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Décret extension porcheries

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Le gouvernement relance les porcheries industrielles. Mobilisation contre la folie des fermes-usines. Derrière l’exemple extrême de la « ferme aux 1 000 vaches », étable géante qui sort de terre sur deux communes proches d’Abbeville, dans la Somme, c’est une tendance de fond que dénonce cette semaine une partie des organisations écologiques et agricoles. L’industrialisation des élevages n’est pas un phénomène nouveau, mais « il s’accélère, témoigne Laurent Pinatel, porte-parole de la confédération paysanne : « Les jeunes qui s’agrandissent obtiennent des droits de produire.

On leur colle un emprunt sur le dos au nom de la modernisation des bâtiments. Ils se retrouvent contraints à toujours plus de productivité. Nous sommes en train de perdre le fil du métier de paysan ! » C’est la fuite en avant productiviste. Avec le début, ce mardi, des discussions à l’Assemblée du projet de loi d’avenir agricole, les associations de sauvegarde de l’environnement et de l’agriculture paysanne organisent une semaine d’action. 1000 vaches et 750 veaux et génisses à proximité d’Abbeville.

Dans la Somme, le projet des Mille Vaches veut transformer l'agriculture en industrie. Envoyé spécial, Drucat-le-Plessiel (Somme) Soit un plateau de craie intensivement livré à la pomme de terre, à la betterave, au colza, au blé. Le fleuve qui a donné son nom au département se jette dans la Manche, dans cette si fameuse baie de Somme où prospère tant bien que mal une colonie de phoques veaux-marins. Plus haut, le puissant Nord-Pas-de-Calais des barons socialistes ; plus bas, l’Île-de-France des ministères et des grandes décisions.

C’est là, tout près d’Abbeville, qu’on prétend ouvrir la plus grande ferme de la longue histoire agricole française. Mille vaches. Mille vaches prisonnières de l’industrie. Quand on arrive sur le chantier de la Ferme des Mille vaches, il vaut mieux avoir le cœur en fête, car la plaine agricole fait vaciller le regard. Il faut s’arrêter juste avant le Centre de formation de l’Automoto-école de la ZAC, et prendre un chemin de boue grise qui le borde. L’objectif de cette usine en construction ? Je me suis dit, "Pauvres bêtes ! " Et puis plus rien. 2013-1303 du 27 décembre 2013 relatif à l'expérimentation prévue à l'article 3 de la loi n° 2012-1460 du 27 décembre 2012 relative à la mise en œuvre du principe de participation du public défini à l'article 7 de la Charte de l'environnement | L. Les étrennes du gouvernement à l'élevage industriel.

Avec le décret n° 2013-1301 du 27 décembre 2013 paru au Journal Officiel du 31 décembre, les éleveurs industriels de porcs peuvent dire merci au gouvernement. Par un texte réglementaire parfaitement incompréhensible au commun des mortels, où les porcs se mélangent à la transformation de polymères, les élevages de 450 à 2.000 porcs (enfin, "animaux-équivalents", comme dit le texte) n'ont dorénavant qu'à s'enregistrer (au-delà, les normes européennes restent en vigueur). Jusqu’à présent, toute ouverture ou extension au-dessus de 450 porcs nécessitait une autorisation conditionnée à une enquête environnementale préalable. Ce décret, signé par Jean-Marc Ayrault et par Philippe Martin, le ministre de l'écologie et du développement durable (on ne rit pas), va donc favoriser la concentration des élevages, au triple détriment de l'environnement (avec les rejets nitratés), du bien-être animal, et des emplois.

Bref, un garçon sympathique. Un décret facilite la création ou l'extension de porcheries. Agriculture Un nouveau décret paru mardi 31 décembre permettra aux éleveurs de créer ou agrandir plus facilement leurs porcheries. Cette décision répond aux attentes des professionnels du secteur qui se plaignaient de trop de contraintes administratives...mais pas à celles des défenseurs de l'environnement. Emilie Colin avec AFP Publié le 31/12/2013 | 15:34, mis à jour le 08/01/2014 | 16:11 © Ethique animaux L214 Un décret va désormais faciliter la création ou l'extension des porcheries Les éleveurs de porcs pourront désormais plus facilement créer ou agrandir leurs porcheries, après parution ce mardi 31 décembre d'un décret au Journal Officiel, malgré l'opposition des défenseurs de l'environnement.

Une simplification des procédures, réclamée par les éleveurs Jusqu'à présent, les installations d'élevages porcins de grande taille étaient soumises à de longues validations pour mesurer leur impact environnemental. Voir la vidéo L'extension des porcheries, le décret qui fâche JH. Agriculture. L'extension des porcheries simplifiée. Le gouvernement donne un coup de pouce aux éleveurs porcins. Les éleveurs de porcs pourront désormais plus facilement créer ou agrandir leurs porcheries. © Maxppp En toute discrétion et malgré l'opposition des défenseurs de l'environnement, la parution d'un décret au Journal Officiel vient de permettre aux éleveurs de cochons d'agrandir ou de créer plus facilement leurs porcheries.

Le décret a été publié au Journal officiel sans faire de bruit et ce n'est pas étonnant. Critiqué de toutes parts par les défenseurs de l'environnement, le projet de permettre aux éleveurs de porcs de créer ou d'agrandir leurs procheries en toute liberté risque de faire grincer les dents de nombreuses associations écologistes. Ce décret peut sembler anodin, et pourtant, il est d'importance pour les éleveurs comme pour ses contradicteurs.

Jusqu'à 2.000 animaux, plus besoins d'autorisation Colère des écologistes Les réactions d'associations écologistes n'ont pas tardé à arriver. ►►► A LIRE AUSSI | "1.000 vaches" : un projet de ferme laitière tourne au vinaigre.