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Politique de la ville et bibliothèques

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Trente ans de lecture dans les quartiers. A Avignon, la Bibliothèque Champfleury fête ses 30 ans cette semaine. Dans ce quartier populaire, elle joue, depuis son ouverture, un rôle social et culturel indispensable. "Avant la bibliothèque, il n'y avait rien ici". Didier Tort, la cinquantaine a passé presque toute sa vie à Champfleury. Il se souvient parfaitement de ce jour de 1985 où la bibliothèque, la première et la seule, de ce quartier populaire, a ouvert. " C'était le rush, il y avait des dizaines de gamins partout". Aux côtés de Christine Fally, la responsable, il accueille le public et anime le lieu depuis 30 ans. Il a vu changer le quartier et mesure tout ce que l'accès à la lecture a apporté aux habitants. 30 ans de lecture dans les quartiers Un avis partagé par Christine Fally.

Installée dans les locaux de la Maison Pour Tous, au pied des immeubles, la bibliothèque dispose de 8.000 ouvrages. Christine Fally, responsable de la bibliothèque Champfleury depuis 30 ans. Quartier Livre : un projet régional de prévention de l’illettrisme en prison. ActuaLitté, CC BY SA 2.0 Pour commencer, des espaces « Facile à lire » ont été conçus selon le choix du coordinateur culturel, soit par un artiste, soit en atelier avec les détenus, puis installés en détention, en dehors des bibliothèques, dans des lieux de passage ou des lieux très fréquentés par les détenus : accès au soin, espaces de l’école, salle d’attente du Spip, cour de promenade, lieux de passage de la détention...

Les mobiliers créés sont la plupart du temps très appréciés, pour leur esthétique notamment. Ils apportent du changement, et les choix d’implantation sont stratégiques. Pour attirer l’attention des personnes détenues sur ces nouveaux mobiliers, et sur les collections de livres « Facile à lire » qui y ont pris place, des temps de médiation ont été organisés. Le troisième volet du projet est l’accueil d’un auteur en résidence à la maison d’arrêt de Saint-Brieuc : l’écrivain nantaise Laurence Vilaine a été présente à Saint-Brieuc du 26 avril au 3 juin 2016.

Rapport : comment les bibliothèques participent au développement. (photo d'illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0) Petit retour en arrière : en août 2014, lors de son congrès international à Lyon, l'IFLA avait rendu publique la Déclaration de Lyon, qui invitait les États membres des Nations Unies à prendre un engagement international pour l'accès universel à l'information et à la connaissance, reconnu comme un pilier du développement des sociétés et du développement durable, en particulier. 3 ans plus tard, l'IFLA et l'université de Washington récidivent avec ce rapport : la Déclaration de Lyon avait eu l'effet escompté, puisque les Nations Unies avaient inclus des objectifs relatifs au développement durable comme la sauvegarde du patrimoine, l'accès à Internet ou l'alphabétisation universelle. Ce rapport vient tout simplement aider les pays à atteindre les objectifs fixés : en 6 chapitres, il explique comment l'information agit sur le développement.

Les bibliothèques comme moteurs de compétences Les bibliothèques favorisent l'engagement civique. Quelques ressources en ligne sur et pour l'accueil des publics migrants dans les bibliothèques. Contractualisation. Les contrats de ville de nouvelle génération, cadre unique de la nouvelle politique de la Ville Appelés à succéder aux contrats urbains de cohésion sociale (Cucs), les contrats de ville de nouvelle génération constitueront le cadre unique de mise en oeuvre de la politique de la ville. Ils permettront de formaliser les engagements pris par l’État, les collectivités territoriales et les autres partenaires de la politique de la ville au bénéfice des quartiers défavorisés. Ils s’appuieront sur le projet de territoire porté par l’intercommunalité, mais devront également tenir compte des enjeux nationaux identifiés par l’État et déclinés localement. Par rapport aux Cucs, les contrats de ville s’inscrivent dans une démarche intégrée devant tenir compte des enjeux de cohésion sociale, de développement urbain et de développement économique.

La signature des contrats de ville, initialement prévue pour la fin de l’année 2014, pourra être repoussée jusqu’en juin 2015. Politique de la ville : la carte de la nouvelle géographie prioritaire dévoilée. « La liste ! La liste ! La liste ! » Lors de l’examen de la réforme de la politique de la ville au Parlement à l’automne puis à l’hiver dernier, sénateurs et députés avaient vivement réclamé la publication de la liste de la géographie prioritaire. Avec certes quelques mois de retard, le ministère de la Ville l’a finalement publiée… non pas « après les municipales » comme annoncé mais en inauguration des Journées nationales d’échanges des acteurs de la Rénovation Urbaine (JERU), mardi 17 juin. Fini les 751 zones urbaines sensibles (ZUS) – comprenant elles-mêmes 416 zones de redynamisation urbaine (ZRU) et 100 zones franches urbaines (ZFU) –, les 2 492 quartiers sous contrats urbains de cohésion sociale (CUCS) et les 594 disposant d’une convention de rénovation urbaine ; place désormais à 1 300 territoires-cibles.

Objectif : simplifier une politique de la ville devenue un « symbole de complexité » après vingt ans d’empilement de zonages successifs. Cet article fait partie du Dossier. Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) est l’instance de coordination locale du contrat local de sécurité (CLS) ou de la stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance (STSPD).

Il réunit, selon le territoire, l’ensemble des acteurs prenant part à l’application des politiques de sécurité et de prévention de la délinquance. Histoire[modifier | modifier le code] En 1983 sont créés les conseils communaux de prévention de la délinquance (CCPD), si nécessaire, et les conseils départementaux de prévention de la délinquance (CDPD), obligatoires. En 1997, les contrats locaux de sécurité sont lancés, en juin 2001, on compte 527 CLS signés et 209 en cours d’élaboration[1]. Les CLSPD sont créés en 2002 et remplacent les CCPD désuets. Acteurs[modifier | modifier le code] Cadre juridique[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]

Animations et publics spécifiques - MEDIADIX. Quelle place pour les bibliothèques dans la politique de la ville ? « Ces dernières années, la situation a beaucoup évolué : on constate l’éloignement de nombreux esprits de l’idéal républicain, pointe Nicolas Georges, directeur chargé du livre et de la lecture au ministère de la Culture et de la Communication. Cette nécessité de réexpliquer des choses que l’on croyait acquises depuis de nombreuses années par les populations a favorisé la redécouverte par le gouvernement de ce réseau étonnant de diffusion culturelle de proximité que sont les bibliothèques. » Un constat qui illustre l’enjeu crucial de la place des bibliothèques dans la politique de la ville, thème d’un colloque organisé le 19 janvier 2017 par la Mission Ecoter.

Dans la charte des bibliothèques de France de 1991, les bibliothèques et médiathèques ont pour mission de diffuser la connaissance mais aussi de former des esprits critiques. À lire aussi Lire aussi Des médiateurs sur le pont soirs et weekendsLa bibliothèque comme troisième lieu permet de tisser du lien social i Gazette des communes. Les bibliothèques des quartiers prioritaires sous l’oeil de la recherche. Le programme de recherche annuel du Service du livre et de la lecture (SLL, ministère de la Culture) et de la Bibliothèque publique d’information (Bpi, Paris) porte cette année sur les quartiers classés « politique de la ville ».

Le choix de ce sujet de recherche a été motivé par le rapport de l’Inspection générale des bibliothèques (IGB), intitulé « L’équipement des communes et groupements de communes en bibliothèque : lacunes et inégalités territoriales« . Publié en 2016, cette étude estimait que « l’accès des quartiers prioritaires à des bibliothèques mériterait une étude spécifique, à la fois quantitative et qualitative.» Et notamment pour éclairer et documenter un paradoxe mis au jour, entre : Pour une évaluation pertinente de la situation des quartiers en politique de la ville, l’IGB estime en effet nécessaire de prendre en compte des critères comme 5 sites choisis par le comité de pilotage de l’enquête seront analysés à la loupe.