background preloader

New life

Facebook Twitter

Travail : la révolte des trentenaires. Le désenchantement Mais où sont donc passés les jeunes loups ?

Travail : la révolte des trentenaires

Aujourd’hui, faire carrière n’est plus une fin en soi, gagner de l’argent ne suffit plus. Chez les jeunes diplômés, la quête du sens et de l’équilibre personnel prévaut. Enquête auprès de ces battants d’un nouveau genre. Dorothée Werner avec Hélène Fresnel. « Ni pauvres ni riches. Teodor Limann. Combien sont-ils, ces jeunes diplômés de grandes écoles rêvant comme Teodor Limann d’être hommes au foyer dans une petite maison de pêcheur, passant leurs journées à s’occuper des enfants et leurs nuits à écrire des romans ? La réussite et le pouvoir ne fascinent plus L’injonction biblique « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » a moins la cote que jamais : une étude (Universum Graduate Survey 2006) sur les aspirations des jeunes cadres montre que leur objectif numéro un, loin devant le salaire et la définition de leur futur poste, est « l’équilibre entre vie personnelle et carrière professionnelle ».

C'est mon nouveau boulot. Comment travaillerons-nous demain. A l’heure où les robots et les algorithmes sont perçus de plus en plus souvent comme une dépossession, nous subtilisant notre pouvoir, notre travail, notre connaissance, nous avons certainement besoin d’entendre d’autres manières d’interagir avec eux. « Nous avons besoin de nous engager directement avec les machines », clame l’architecte Fabio Gramazio sur la scène de la conférence Lift, qui se tenait du 5 au 7 février 2014 à Genève.

Comment travaillerons-nous demain

Fabio Gramazio est architecte au cabinet Gramazio & Kohler. Il enseigne l’architecture et la fabrication numérique à l’École polytechnique fédérale de Zurich et au Future Cities Laboratories de Singapour… A priori, on peut avoir tendance à penser que l’architecture n’a rien à voir avec la robotisation ou la fabrication numérique, et pourtant, l’architecte va brillamment nous prouver le contraire… Travailler avec les robots La fabrication numérique a le potentiel de créer une différenciation à coût zéro, estime Gramazio.

Les jeunes ont-ils raison de se détourner de certains métiers ? Des centaines de milliers de futurs bacheliers sont aujourd'hui en train de se creuser les méninges pour remplir les grilles de la procédure APB (Admission post bac) et donc, pour essayer de se tracer un avenir - vers les études supérieures et, par la suite, vers la vie professionnelle.

Les jeunes ont-ils raison de se détourner de certains métiers ?

De quel type d'emploi rêvent-ils ? Quelles sont au contraire les grandes familles de métiers qu'ils souhaitent éviter ? De nombreuses études ayant été conduites ces dernières années sur le sujet, on peut tenter de dessiner les principales lignes de leurs envies et de leur projet professionnel. A priori, un très grand nombre de ces candidats au bac se verraient bien, s'ils réussissent leurs études, travailler ensuite dans une grande entreprise ou une administration (pour cause de stabilité de l'emploi, évidemment), de préférence au siège ou près du centre de décision. Dans quels métiers ? Salariés, ils ont choisi de travailler moins pour « profiter de la vie » Ils ont commencé leur carrière dans un autre univers professionnel - VOUS - Evolution.

- « Les formations les plus recherchées pour exercer la fonction de directeur commercial sont celles des écoles supérieures de commerce», peut-on lire sur le site de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) à la rubrique «Fiche métier».

Ils ont commencé leur carrière dans un autre univers professionnel - VOUS - Evolution

Cependant, il est aussi précisé que «la fonction de directeur commercial reste ouverte à une large palette de cursus, dans la mesure où c'est le parcours professionnel qui prime ensuite». C'est ainsi que l'on trouve, à la tête de directions commerciales prestigieuses, des managers qui sont venus à la vente sur le tard, après une première vie professionnelle n'ayant rien à voir avec celle de la vente... «J'ai quitté le lycée à 18 ans sans le bac et mon premier métier, c'était monteur en charpente métallique!» , se souvient Thierry Vouillat, aujourd'hui directeur général adjoint en charge du commercial de GFI Chronotique, division spécialisée dans les solutions de gestion du temps de la SSII GFI. Joseph Saouma, directeur commercial d'Artelcom.

Changer de voie pour devenir artisan, c'est possible ! - Choisir l'artisanat après des études supérieures. © Nasser Zebidour Vous avez fait des études supérieures, mais votre rêve a toujours été de devenir artisan : boulanger, fleuriste, électricien, couvreur… Sachez qu'il n'est pas trop tard !

Changer de voie pour devenir artisan, c'est possible ! - Choisir l'artisanat après des études supérieures

Que vous soyez encore étudiant ou déjà engagé dans la vie professionnelle, des passerelles existent pour vous orienter vers les métiers de l'artisanat. Passer du marketing à l’électricité, de la finance à la boucherie, de la sociologie à la pâtisserie… Vous êtes nombreux à vouloir changer de voie, en premier lieu parce que les études théoriques ne vous satisfont pas et que vous avez envie d'apprendre un métier manuel. Reconversion professionnelle : comment débuter et s'épanouir dans son nouveau métier. Elle court, elle court, la dépression de ces jeunes bien diplômés. Elle court, elle court, la dépression de ces jeunes bien diplômés. Changer de vie : comment gagner sa vie à la campagne. CDURABLE.info a fait le choix de s’installer dans les Cévennes au cœur des Gorges du Chassezac à la croisée de la Lozère, du Gard et de l’Ardèche.

Changer de vie : comment gagner sa vie à la campagne

Des guides Le guide Comment gagner sa vie à la campagne contient une multitude de pistes et témoignages pour vous aider à monter votre projet à l’instar de Thomas et Myriam, cueilleurs professionnels. Ils ont réalisé leur rêve et le racontent dans l’ouvrage de Christine Delbove publié cette semaine aux éditions Grimal. Changer de vie : comment gagner sa vie à la campagne. L'exode urbain est commencé. Portraits : ils ont quitté la ville pour vivre à la ferme. Archives. Archives. Archives. Changer de vie : comment gagner sa vie à la campagne. 50-60 ans : l'urgence de se réinventer. Huit projets!

50-60 ans : l'urgence de se réinventer

Étienne, 54 ans, s'est retrouvé avec huit idées différentes pour concevoir sa propre agence événementielle après l'échec de celle qu'il avait montée en duo il y a vingt ans. Quelle option choisir? Sylvie, 56 ans, iconographe dans la presse pendant trente ans, a vu son métier se dissoudre dans les banques d'images offertes gratuitement sur Internet. Aujourd'hui, elle se demande si animer un atelier d'apprentissage de la photo pourrait la faire vivre. 50-60 ans : l'urgence de se réinventer. Mon rêve d'enfant est mon métier. Changer de vie, mode d'emploi.

Faire enfin ce qu’on aime dans la vie.

Changer de vie, mode d'emploi

Un vieux rêve que de plus en plus de cadres osent réaliser. Pas à pas, le chemin à suivre pour y parvenir. Des parents fonctionnaires, un diplôme d’école de commerce et un début de carrière dans la finance…Rien ne prédestinait François Plumejeau à devenir vigneron. Salariés, ils ont choisi de travailler moins pour « profiter de la vie » Elle court, elle court, la dépression de ces jeunes bien diplômés.

Salariés, ils ont choisi de travailler moins pour « profiter de la vie » Réussir sans diplôme. « La France est atteinte d’une surproduction de gens à diplômes, polytechniciens, économistes, philosophes et autres rêveurs qui ont perdu tout contact avec le monde réel. » Quelques années en arrière, cette citation de Roland Barthes me serait probablement passé au dessus du nez.

Réussir sans diplôme

J’imaginais alors, de manière plutôt légitime, que mon éducation était terminée, et qu’elle pouvait difficilement être meilleure. Je sortais d’une des plus grandes écoles française et les employeurs s’arrachaient mon CV. J’étais le profil à attraper. Je le suis toujours d’ailleurs. Seulement aujourd’hui, je me demande pourquoi le diplôme a pris une si grande importance. Est-il possible de réussir sans diplôme ? Reconversion professionnelles. Ces Brestois ont osé changer de métier.

À un moment donné, ils ont dit stop !

Reconversion professionnelles. Ces Brestois ont osé changer de métier

L'ex-ingénieur de Motorola passe à la casserole. L'ex-ingénieur de Motorola passe à la casserole. Faites de votre passion un vrai business - Changer de vie, mode d'emploi - Dossiers - Carrière & Management. Comment imaginer, en voyant Bruno Petit enfiler chaque matin à 8 heures sa combinaison d’apiculteur, qu’il portait il y a encore trois ans le costume-cravate chez Aldebaran Robotics ? «C’est lors d’un dîner entre amis, en discutant avec un pilote passionné d’apiculture, que j’ai eu le déclic», raconte cet ancien responsable commercial de 47 ans.

Des croissants français « made in Australia » On peut s'ennuyer dans la formule 1 et s’épanouir dans la viennoiserie. C’est en tout cas la conviction de Kate Reid, qui a quitté sans regret l’ingénierie automobile pour conquérir les papilles de ses concitoyens de Melbourne, à coups de croissants au vrai beurre normand. Une vraie boulangerie à la française, Lune croissanterie, a ouvert au public le 14 décembre 2013 (crédit : I-Hua Lim) Depuis le 14 décembre 2013, les narines des passants qui empruntent Scott Street, à Melbourne (Australie) sont intriguées par des effluves aussi irrésistibles qu’inconnus en ces lieux : ceux du croissant au beurre fraîchement sorti du four.

Une vraie boulangerie à la française, Lune croissanterie, vient d’ouvrir au public. Lorenz Bäumer, le centralien devenu joaillier à Vendôme. Il aurait dû être ingénieur. Il est devenu joaillier. Un créateur à la fois "émerveillé et anxieux" qui, le 11 juin, a ouvert sa boutique dans l'ancien hôtel particulier construit au xviiie siècle pour le comte d'Evreux place Ven­dôme, à Paris.

Une entrée parmi les plus grands, les Chaumet, Cartier et Boucheron. A une différence près : "Je suis le seul à être vivant. " Les Nouveaux Audacieux. Diplômée en com et en graphisme, je suis ouvrière : tout ça pour ça. Des fourmis autour d’une feuille en forme de cœur, à Twycross, Leicestershire (Angleterre), en février 2013 (London News Pictures / /REX/SIPA) La crise du premier quart de vie touche de plus en plus de jeunes.

Des recherches menées par des psychologues britanniques montrent que les jeunes diplômés entre 20 et 30 ans ont plus de chance d'être touchés par la déprime. "On suppose que c'est l'époque de toutes les opportunités et de l'aventure, avant que les emprunts et le mariage ne pèsent de tout leur poids. Mais faire face à l'inquiétude face à l'emploi, au chômage, à la vie privée provoquent une crise du premier quart de la vie," au moment de l'entrée des jeunes diplômés dans la "vraie vie" raconte le quotidien britannique The Guardian. Cela concerne la tranche d'âge 25-35 ans , et particulièrement autour de 30 ans. Pourquoi nous n’aimons plus travailler : Le droit de choisir.

Dans une société où le nombre d’inactifs (61 % en mars 2002 selon l’Insee) est devenu supérieur à celui des citoyens au travail, même les « workaholics » (accros au travail) font grise mine : au fond, pourquoi trimer comme une brute quand l’air du temps est à l’épanouissement personnel ? Avec l’allongement des études, de la vie et les départs en préretraites, « nos activités professionnelles occupent aujourd’hui à peine 15 % de notre existence contre 70 % sous Napoléon Ier », souligne encore le sociologue Jean Viard (In Le Sacre du temps libre : la société des 35 heures, éditions de l’Aube, 2002). Et les Français sont devenus les champions européens du temps libre. Malgré cela, ils sont 66 % à affirmer vouloir donner encore moins d’importance au travail, loin devant tous les autres pays de l’Union (enquête sur les valeurs des Européens, “Futuribles”, juillet-août 2002). Ces Français qui se mettent au vert - Qui sont les néo-ruraux ? "Plutôt jeunes entre 30 et 45 ans, ils viennent s'installer en famille, le plus souvent avec des enfants en bas âge"

Néo-ruraux : gare aux désillusions ! Néo-ruraux : portrait des citadins venus s'installer à la campagne. Quelle est la réalité du phénomène aujourd'hui ? Les maires des communes rurales sont conscients de l'intérêt d'accueillir…. Entre les deux derniers recensements, les deux tiers des élus interrogés par Ipsos ont vu augmenter le nombre d'habitants ayant leur résidence principale dans leur commune. Fabrice Leroy, 36 ans, joaillier d'art - Changer de vie à la campagne, 8 portraits de néo-ruraux heureux - Diaporamas - Art de vivre. Au placard l'usine Faurécia de Flerts et ses lignes de fabrication de pièces détachées. Après 12 ans, cet automaticien a tout plaqué à l'occasion d'un plan social en 2009 pour trouver un métier en accord avec sa passion pour les pierres précieuses. Exode urbain : qui sont les néo-ruraux ? (1/2) Ouvrir une chambre d'hôtes, bon plan ou galère ?

Depuis quelques années les chambres d’hôtes fleurissent en France. Top 11 des signes qui trahissent le Parisien à la campagne. Ils ont changé de vie pour devenir bergers en Béarn. {*style:<a href='javascript:void(0);'>*} 1 / 4 2 / 4 3 / 4. Mes 30 bonnes raisons d'avoir quitté Paris. Inventeurs de start-up: jouez là comme Benoist Grossmann (Idinvest) Paysans des villes, la tentation du retour à la terre.

Ils étaient chimiste, coiffeuse ou agent immobilier... ils élèvent désormais des vaches, des cochons et des chèvres. On les appelle les "hors cadre familial". Face au déclin démographique de la population paysanne, ces jeunes agriculteurs assurent la survie de nombreuses petites exploitations. Recherche d'emploi, changement de carriere et conseils d'expert sur CareerBuilder. Dix métiers méconnus qui ont de l'avenir. Hérault » Deux ex-ingénieurs font parrainer leurs chèvres - 31-03-2012 - La chèvre. Le cafard des trentenaires dorés est-il indécent ? Paysans des villes, la tentation du retour à la terre. «Génération CV», le spleen du super diplômé.

Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever pour bosser. J'ai testé un retour à la terre... Changer de vie. Sylvie Guillot et Florent Sebban : Le retour à la terre.