelle de l'auteur : contre l'impérialisme britannique, après son engagement de jeunesse comme représentant des forces de l'ordre colonial en Birmanie ; pour la justice sociale et le socialisme, après avoir observé et partagé les conditions d'existence des classes laborieuses à Londres et à Paris ; contre les totalitarismes nazi et soviétique, après sa participation à la guerre d'Espagne. Biographie[modifier | modifier le code] Une éducation anglaise[modifier | modifier le code] Au service de l'Empire[modifier | modifier le code]

Aldous Huxley. Bernard Charbonneau. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Toute son œuvre est marquée par l'idée que « le lien qui attache l'individu à la société est tellement puissant que, même dans la soi-disant “société des individus”, ces derniers sont si peu capables de prendre leurs distances avec les entraînements collectifs que, spontanément, ils consentent à l'anéantissement de ce à quoi ils tiennent le plus : la liberté. »[1] Durant les années 1930, il dénonce la dictature de l'économie et du développement[2] et s'impose comme pionnier de l'écologie politique [3]. Se méfiant toutefois de l'écologie partidaire, il propose de concevoir une forme d'organisation de la société, radicalement différente des idéologies du XXe siècle, solidement ancrée sur l'expérience personnelle.

En cela, il affirme sa dette intellectuelle envers le personnalisme. De même, il voit dans le progrès technique la source de toujours plus d'organisation, donc de plus de conformisme, donc de moins de liberté. Publications posthumes : Ivan Illich. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ivan Illich Biographie[modifier | modifier le code] Son père, Piero, vient d'une famille possédant des terres (vignes et oliviers) en Dalmatie, près de la ville de Split en Croatie. Sa mère, Ellen, descend d'une famille juive allemande convertie. Pendant les années 1930, la xénophobie et l'antisémitisme montent en Yougoslavie. Le gouvernement poursuit Fritz Regenstrief à la Cour permanente internationale de justice de la Haye[2]. En 1932, Ellen quitte Split et part se réfugier dans la villa de son père à Vienne avec ses trois enfants. Venant d'une famille aristocratique ayant d'anciens liens avec l'Église catholique, il était destiné à devenir un prince de l'Église[2].

Mais en 1951, il part aux États-Unis avec l'idée d'étudier les travaux d'alchimie d'Albertus Magnus à Princeton. En 1956, il est nommé vice-recteur de l'université catholique de Porto Rico. Théories[modifier | modifier le code] Institutionnalisation[modifier | modifier le code] Wilhelm Reich. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Plaque sur la maison de W. Reich à Berlin. Il y réside de 1931 à 1934. Biographie[modifier | modifier le code] Premières années[modifier | modifier le code] Wilhelm Reich naît en 1897. Ses parents, Leon Reich, un fermier aisé, et Cecilia Roniger, sont juifs assimilés, et l'élèvent en dehors de toute tradition religieuse. Il suit un enseignement à domicile jusqu'à l'âge de 13 ans. Dans Passion of Youth, il écrit : « Je ne revis jamais ni ma terre natale, ni mes biens.

Vie en Europe[modifier | modifier le code] Reich se rend compte que, pour une grande part, la cause des névroses est d'origine socio-économique (problèmes de logement, indépendance économique de la femme, difficultés de contraception). Allemagne[modifier | modifier le code] Il déménage en Allemagne en 1930 à Berlin où il adhère au K.P.D, le parti communiste allemand. En 1933, il est secrètement exclu de l’association psychanalytique internationale (ce qu'il n'apprend qu'en 1934).

Jürgen Habermas. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jürgen Habermas Philosophe et sociologue XXe siècle Jürgen Habermas (, Düsseldorf) est un théoricien allemand en philosophie et en sciences sociales. Il est avec Axel Honneth l'un des grands représentants de la deuxième génération de l'École de Francfort, et développe une pensée qui combine le matérialisme historique de Marx avec le pragmatisme américain, la théorie du développement de Piaget et Kohlberg, et la psychanalyse de Freud. Il a pris part à tous les grands débats théoriques en Allemagne, et s'est prononcé sur divers événements sociopolitiques et historiques.

Habermas considère « la réconciliation de la modernité qui se divise d’elle-même[1] » comme le motif de son œuvre monumentale. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et études[modifier | modifier le code] Entre 1949 et 1954, Habermas fait des études aux universités de Göttingen (1949-50), de Zürich (1950-51) et de Bonn (1951-54).

Théorie[modifier | modifier le code] Herbert Marcuse. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Herbert Marcuse, en 1955. Herbert Marcuse, né le à Berlin et mort le à Starnberg (Bavière), est un philosophe, sociologue marxiste, américain d'origine allemande, membre de l'École de Francfort avec Theodor Adorno et Max Horkheimer. Carrière[modifier | modifier le code] Fils aîné d'une famille juive aisée, assimilée et installée à Berlin, il est appelé sous les drapeaux dans la Reichswehr après son Abitur (équivalent du baccalauréat français). Lors de la guerre de 1914-18, où il fut enrôlé dans des unités de l'arrière, il adhère en 1917 au parti social-démocrate (SPD) et participe à un conseil de soldats.

C'est en 1932 que Marcuse entre pour la première fois en contact avec l'Institut de Recherche sociale de Francfort. Dès la prise de pouvoir par les nazis en 1933, il émigre avec sa famille, d'abord en Suisse, puis aux États-Unis, après un bref passage à Paris. Dès 1951, il enseigne dans diverses universités américaines. Guglielmo Ferrero. Guglielmo Ferrero Guglielmo Ferrero (Italian pronunciation: [ɡuʎˈʎelmo ferˈreːro]; July 21, 1871 — August 3, 1942) was an Italian historian, journalist and novelist, author of the Greatness and Decline of Rome (5 volumes, published after English translation 1907–1909). Ferrero devoted his writings to classical liberalism and he opposed any kind of dictatorship and Big Government. Born in Portici, near Naples, Ferrero studied law in Pisa, Bologna and Turin. Soon afterward he married Gina Lombroso,[1] a daughter of Cesare Lombroso, the criminologist and psychiatrist with whom he wrote The Female Offender, The Prostitute and The Normal Woman.

In 1891-1894 Ferrero traveled extensively in Europe and in 1897 wrote The Young Europe, a book which had a strong influence over James Joyce.[2] After studying the history of Rome Ferrero turned to political essays and novels (Between Two Worlds in 1913, Speeches to the Deaf in 1925 and The Two Truths in 1933-1939). External links[edit] References[edit]

Marcel Mauss. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Mauss. Marcel Mauss Signature Marcel Mauss, né à Épinal le et mort à Paris le (à 77 ans), est généralement considéré comme le « père de l'anthropologie française[1] ». Biographie[modifier | modifier le code] Marcel Mauss naît en 1872 dans la ville d’Épinal. En 1901, il rejoint l'équipe de L'Année Sociologique, revue biennale créée par Émile Durkheim. Pendant tout ce temps, Mauss fut un militant socialiste toujours fidèle à ses convictions. Travaux[modifier | modifier le code] Considéré comme l'un des pères de l'anthropologie, Mauss n’a jamais publié d’ouvrage de synthèse de sa pensée mais un grand nombre d'articles dans différentes revues, en particulier dans L'Année Sociologique, d'esquisses, de comptes-rendus et d'essais.

Bibliographie[modifier | modifier le code] Recueils présentés et rééditions[modifier | modifier le code] Études sur Marcel Mauss[modifier | modifier le code] Autres[modifier | modifier le code] Georges Burdeau. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Georges Burdeau (1905-1988) est un juriste français. Biographie[modifier | modifier le code] Universitaire français, agrégé de droit public, il est l'auteur de nombreux travaux sur le droit constitutionnel et la science politique. Il enseigna à l'université Paris 2. Son œuvre, La démocratie, écrit en 1956, assimile la démocratie au système représentatif, contrairement à Jean-Jacques Rousseau, le père de la démocratie, qui refuse toute représentation politique, mais, envisage le peuple comme l'essence du pouvoir et de la démocratie, le définissant alors comme souverain unique.

Sa lecture de la Constitution de la Ve République était hostile au rôle préeminent du Président de la République[réf. nécessaire]. Œuvres[modifier | modifier le code] Le libéralismeL'ÉtatLa démocratieDroit constitutionnel et institutions politiquesLa politique au pays des merveilles Notes et références[modifier | modifier le code]