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Enquête : quand IBM prédit la fin des talons hauts grâce à Facebook. L’analyse informatique d’IBM sur des milliards de conversations se déroulant sur les médias sociaux prédit une baisse de la hauteur de talon des chaussures féminines.

Enquête : quand IBM prédit la fin des talons hauts grâce à Facebook

Sur le graphique, une comparaison de la hauteur des talons de 2008 à 2011. La hauteur étant indiquée en pouces (inches), donc de 2,5 cm (1 pouce) à 20,3 cm (8 pouces). IBM prévoit pour 2011 une tendance des talons à 5 cm. © IBM Enquête : quand IBM prédit la fin des talons hauts grâce à Facebook - 3 Photos À découvrir, le dossier sur Facebook Tout est parti d’un communiqué de presse dans lequel IBM annonçait… une baisse de la hauteur des talons des chaussures féminines (sic). Ces outils logiciels basés sur de puissants moteurs de recherche et des algorithmes très élaborés sont capables de collecter des millions d’informations qui circulent sur les réseaux sociaux, les blogs, les forums de discussions à propos d’un sujet donné puis de les analyser pour dégager une tendance ou même prédire l’avenir.

A voir aussi sur Internet. Les amis de vos amis sont nos amis. Deux études récemment publiées (novembre 2011) par Facebook rafraichissent la théorie controversée des six degrés de séparation établie par Stanley Milgram selon laquelle en 1967, deux américains quelconques auraient été en moyenne liés socialement par 5 intermédiaires — soit 6 connexions en tout.

Les amis de vos amis sont nos amis

Sur Facebook, en 2011, seulement 4 connexions sont nécessaires — 4,74 exactement — pour relier deux individus, quel que soit leur pays. Les études, réalisées en mai 2011 en collaboration avec des chercheurs de l'université de Milan, ont considéré comme échantillon les 721 millions d'utilisateurs actifs de Facebook et leurs 69 milliards d'inter-liaisons. 4,74 est ainsi le nouvel indice de référence pour estimer la distance sociale entre deux personnes interconnectées via Facebook. Cet indice n'est qu'une moyenne, mais il varie relativement peu. Une telle promiscuité peut porter à penser que l'Internet des années 2010 a favorisé la multiplication et à la diversification des rapports sociaux.

Internet ravit la culture. En créant une zone de réappropriation illimitée des contenus, le web ouvre la voie au remix populaire de la culture.

Internet ravit la culture

Un fait majeur dans l'histoire de la propriété intellectuelle et de la création que décrypte André Gunthert, chercheur à l'EHESS. Dans son célèbre article “L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique”, publié en 1939, Walter Benjamin dessine l’opposition paradigmatique de deux cultures. Face à l’ancienne culture bourgeoise, appuyée sur le modèle de l’unicité de l’œuvre d’art, les nouveaux médias que sont la photographie et le cinéma imposent par la “reproductibilité” le règne des industries culturelles. Un demi-siècle plus tard, la révolution des outils numériques nous confronte à une nouvelle mutation radicale. La dématérialisation des contenus apportée par l’informatique et leur diffusion universelle par internet confère aux œuvres de l’esprit une fluidité qui déborde tous les canaux existants. Mythologie des amateurs L’appropriation comme fait social. Mobilité partagée, Multimodalités, Partages des données ... Mais qui jouera le rôle de tiers de confiance.

Ce blog a déjà abordé plusieurs fois le sujet de la confiance.

Mobilité partagée, Multimodalités, Partages des données ... Mais qui jouera le rôle de tiers de confiance

Ce point clé ressort maintenant clairement comme étant un verrou majeur, donc une opportunité pour un ou plusieurs acteurs. L'accord récent entre plusieurs multinationales (PSA, SNCF, Orange et Total) pour créer un fond d'investissement dans le domaine de la mobilité, montre la recherche de collaboration étendue, de synergies. Le sujet même des véhicules partagés, de la multimodalité qui oblige une certaine mise en commun des données d'une part, venant d'acteurs aujourd'hui concurrents, et d'autre part, ayant d'autant plus de valeurs qu'elles sont mutualisées. Ce paradoxe aboutit au constat que la mise en commun de données, aujourd'hui éparpillées, et d'objets (véhicules) aujourd'hui possédés, augmentent la valeur de ces données et de ces objets par les services rendus qu'ils permettent étant mutualisés.

Nous avons ainsi, uniquement par la mise en commun et le partage, créé de la valeur.