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Grèce : Alexis Tsipras accepte un nouveau "noeud coulant" Lors du prochain débat sur la question de confiance qu'il pose à la Vouli, le parlement hellénique, le premier ministre Alexis Tsipras pourra défendre quelques succès obtenus lors de la semaine qui s'achève ce 15 août.

Grèce : Alexis Tsipras accepte un nouveau "noeud coulant"

Ce que Tsipras a obtenu D'abord, l'ajustement des objectifs budgétaires fixés par le mémorandum. Au lieu de 1 % du PIB d'excédent primaire, hors service de la dette, fixé le 13 juillet, la Grèce a obtenu le droit de dégager un déficit primaire de 0,25 % du PIB. Dans un « non paper » (communiqué de presse non officiel) publié mardi 10 août, le ministère des Finances grec mettait en exergue le fait que ces objectifs étaient bien plus favorables que ceux négociés par le gouvernement précédent. Mais la croissance prévue est entretemps passée de 3 % à une contraction de 2,3 %, ce qui « neutralise » ce succès.

La logique de la troïka continue Reste que, du point de vue grec, l'acceptation de cette logique est fort dangereuse. Grèce : l'Eurogroupe valide le troisième mémorandum. Alexis Tsipras a atteint son objectif.

Grèce : l'Eurogroupe valide le troisième mémorandum

Comme il le souhaitait, l'Eurogroupe a validé le projet de troisième mémorandum entre Athènes et ses créanciers. Le plan prévoit 86 milliards d'euros sur trois ans, dont 25 milliards d'euros pour la recapitalisation des banques grecques. Mais surtout, la première tranche du financement de 26 milliards d'euros devrait pouvoir être libérée dès le 20 août et permettre rapidement une première recapitalisation des banques de 10 milliards d'euros. Le feu vert de l'Eurogroupe ce vendredi 14 août au soir est important pour le premier ministre Alexis Tsipras parce qu'il permet à Athènes de payer l'échéance du 20 août à la BCE de 3,4 milliards d'euros sans avoir recours à un deuxième financement-relais.

Un tel scénario, ouvertement évoqué par le ministère allemand des Finances, aurait fait perdurer les négociations et compliqué encore l'équation politique intérieure d'Alexis Tsipras. Grèce : la BCE s'est-elle comportée comme un "fonds vautour" ? Un des éléments déterminants de l'épilogue de la crise grecque a été la double épée de Damoclès de la dette due à la BCE les 20 juillet et 20 août.

Grèce : la BCE s'est-elle comportée comme un "fonds vautour" ?

Encore à présent, l'échéance du 20 août représente un moyen de pression sur le gouvernement grec qui a contraint le parlement à débattre toute la nuit pour pouvoir obtenir un financement avant cette date. Ces deux échéances, de 3,2 et 3,4 milliards d'euros représentaient un obstacle absolument infranchissable pour les finances publiques grecques. Mais, alors qu'un défaut sur le FMI était un phénomène connu et documenté (même si l'ampleur du défaut grec du 30 juin était inédite), un défaut sur la banque centrale européenne était un fait inconnu qui aurait posé un défi inédit à la zone euro. Et sans doute la BCE et les dirigeants européens sont heureux de pouvoir éviter un tel incident. Grèce : la voie de la rupture est ouverte au sein de Syriza. La rupture au sein de Syriza semble désormais difficilement évitable.

Grèce : la voie de la rupture est ouverte au sein de Syriza

Ce jeudi 13 août, l'ancien ministre de l'Energie, Panayiotis Lafazanis, s'est dit prêt à « aider » la création d'un nouveau mouvement politique centré sur le rejet du troisième mémorandum qui devrait être signé ce mois-ci entre le gouvernement grec et ses créanciers. Son message a été signé par douze autres députés de Syriza, le parti du premier ministre Alexis Tsipras. Grèce : pourquoi l'Allemagne joue la montre. Grèce : la difficile équation politique d'Alexis Tsipras. L'accord « technique » trouvé mardi 11 août sur le troisième mémorandum grec ne résout pas l'impossible équation politique à laquelle est confronté le Premier ministre grec Alexis Tsipras.

Grèce : la difficile équation politique d'Alexis Tsipras

Non que le texte, soumis sans doute vendredi matin à la Vouli, la chambre unicamérale du parlement grec, soit menacé d'être repoussé. Bien au contraire, l'appui acquis d'avance des trois partis du centre et de droite (Potami, Pasok et Nouvelle Démocratie), toujours prompts à accepter les conditions des créanciers, lui assure une majorité. Mais précisément parce que ce texte, comme les mesures d'austérité adoptées en juillet, devront en passer par une alliance de fait avec ses partis. La majorité d'Alexis Tsipras sur ces textes n'est pas sans rappeler celle des gouvernements précédents qu'il a tant dénoncés : c'est une majorité « d'union nationale » que les créanciers utilisent pour s'assurer un parlement docile.

Situation politique paradoxale Opposition de la plateforme de gauche. Grèce : le retour à la réalité des créanciers ? Il ne faut certes pas s'y tromper, ce troisième mémorandum qui sera signé entre la Grèce et ses créanciers sera un défi pour son économie difficile à surmonter.

Grèce : le retour à la réalité des créanciers ?

Mais le gouvernement d'Alexis Tsipras pourra se vanter d'avoir obtenu des avancées concrètes dans ce mois de négociations qui a suivi la « capitulation » du 13 juillet. Il semble qu'après avoir exhorté avec hauteur les Grecs à « revenir à la réalité » pendant des mois, les créanciers aient, eux-mêmes, été contraints de se réveiller et de prendre conscience que leurs exigences étaient insoutenables et conduisaient la Grèce dans une nouvelle spirale infernale. Cadre budgétaire assoupli. Zone euro : que veut l'Allemagne ?

« Il ne peut pas être possible que la France ne maîtrise pas encore son déficit budgétaire !

Zone euro : que veut l'Allemagne ?

Il existe une limite pour cela : 3 %. Si elle est dépassée, il doit y avoir des sanctions. » Cette déclaration du chef du groupe conservateur CDU/CSU au Bundestag Volker Kauder dimanche 9 août au journal Welt am Sonntag semble donner raison à Yanis Varoufakis qui, voici une semaine, affirmait que « la destination finale de la troïka est Paris. » Elle montre, en tout cas, que la dernière crise grecque semble avoir convaincu l'Allemagne d'accepter son rôle d'hegemôn, de puissance dirigeante de la zone euro.

Et que la position allemande est beaucoup plus claire qu'il n'y paraît. Qui est Volker Kauder ? Volker Kauder n'est pas n'importe qui. Grèce : pourquoi le nouveau plan d'aide est déjà un échec. Les discussions entre le gouvernement grec et ses créanciers commencent ce mardi 4 août.

Grèce : pourquoi le nouveau plan d'aide est déjà un échec

Au menu : le programme de privatisation et la recapitalisation des banques. Le gouvernement grec semble désireux d'aller assez vite. Selon sa porte-parole Olga Gerovasili, la rédaction du futur troisième mémorandum devrait débuter mercredi et être achevé avant le 18 août, date à laquelle il devrait être soumis au parlement. Cette date sera le dernier délai possible pour pouvoir débloquer un nouveau prêt d'urgence de l'UE qui permettra à la Grèce de rembourser les 3,2 milliards d'euros qu'elle doit le 20 août à la BCE.

Il faut donc aller vite. Situation économique catastrophique Or, rien n'est simple. Selon une étude de l'association des PME grecques, les pertes de recettes de ces dernières ont atteint 48 % durant les trois premières semaines de juillet. Les banques encore sous pression Ce mois de juillet risque en effet de peser lourd durablement. Quels besoins de recapitalisation ? Grèce : y a-t-il un vrai désaccord entre Paris et Berlin ? Dans une interview accordée au quotidien allemand des affaires Handelsblatt et publiée ce lundi 3 août, le ministre français des Finances, Michel Sapin, se plaît à insister sur sa divergence avec Wolfgang Schäuble, son homologue allemand.

Grèce : y a-t-il un vrai désaccord entre Paris et Berlin ?

Sur la proposition de ce dernier de proposer une sortie temporaire de la Grèce hors de la zone euro, le ministre français a des mots en apparence forts : « Nous avons eu sur ce point un clair désaccord », a-t-il affirmé avant de se montrer encore plus cinglant en martelant que, sur le Grexit, « Wolfgang Schäuble se trompe ».

Pas d'accord sans menace de Grexit Ce message peut paraître dur, mais en réalité, il ne dénote aucun fossé sérieux entre Paris et Berlin. 1830-2012 : les leçons de l'histoire grecque. Depuis qu'en octobre 2009 la Grèce est engluée dans une crise de la dette qui menace d'emporter l'Europe entière, la référence à l'antiquité est le passage obligé pour les journalistes et les experts.

1830-2012 : les leçons de l'histoire grecque

L'art hellénistique, le Parthénon, Homère, Périclès ou encore les expressions antiques, du « tombeau des Danaïdes » à la « tragédie grecque », sont florès. Mais ce vernis culturel cache en réalité l'ignorance sinon la négation de l'histoire contemporaine de la Grèce. Tout se passe comme si les européens en étaient restés à cette idée qui avait poussé lord Byron dans les années 1820 à combattre pour la liberté de la Grèce : une fois le joug turc secoué, les Grecs redeviendraient dignes de leur antiquité. Jeroen Dijsselbloem, le zélé allié de Wolfgang Schäuble récompensé. S'il est une personne qui sort réellement vainqueur des presque six mois de crises entre la Grèce et ses créanciers, c'est bien Jeroen Dijsselbloem. Le ministre des Finances néerlandais, a, lundi soir, quelques heures après le « compromis » avec Athènes, obtenu sa reconduction au poste de président de l'Eurogroupe pour deux ans et demi. Un beau succès pour cet homme de 49 ans qui a ainsi réussi à s'imposer contre son homologue espagnol, Luis de Guindos, qui lorgnait, jusqu'ici avec de bonnes chances, sur ce poste.

L'humiliation Mais Jeroen Dijsselbloem a convaincu ses camarades de l'Eurogroupe grâce à un comportement « parfait » durant la crise grecque. Le Néerlandais est apparu comme l'alter ego du ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble. Grèce : la vraie nature du troisième mémorandum. Le rapport du FMI sur la viabilité de la dette grecque a été perçu comme un « soutien » aux demandes de restructuration d'Alexis Tsipras. Mais son mérite n'est pas là. Il met au jour avec une clarté bienvenue le nœud des six derniers mois de négociations, et pourquoi, au final, ces dernières se sont achevées par une reddition de la Grèce.

Ce que le FMI répète (il en est convaincu depuis longtemps), c'est que sans travail sérieux sur le poids de l'endettement public grec, aucun accord n'est réellement raisonnable. Or, quoi qu'on en dise ici ou là, rien ne laisse présager que Berlin accepte d'ouvrir sérieusement le dossier dans les prochains mois, bien au contraire. L'accord du 13 juillet sur la dette ressemble aux engagements pris en novembre 2012 : vagues et sans doute faits pour être oubliés rapidement. Pourquoi le débat entre croissance et austérité gêne-t-il tant Monsieur Schäuble ? Wolfgang Schäuble n'en peut donc plus. Il est excédé. Il veut « en finir avec le débat entre austérité et croissance » qui est une « sottise. » Le ministre allemand des Finances a haussé le ton, jeudi à Strasbourg. Mais, en réalité, ce discours sur « l'absence de débat » est une constance de la communication du gouvernement allemand depuis quelques semaines.

Le 22 mars, le ministre des Affaires étrangères allemandes avait écrit une tribune dans Le Monde qui proclamait « croissance et rigueur budgétaire vont de pair. » A l'orée du conseil européen du 15 mars, le correspondant à Bruxelles de la FAZ, le principal journal conservateur allemand, avait proclamé que le choix entre croissance et austérité était une « fausse alternative. » Cessez ce débat que je ne saurais entendre Berlin tente donc de clore le débat. Grèce : où Alexis Tsipras veut-il en venir ? Avec la reprise des propositions des créanciers qui s'apparente à une victoire par procuration du « oui » au référendum du 5 juillet, Alexis Tsipras donne l'impression de renoncer à beaucoup de ses objectifs.

Mais dans quel but le premier ministre hellénique a-t-il accepté ces concessions majeures ? 1. Faire repartir l'économie L'objectif premier de l'hôte de Maximou, le Matignon grec, c'est évidemment de mettre fin à l'asphyxie économique et financière dont son pays est victime. Grèce : le gouvernement Tsipras a-t-il vraiment refusé de réformer ? Grèce : Alexis Tsipras propose une capitulation aux créanciers. Alexis Tsipras rend les armes. Ce jeudi 9 juillet à 21 heures, le gouvernement grec a remis au Mécanisme Européen de Stabilité (MES) un plan de « réformes » détaillé afin d'obtenir un financement de 50 milliards d'euros sur trois ans. Pourquoi la Grèce n'a pas intérêt à négocier le Grexit. Ce plan iconoclaste étudié par la France pour sauver la Grèce. Alors que les Européens tentent d’harmoniser leurs positions dans le cadre de la reprise des négociations avec la Grèce, avant la réunion de l’Eurogroupe mardi à Bruxelles, de nouvelles pistes sont avancées pour sortir de l’impasse et éviter le « Grexit » (sortie de la Grèce de la zone euro).

Parmi les solutions actuellement envisagées, deux semblent faire leur chemin : celle proposée par le FMI dans un rapport publié le 26 juin dernier et celle élaborée par le trio : Gabriel Colletis professeur d’Economie à l’université de Toulouse et proche conseiller de Syriza, Jean-Philippe Robé, avocat spécialiste en restructuration d’entreprises, et Robert Salais, directeur au CNRS. Un changement radical de logiciel Si les deux approches partent d’un même constat - la Grèce ne peut pas rembourser une dette qui flirte avec les 180% du Pib - les solutions avancées pour sortir de l’impasse sont opposées. Pourquoi le gouvernement grec est-il arrivé les mains vides à l'Eurogroupe. Grèce : ce que la France pourrait encore faire pour stopper la machine infernale. Atlantico : A travers le dossier grec, la France semble inaudible au niveau de l’Europe, incapable de défendre sa position face à l’Allemagne.

Grèce : Pourquoi Angela Merkel refuse de parler de la dette grecque. Les réactions allemandes au « non » grec massif lors du référendum du 5 juillet ont des airs de fins de non-recevoir. Grèce : la BCE durcit encore le ton. Grèce : les options de la BCE. Le « non » grec, franc, clair et massif pose désormais un problème d'envergure à la BCE.

Lundi 6 juillet, le conseil des gouverneurs de l'institution de Francfort va se réunir pour examiner une nouvelle fois la demande de la Banque de Grèce déposée ce dimanche de relever le plafond de la liquidité d'urgence mis à la disposition des banques helléniques dans le cadre du programme ELA. Or, de cette décision dépend très concrètement l'avenir de la Grèce dans la zone euro. Grèce : le "non" grec place Angela Merkel au pied du mur. Désormais, le bluff n'est plus possible pour Angela Merkel. Après une semaine de campagne réalisée dans des conditions inimaginables de banques fermées, d'argent rationné, de retraités angoissés et de matraquage médiatique angoissant, les Grecs ont dit une nouvelle fois « non. » On pourra certes relativiser la portée de ce non par le taux d'abstention.

Grèce : le "non" grec place Angela Merkel au pied du mur. Grèce : ce que signifie le "non" de 1940. La Commission européenne éviterait de déposer son argent en Grèce. Grèce : les scénarios de l'après-référendum. Grèce : un référendum sous la pression de l'asphyxie économique. Romaric Godin (@RomaricGodin) Romaric Godin sur Twitter : "CB independance in Euro area 2015 AD... Grèce : la fonction publique, première victime de l'austérité. Pour Berlin, un Grexit ne serait pas forcément une catastrophe. Grèce : la BCE et la Commission changent la nature du référendum. La BCE prise entre deux feux. Grèce : à quoi sert le contrôle des capitaux ? Grèce : les banques seront fermées pendant une semaine. Grèce : pourquoi les discussions n'avancent pas. "Nous avons réformé en cinq mois davantage que les gouvernements précédents en cinq ans" Grèce : les alléchantes propositions des créanciers pour se sauver eux-mêmes... Grèce : Alexis Tsipras convoque un référendum le 5 juillet.

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