background preloader

Green

Facebook Twitter

Le désherbant Roundup classé cancérogène. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Parmi les trois molécules réévaluées par le CIRC se trouvent deux insecticides, le diazinon et le malathion, dont l’utilisation est restreinte en Europe.

Le désherbant Roundup classé cancérogène

C’est la troisième substance épinglée, le glyphosate, qui donne son caractère singulièrement explosif à l’avis rendu par le CIRC. Synthétisé par Monsanto dans les années 1970, le glyphosate – principal ingrédient du célèbre désherbant Roundup – est en effet l’herbicide le plus utilisé au monde et le plus souvent retrouvé dans l’environnement. « Il est utilisé dans plus de 750 produits pour l’agriculture, la foresterie, les usages urbains et domestiques, notent les scientifiques réunis par le CIRC. Son utilisation a vivement augmenté avec le développement des cultures transgéniques tolérantes au glyphosate. » Ce n’est donc pas une simple substance chimique dont l’innocuité est mise en cause par le CIRC, mais la pierre angulaire de la stratégie du secteur des biotechnologies. Un viticulteur bio poursuivi pour avoir refusé de traiter ses ceps. Après la découverte de foyers près de Beaune, le préfet a imposé en juin 2013 de traiter tous les vignobles du département contre la cicadelle, l'insecte qui répand la maladie.

Un viticulteur bio poursuivi pour avoir refusé de traiter ses ceps

Viticulteur en biodynamie, Emmanuel Giboulot s'y est refusé sur les dix hectares qu'il exploite en Côte de Beaune et Haute-Côte de Nuits. Même à la pyréthrine, pesticide naturel. Pour lui, tous les traitements vont à l'encontre des «équilibres biologiques», principe fondamental de la biodynamie qu'il applique depuis les années 1970. « Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci. » Traduit de l’anglais par Sylvie Muller 1Dans un ouvrage incontournable, Man and the Natural World, l’historien anglais Keith Thomas (1983) établit que la période 1500-1800 joue un rôle primordial dans la naissance du concept moderne d’environnement et de sa « consommation ».

« Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci. »

Le présent article étudie la Société religieuse des Amis, ou Quakers, un mouvement religieux qui vit le jour et s’épanouit pendant cette période de l’histoire anglaise. J’y examine de quelle façon les normes du groupe déterminent, au moins en partie, les rapports que ses membres entretiennent individuellement avec l’environnement et l’éthique de la consommation.

Les quakers possèdent une conception particulière de la qualité morale des biens et de leur consommation. Depuis leur émergence au milieu du xviie siècle, ils incarnent le type même du consommateur éthique, qui soumet à un jugement moral la décision d’acheter tel ou tel article ou de s’en abstenir : c’est bien de posséder ceci, c’est mal de posséder cela. India's rice revolution. Des centaines de millions de cuisinières en péril. Trois milliards de personnes, soit 40 % de la population mondiale, cuisinent sur un simple feu de bois, de charbon, de détritus ou d'excréments.

Des centaines de millions de cuisinières en péril

Maintenant en équilibre une marmite sur un feu, dans des fumées parfois toxiques, elles mettent leur propre vie en danger et celles de leurs enfants. Un programme soutenu par les Nations unies et les États-Unis, l'« Alliance mondiale pour des cuisinières propres » (cleancookstoves.org), se donne pour objectif de fournir quelque 100 millions de plaques de cuisson dans le monde d'ici à 2020.

L'Alliance veut tout à la fois améliorer les conditions de vie et la sécurité des populations du Tiers Monde, favoriser la condition féminine, et lutter contre le changement climatique. Londres : un supermarché zéro gâchis. Je m'abonne Valeurs sociales et écologiques.

Londres : un supermarché zéro gâchis

C’est le crédo développé par The People's Supermarket, un supermarché coopératif installé à Londres, en Grande-Bretagne. Il commercialise des produits locaux, artisanaux et bio (achetés en général à de petits producteurs), pour ses clients membres ainsi que le grand public. Première particularité : pour devenir membre, il suffit de payer une adhésion de 25 livres par an (environ 31 euros). Chaque membre bénéficie ensuite de 10% de réduction sur tout le magasin, à condition d’y travailler bénévolement quatre heures par mois.

Deuxième particularité : une gestion des déchets là encore hors norme. Une chaîne alimentaire bien huilée !