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Elevage

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Hollande veut simplifier les démarches pour agrandir les élevages. Paris - François Hollande assure dans les colonnes de la France Agricole qu'il souhaite permettre aux agriculteurs de pouvoir plus facilement créer ou agrandir leurs élevages, comme c'est déjà le cas depuis le 1er janvier pour les porcheries. «Le ministre de l'Agriculture a décidé, avec son collègue de l'Environnement, d'introduire un régime plus simple pour accélérer les décisions de modernisation de certaines d'exploitations. Il a commencé par le plus difficile: l'élevage porcin (...). Cela représente un gain de quatre à six mois. Nous irons dans la même voie pour d'autres productions», explique le président de la République, dans un entretien à l'hebdomadaire du monde agricole publié la veille de l'ouverture du salon de l'agriculture.

Depuis janvier, les éleveurs qui veulent créer ou agrandir une porcherie comprenant jusqu'à 2.000 porcs (ou 750 truies) n'ont plus à demander une «autorisation» à l'administration mais doivent simplement s'«enregistrer». L’élevage en batterie n’a plus la cote ! Matines renonce à son projet d’étendre un élevage de poules pondeuses en cages L’élevage de Branges en Saône-et-Loire, qui exploite actuellement un poulailler de 110 000 poules pondeuses en batterie pour le groupe Glon (marque Matines), renonce à son projet d’extension à 470 000 poules pondeuses.* Une des raisons avancées par le groupe Glon concerne l’évolution des modes de consommation : « les parts respectives des différentes catégories d'oeufs (oeuf coquille, bio, plein air etc.) changent dans la consommation. ».

Autrement dit, l’oeuf de batterie n’a plus la cote ! Cette évolution est confirmée par la dernière note de conjoncture de l’Institut Technique de l’Aviculture (ITAVI) qui indique que les oeufs bio ont un taux de croissance annuel de 16% en moyenne sur 5 ans. À contrario, le volume des achats des ménages baisse pour les oeufs issus d’élevages en cages. L’élevage actuel de Branges non conforme à la réglementation Situation de la France dans l’UE Premières avancées en France. Agriculture. L'aviculture européenne craint l'accord UE-Etats-Unis. Dans une étude diffusée le 4 février par l’université de Wageningen sur la compétitivité de la filière avicole européenne, les universitaires estiment le coût de production européen de la viande de poulet à 166 centimes d’euros par kilo de carcasse en 2011.

Aux États Unis, ces coûts sont moindres et estimés à 80 % du coût européen. Au Brésil, la concurrence est encore plus rude avec un niveau de coût de production égal à 72 % du coût européen. Sur la base de ces différences de compétitivité, les universitaires envisagent trois scénarios concernant les accords bilatéraux transatlantiques. Le « pire des scénarios » combine une baisse de 10 % des taux de change des Pays tiers étudiés (États Unis, Thaïlande, Argentine, Ukraine, Brésil, Russie) avec une baisse de 50 % des droits de douanes. « Dans ce scénario, tous les Pays tiers (à l’exception de la Russie) deviennent beaucoup plus compétitifs que l’Union européenne », conclut l’étude. Les Japonais boudent le foie gras et font plier une chaîne de supérettes - France. L'empreinte environnementale de la viande s'alourdit - Agriculture - Environnement.

Publié conjointement par la Fondation Heinrich Böll et les Amis de la terre en janvier 2014, l'Atlas de la viande dresse un constat accablant des conséquences de l'industrialisation de la production mondiale de viande sur l'environnement. Exemples choisis. Biodiversité : 83% du lait mondial produit par une seule race de vaches Une dizaine de multinationales de la viande domine aujourd'hui le marché international. En tête, JBS, une entreprise brésilienne, qui abat chaque jour 12 millions de volailles, 85 000 bovins et presque autant de porcs, qu'elle distribue ensuite dans 150 pays. Climat : 30 % des émissions de gaz à effet de serre produites par l'élevage Concernant le climat justement, l'élevage est très émetteur de gaz à effet de serre.

Terres : 40 % des céréales mondiales destinées à l'élevage 40 % des céréales mondiales sont aujourd'hui dédiées à l'élevage, soit 800 millions de tonnes, auxquelles il faut ajouter 250 millions de tonnes de soja.

Antibiotiques et alternatives

Ferme des 1000 vaches. L'élevage porcin en Bourgogne. Face à la demande en viande, le Maroc importera des veaux espagnols, en plus des français. Algues vertes. En Bretagne, l'élevage bio met les cochons sur la paille, pas les éleveurs - .. Des cochons élevés sur paille, libres de se dégourdir les pattes à l'extérieur, nourris aux céréales bio et soignés aux huiles essentielles: l'agriculteur Bernard Buet a coupé les ponts avec l'élevage intensif, convaincu qu'au final "tout le monde s'y retrouve", y compris financièrement.

Malgré un récent décret facilitant la création ou l'extension des porcheries industrielles jusqu'à 2.000 porcs, certains éleveurs, encore rares, ont choisi à l'inverse de "désintensifier" leur exploitation, sur fond de crise de la filière porcine conventionnelle et de la fermeture d'un gros abattoir de Gad. Dans la ferme familiale de Bernard Buet à Quévert (Côtes-d'Armor), au coeur d'une région où l'élevage industriel est roi, le cheptel est passé de 1.600 animaux par an en 2009 à 740. En moyenne, l'effectif des exploitations porcines françaises de plus de 100 porcs était de 1.189 en 2010, selon le ministère de l'Agriculture. Levure de bière Par Anne MEYER. Lin, féveroles et lupins : réduire la dépendance des éleveurs aux protéines importées. Les Régions Bretagne et Pays de la Loire, en collaboration avec l'association Graines Traditions Ouest (GTO, anciennement Lin Tradition Ouest), ont annoncé leur volonté de développer les cultures de lin, de féverole, et de lupin, relate l'AFP.

Partant du constat de la dépendance des éleveurs vis-à-vis des cultures protéiques importées, et plus particulièrement du soja OGM provenant du Brésil, ces trois cultures pourraient offrir un début de réponse à cette problématique. Pour Philippe Chuberre, président de GTO, « des défis importants sont à relever pour aller vers davantage d'autonomie en protéines ». L'Europe présente un déficit en cultures protéagineuses important, avec une consommation pour la nutrition animale de 3,5 millions de tonnes de protéines végétales, dont 2,19 millions de soja importé. Pour les agriculteurs, ces cultures pourraient coller aux exigences de « verdissement » de la Pac et être reconnues « surfaces d'intérêt écologique ».

Contre la viande ? Manger trop de viande détruit la planète, dénonce l'ONG Amis de la Terre Europe. La production intensive de viande a un impact dévastateur sur l'environnement, a mis en garde jeudi l'ONG Friends of the Earth (Amis de la Terre) Europe en présentant son atlas sur la consommation de viande dans le monde. "La production intensive de viande ne signifie pas seulement faire souffrir des animaux. Cela détruit l'environnement et engloutit une grande quantité de nos matières premières que nous importons du Sud pour les nourrir", a dénoncé dans un communiqué Barbara Unmüssig, présidente de la Fondation Heinrich-Böll, une ONG proche des Verts allemands associée à la publication de cet atlas. Selon Friends of The Earth, quelque 15 500 litres d'eau sont nécessaires pour produire un kilo de viande de boeuf. Avec la même quantité d'eau, on peut produire 12 kilos de blé ou 118 kilos de carottes.

La consommation de viande, déjà trop élevée selon Friends of the Earth, ne cesse de croître dans les pays émergents comme la Chine. Aussi sur Le HuffPost:

Décret extension porcheries