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Internet ravit la culture

Internet ravit la culture
En créant une zone de réappropriation illimitée des contenus, le web ouvre la voie au remix populaire de la culture. Un fait majeur dans l'histoire de la propriété intellectuelle et de la création que décrypte André Gunthert, chercheur à l'EHESS. Dans son célèbre article “L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique”, publié en 1939, Walter Benjamin dessine l’opposition paradigmatique de deux cultures. Face à l’ancienne culture bourgeoise, appuyée sur le modèle de l’unicité de l’œuvre d’art, les nouveaux médias que sont la photographie et le cinéma imposent par la “reproductibilité” le règne des industries culturelles. Un demi-siècle plus tard, la révolution des outils numériques nous confronte à une nouvelle mutation radicale. La dématérialisation des contenus apportée par l’informatique et leur diffusion universelle par internet confère aux œuvres de l’esprit une fluidité qui déborde tous les canaux existants. Mythologie des amateurs L’appropriation comme fait social

http://owni.fr/2011/11/19/internet-ravit-la-culture-meme-justin-bieber/index.html

Related:  open art / open cultureMédiation culturelle et nouvelles technologies

Magazine "Les films sur la musique doivent permettre de décrypter le monde" Depuis 2014, Olivier Forest et Benoît Hické élaborent la programmation du festival dédié aux récits des musiques par le cinéma. Nous les avons interrogés sur la genèse et l’esprit de F.A.M.E. Et si Albrecht Dürer avait eu un Tumblr ? Un détour par la Renaissance, quand les œuvres des artistes étaient recopiées par la gravure : voici ce que nous propose Calimaq dans cette chronique pour mieux éclairer les problèmes actuels du droit d'auteur. Et in fine trouver des pistes de solutions pour réconcilier tous les partis. Imaginons un instant que le peintre et graveur Albrecht Dürer soit soudainement transporté depuis la Renaissance jusqu’à notre époque et que pour diffuser ses œuvres, il décide d’ouvrir un profil sur la plateforme de microbbloging Tumblr… L’hypothèse peut paraître un brin saugrenue, mais une telle manipulation de l’espace-temps constituerait une expérience fascinante. Car Dürer fut l’un des artistes les plus copiés en son temps et il était particulièrement susceptible vis-à-vis des reproductions de ses créations réalisées sans autorisation, notamment ses gravures. Malheur à toi, voleur du travail et du talent d’autrui. Garde-toi de poser ta main téméraire sur cette œuvre.

Le Museum de Toulouse propose un nouveau dispositif de médiation mobile, avec le wifi, mais sans application – Club Innovation Testé depuis août 2017 mais lancé officiellement le 24 janvier 2018, le Muséum de Toulouse propose une nouvelle forme de visite mobile. Sans application, avec une simple connexion wifi, les visiteurs peuvent avoir accès à un grand nombre d’informations complémentaires, textes, audio, images d’archives et vidéos. Une innovation numérique qui accompagne les dix ans de la réouverture du Muséum et qui pourrait faire tâche d’huile dans la métropole de Toulouse. Après 6 mois de test grandeur nature, le 24 janvier 2018, le Muséum de Toulouse a officiellement lancé un nouvel outil de visite mobile innovante sur smartphone, « Visite Museum Mobile ». Grace à une simple connexion wifi mais sans télécharger d’application, le visiteur est dorénavant accompagné par un nouveau guide mobile, riche en contenus et en découverte. Cette nouvelle offre accompagne les 10 ans de la réouverture du Muséum de Toulouse, après un « dépoussiérage de grande ampleur ».

France : plus de 15 ans de numérique pour les musées < @_omr notes Il est courant de lire ou d'entendre que les musées viennent tout juste de s'ouvrir au numérique et qu'il s'agit même d'une révolution ! (Un exemple parmi tant d'autres : "Les musées, à l’aube d’une révolution numérique ?" - inria.fr - 16/07/2012) Open Data : Europeana ouvre les données de 20 millions d'oeuvres Europeana, la médiathèque co-financée par l'Union Europénne, a annoncé mercredi la mise en ligne d'un ensemble de métadonnées couvrant 20 millions d'oeuvres numérisées, sous une licence gratuite qui autorise toute forme d'exploitation. Excellente nouvelle pour les développeurs, et pour les amateurs d'art. Alors qu'en France les données culturelles sont exclues du champs des données devant être offertes librement au public, Europeana a annoncé mercredi l'ouverture de ses métadonnées couvrant 20 millions d'oeuvres référencées, dans 29 langues. Les données accessibles via une API sont publiées sous une licence Creative Commons CC0, la plus généreuse de toutes, qui autorise quiconque à exploiter l'ensemble gratuitement, y compris à des fins commerciales, sans aucune restriction. Lancé en novembre 2008, Europeana met en ligne des oeuvres numérisées issues de différents musées, bibliothèques, archives et collections audiovisuelles européennes.

Médiation culturelle numérique : quelle valeur ajoutée Dans notre précédent article, nous avions abordé l’importance d’une présence digitale qualitative pour inciter l’internaute à devenir un visiteur. Or, certains établissements culturels en France choisissent d’inclure des outils digitaux pensés pour la visite physique du musée. La médiation culturelle évolue elle aussi et devient numérique. Fêter le patrimoine, mais laisser disparaître le domaine public Ce week-end, nous célébrons donc les Journées européennes du patrimoine, et vous serez des milliers et des milliers à aller visiter des monuments et des lieux de culture en France. Il faudrait sans doute s’en réjouir, mais je n’y arrive pas. Vraiment pas… Car voyez vous, ces journées sont celles du Patrimoine, mais pas celles du domaine public.

Musée et médiation par le numérique : vers une approche critique Notre rubrique l’« Ateliers des médiations » accueille aujourd’hui une nouvelle auteure, Eva Sandri, qui a accepté de publier dans Com’en Histoire le compte-rendu de sa thèse en Sciences de l’information et de la communication soutenue en décembre 2016 à l’Université d’Avignon et réalisée en cotutelle avec l’Université du Québec à Montréal, sous la direction de Cécile Tardy et de Catherine Saouter. Intitulée L’imaginaire des dispositifs numériques pour la médiation au musée d’ethnographie, ce travail est l’occasion de déconstruire la grande majorité des discours d’escorte qui accompagnent encore aujourd’hui l’exploitation des dispositifs numériques par les musées, discours le plus souvent marqués par un surenchérissement permanent et par une fonction thaumaturgique qui vantent la fonction d’interactivité, d’intuitivité et d’immatérialité de ces dispositifs (Jeanneret, 2011 ; Labelle, 2008). Ce travail de recherche est né d’une intuition de départ.

L’inverse du piratage, c’est le copyfraud, et on n’en parle pas Le piratage ne cesse de défrayer la chronique, mais curieusement, on parle beaucoup moins du phénomène inverse : le « copyfraud » ou fraude de copyright. Il ne s’agit pas de diffuser indéfiniment une œuvre protégée, mais au contraire d’effectuer une fausse déclaration de droit d’auteur entraînant la protection frauduleuse d’un contenu librement accessible. Le copyfraud est sans doute aussi répandu que le piratage.

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