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Castoriadis

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LA MONTEE DE L'INSIGNIFIANCE. Entretien par Daniel Mermet A la mémoire de Cornelius Castoriadis, disparu le 25 décembre 1996, nous avons rediffusé l'entretien qu'il nous avait accordé un an plus tôt. On a parfois envie de retenir les mots, revenir sur les idées, à "oreille reposée". En vous proposant de vous adresser le script de cet entretien, je ne m'attendais pas à un tel intérêt de toute part, tout horizon, tout milieu, pour une des pensées les plus fécondes et les plus lucides de notre temps. A travers la brèche on sent que tout n'est pas perdu ! Corneille dissident essentiel Il manque la voix de Cornelius Castoriadis, il manque cette jubilation dans sa voix en répétant Nous qui désirons ou nous qui délirons ? Ce qu'il disait tombe à pic en ces temps "trotsko-balladuriens", lui qui renvoyait dos-à-dos le "communisme anti révolutionnaire", et le néolibéralisme avec sa pensée unique, sa "non-pensée". Pas question d'abdiquer pour autant.

Mais on ne peut réduire Cornelius Castoriadis à un seul registre. D. C. D. C. D. BOURDIEU NI MAITRE ! Et cette emission,comme tant d autres a la-bas si j’y suis (daniel mermet qui s adresse a une jeune tunisienne depitee par la victoire des islamistes aux premieres elections "libres" de son pays,(et qui risque par consequence de voir sa condition de femme considerablement degradee dans les annees a venir)comme on s’adresserait a un ’petit’ supporter de foot dont l’equipe aurait perdu la partie lors d’un match malgre tout fort sympathique et dont les enjeux sont ...ailleurs...)illustre bien un petit bouquin fort juste (quoique incomplet) de bourdieu "la domination masculine" ....

:O( nb :il y avait quand meme une voix feminine pour illustrer la rencontre et le sujet de la rencontre ce jour-la. le 24 janvier 2012 - 23h01, par Anonyme Bonjour, J’ai écouté entièrement cet émission, et je suis resté sur ma fin,très chiant...Une discussion de salon ou chacun s’autocongratule, s’autojustifie, s’introductionne, se synthèse et s’antithèse pour arriver à aucune conclusion probante. Stéphane Barbery, INTRODUCTION A CASTORIADIS. Eléments biographiques : a) Une visée encyclopédique. Ce qui fait de lui un homme à part, c’est l’extrême diversité de ses champs d’intérêt et sa tentative encyclopédique de relier entre eux, dans son œuvre, les différents champs de son existence et du savoir en général.

Politique, Philosophie, Epistémologie, Art, Psychanalyse : son objectif, " penser tout le pensable ". b) Politique et philosophie. 1922-1997 . C) La psychanalyse. Intérêt enfin pour la psychanalyse. Eléments personnels : je l’ai connu pendant les sept dernières années de sa vie. Eléments de cet exposé : Introduire et résumer une œuvre immense en 30 minutes est impossible. I. A) Mise en évidence classique d’un noyau narcissique originaire. En procédant régressivement à partir du fonctionnement de la psyché notamment inconsciente et en s’intéressant au narcissisme originaire et à ce que peut être la psyché infantile avant qu’elle ait mis en place une relation d’objet (donc avant l’existence pour elle d’une altérité), C. III. Castoriadis et l'imaginaire (2003) CASTORIADIS. Autonomie et hétéronomie individuelles et collectives. Les fonctions de la vie imaginaire.

Michèle Ansart-Dourlen Cornelius Castoriadis (1922-1997) a fait des études de philosophie et d’économie à Athènes avant d’arriver en France en 1945. Après sa rupture avec le mouvement trotskyste, il a fondé avec Claude Lefort la revue « Socialisme et barbarie », en 1948, consacrée à la critique du marxisme par ces anciens marxistes, et à l’analyse du totalitarisme soviétique. Après la dissolution de cette revue, en 1965, il s’est consacré à des travaux personnels et a enseigné, à partir de 1980 à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales. Parallèlement, il a exercé la psychanalyse depuis 1975. La notion d’autonomie est un thème central dans l’œuvre de Castoriadis ; il l’a analysée d’un point de vue philosophique, socio-politique et psychanalytique, -ces différentes approches étant selon lui indissociables. Néanmoins, l’originalité de Castoriadis est de souligner le double aspect, et l’ambivalence de l’imagination radicale, apparente dans le rôle socio-politique qu’elle remplit.

CASTORIADIS. Autonomie et hétéronomie individuelles et collectives. Les fonctions de la vie imaginaire. Michèle Ansart-Dourlen Cornelius Castoriadis (1922-1997) a fait des études de philosophie et d’économie à Athènes avant d’arriver en France en 1945. Après sa rupture avec le mouvement trotskyste, il a fondé avec Claude Lefort la revue « Socialisme et barbarie », en 1948, consacrée à la critique du marxisme par ces anciens marxistes, et à l’analyse du totalitarisme soviétique. Après la dissolution de cette revue, en 1965, il s’est consacré à des travaux personnels et a enseigné, à partir de 1980 à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales. Parallèlement, il a exercé la psychanalyse depuis 1975. La notion d’autonomie est un thème central dans l’œuvre de Castoriadis ; il l’a analysée d’un point de vue philosophique, socio-politique et psychanalytique, -ces différentes approches étant selon lui indissociables.

Néanmoins, l’originalité de Castoriadis est de souligner le double aspect, et l’ambivalence de l’imagination radicale, apparente dans le rôle socio-politique qu’elle remplit. L'institution imaginaire des normes sociales. Le lien entre « normes sociales » et « processus cognitifs » nous invite à analyser d'une part le processus de construction de ces normes et d'autre part la représentation de leur champ de validité. Comment les normes sont-elles instituées et comment affectent-elles les individus qui discutent de leur pertinence ?

Nous nous plaçons ici à un point de vue qui est celui des « normes idéelles sociales »et nous pouvons entendre le mot norme en deux sens. La norme désigne d'une part l'énonciation de lois qui définissent des droits et d'autre part la sanction implicite des mœurs et des règles. Il serait alors préférable de parler de l'institution d'un nomos, d'une convention qui définit pleinement notre humanité et qui comprend les lois et les mœurs. Nous essaierons d'abord de déterminer le rapport entre l'institution des normes sociales et la connaissance de ces normes, puis nous analyserons l'organisation des normes sociales. Théorie psychologique de Castoriadis Opposition psyché / société. Cornelius Castoriadis. Cornelius Castoriadis en 1990. Cornelius Castoriadis [kɔʁneljys kastɔʁjadis][1] (en grec moderne : Κορνήλιος Καστοριάδης [korˈneːlius kastoriˈaðis][2]), né le 11 mars 1922 à Constantinople et mort le 26 décembre 1997 à Paris 7e[3], est un philosophe, économiste et psychanalyste grec, fondateur avec Claude Lefort du groupe Socialisme ou barbarie.

Il consacra une grande partie de sa réflexion à la notion d'autonomie, comme disposition à faire être du nouveau, projet de société visant l'autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu'il opposait à l'hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, ainsi que des régimes matérialistes productivistes industriels, capitalistes et communistes. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] En 1948[4], il devient économiste à l'OCDE, poste qu'il occupe jusqu'en 1970[14].

Socialisme ou barbarie (1949-1967)[modifier | modifier le code] Résumé La pensée politique de Cornelius Castoriadis [Archives] - RESiSTANCE. Le projet d'autonomie Cette brochure est le résumé d’un résumé. Sa prétention est d’évoquer la pensée politique de Cornelius Castoriadis, une pensée qui s’est étendue, tournée et retournée dans des milliers de pages de tomes divers et nombreux. Il ne faut donc pas espérer trouver ici un condensé fidèle et concis des méandres de cette réflexion, il faut lire cette brochure en se disant et en se répétant qu’elle n’est pas un résumé (oublions la première phrase ci-dessus) mais davantage une présentation, une introduction aux théories castoriadiennes.

Les notes en fin de brochure fourniront une bibliographie complète pour qui veut s’enfoncer dans les écrits made in Casto. Castoriadis est né en Grèce en 1922 ; il émigre en France à la fin de la guerre à cause de son dangereux engagement politique, s’y fait naturaliser, et y meurt en 1997. Pour toute remarque : Iosk éditions, 10 traverse des 400 Couverts, 38000 Grenoble, iosk@inventati.org La modernité occidentale Le capitalisme L’autonomie donc. Notes de lecture : "L'institution imaginaire de la société", par Cornélius Castoriadis - Blog - Pierre-Yves Gibello. Le titre de ce billet est peut-être inapproprié : son contenu est plutôt un condensé, écrit de mémoire et donc interprété, de ce que j'ai retenu d'essentiel.

En espérant expliciter assez clairement, sans trop d'omissions ni de déformations, la pensée du philosophe... et vous donner envie de le lire (l'effort en vaut la peine). En introduction, Castoriadis commence par critiquer le marxisme : en l'inscrivant dans une perspective historique, il établit que ses prémisses comme ses conclusions n'ont rien d'absolu (qu'une révolution conduise à la dictature du prolétariat implique qu'il existe un "prolétariat" et des "révolutions"; ces dernières, supposées causées par un décalage entre le social et l'économique, impliquent qu'il existe une sphère "économique" largement autonome, etc...).

Dit autrement, l'histoire crée de l'altérité : elle crée ex-nihilo des choses nouvelles... et on ne peut en établir de théorie générale, forcément bâtie sur des bases qui n'existent pas encore ! C. CASTORIADIS - L'institution imaginaire de la société. Le marxisme est une référence incontestable pour qui s'intéresse aux problèmes de la société. Mais de quoi parle-t-on ? Les visions du marxisme s'opposent, et chacune prétend à la vérité unique.

Le marxisme ne saurait se réduire au « retour à Marx », envisagé comme une exégèse des textes, pouvant être compris indépendamment de la pratique historique et sociale à laquelle ils correspondent. Dire qu'aucune des pratiques historiques qui se sont réclamées du marxisme ne s'en inspirait « vraiment », c'est renier Marx lui-même, dont le but déclaré était non pas d'interpréter, mais de transformer le monde. En fait, si la pratique inspirée du marxisme a pu se révéler conservatrice, c'est que depuis les années trente, le marxisme est devenu une idéologie, comme « complément solennel de justification » (Marx) des régimes totalitaires, comme doctrine de multiples sectes, et comme théorie rigidifiée et n'évoluant plus. En ce sens, les trotskistes sont aussi « orthodoxes » que les staliniens. Cornelius Castoriadis, une leçon de démocratie. Association Castoriadis. A l'origine de la politique (texte de Castoriadis)

Cornélius Castoriadis : « Démocratie et relativisme. Entretiens avec le MAUSS  Repenser la démocratie Démocratie et relativisme. Entretiens avec le MAUSS Cornélius Castoriadis Éditeur : Mille et une nuits 160 pages / 11,40 € sur Amazon Résumé : Occasion de se plonger ou se re-plonger dans la pensée de Castoriadis, cet ouvrage pose les jalons d'une réflexion critique et actuelle sur la démocratie.

Baptiste BROSSARD sur nonfiction.fr « Je veux secouer les gens, et je veux faire comprendre que l'homme n'est pas, de droit divin, un être démocratique. La pensée de Cornélius Castoriadis témoigne de cette indépendance d'esprit, de cette volonté de penser le monde autrement que par les sens communs, qu'ils soit libéraux, marxistes, ou même démocrates. . - Premièrement, refuser le capitalisme en tant que système naturel ; - Deuxièmement, fonder une pensée marxiste non-dogmatique ; - Troisièmement, définir ce que serait, dans ce cadre conceptuel, une démocratie.

Ainsi, sont regroupés dans Démocratie et relativisme un ensemble de réflexions qui intéresserons un public varié. Cornelius Castoriadis et la création politique (2. Matinée d'étude : Claude Lefort, Cornelius Castoriadis, et la question de la démocratie. Castoriadis « µTime.