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Libre accès et communs de la connaissance

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Aaron Swartz, martyr éternel de l'Internet libre. Dans un livre-enquête paru en janvier, Ce qu’il reste de nos rêves (Éditions des Équateurs, 2019), Flore Vasseur retrace le parcours et les combats d’Aaron Swartz, militant de l’Internet libre, mort pour ses idéaux.

Aaron Swartz, martyr éternel de l'Internet libre

Aaron Swartz était la personnification d’Internet. Du moins de l’Internet libre, de ses promesses d’émancipation et de démocratisation du monde : la première utopie avortée du XXIe siècle, morte avec le suicide de son premier porte-étendard, le 11 janvier 2013. Privés de savoir ? (EP.63) — Wiki Datagueule. Les archives ouvertes. Une archive ouverte est un site où les documents sont en libre accès (Open access).

Les archives ouvertes

Les chercheurs y déposent leurs articles en texte intégral dans le respect des droits d’auteur ou leurs références bibliographiques. L’expression « archive ouverte » traduite de l’anglais Open Archive, peut être employée au singulier ou au pluriel (Open Archives). On parle aussi souvent de « réservoir » ou d’« entrepôt de documents » (traduction de l’anglais Repository).Les archives ouvertes suivent le protocole d’échange des données OAI-PMH « The Open Archives Initiative Protocol for Metadata Harvesting ». Le libre accès ne se limite pas aux archives ouvertes. Initiative de Budapest pour l’Accès Ouvert.

Publié le 26 mars 2004 14 février 2002 Une tradition ancienne et une technologie nouvelle ont convergé pour rendre possible un bienfait public sans précédent.

Initiative de Budapest pour l’Accès Ouvert

La tradition ancienne est la volonté des scientifiques et universitaires de publier sans rétribution les fruits de leur recherche dans des revues savantes, pour l’amour de la recherche et de la connaissance. La nouvelle technologie est l’Internet. Le bienfait public qu’elles rendent possible est la diffusion électronique à l’échelle mondiale de la littérature des revues à comité de lecture avec accès complètement gratuit et sans restriction à tous les scientifiques, savants, enseignants, étudiants et autres esprits curieux. Pour diverses raisons, ce type de mise à disposition en ligne gratuit et sans restriction, que nous appelons l’accès libre, a jusqu’à présent été limité à de petites aires de la littérature de revue. II. L’accès libre à la littérature des revues à comités de lecture est le but.

Déclaration de Berlin sur le Libre Accès à la Connaissance en sciences exactes, sciences de la vie, sciences humaines et sociales. Publié le 12 juillet 2004 22 octobre 2003 Préface L’Internet a fondamentalement transformé les réalités matérielles et économiques de la diffusion de la connaissance scientifique et du patrimoine culturel.

Déclaration de Berlin sur le Libre Accès à la Connaissance en sciences exactes, sciences de la vie, sciences humaines et sociales

Le manifeste de SavoirsCom1. L’approche par les communs s’inscrit dans la continuité de l’appel pour la constitution d’un réseau francophone autour des Biens Communs : Par Biens Communs, nous entendons plusieurs choses : il s’agit d’abord de ressources que nous voulons partager et promouvoir, que celles-ci soient naturelles – une forêt, une rivière, la biosphère -, matérielles – une machine-outil, une imprimante – ou immatérielles – une connaissance, un logiciel, l’ADN d’une plante ou d’un animal –.

Le manifeste de SavoirsCom1

Il s’agit aussi des formes de gouvernance associées à ces ressources, qui vont permettre leur partage, le cas échéant leur circulation, leur valorisation sans destruction, leur protection contre ceux qui pourraient atteindre à leur intégrité. Les Biens Communs sont donc à la fois une approche alternative de la gestion de biens et de services, qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et un imaginaire politique renouvelé. Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs. La théorie des biens communs, ou plus précisément des « communs », suivant le terme anglais commons, qui est plus général et moins focalisée que la traduction française actuellement utilisée, a connu plusieurs périodes : les études historiques, l’analyse du fonctionnement des communs naturels et la construction des communs du numérique.

Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs

Du livre enchaîné aux DRM. Les DRM, ou « Digital Rights Management » – en français « Gestion des droits numériques » –, consistent selon le Journal officiel en la « mise en œuvre des différents procédés destinés à protéger les droits afférents à la diffusion de contenus sur supports numériques ».

Du livre enchaîné aux DRM

Les DRM représentent un ensemble de mesures techniques ou logicielles de protection destinées à contrôler la distribution et la diffusion de produits numériques et leur accès, qu’ils soient fixés sur un support (CD, DVD) ou accessibles en ligne. Les DRM ont pour objet par exemple de restreindre l’utilisation des produits à une zone géographique donnée, de restreindre ou d’interdire la copie privée, d’identifier grâce des systèmes de « tatouage » les œuvres et les équipements de lecture pour décourager le piratage, etc. Les contrôles sont principalement destinés à préserver les droits commerciaux et intellectuels des ayants droit des œuvres concernées.

Petit historique D’Amazon à Google Ambiguïté du livre numérique. Communs, Biens Communs, littératie des Communs : de quoi parle-t-on ? Le 5 octobre, le festival Le Temps des Communs va être lancé.

Communs, Biens Communs, littératie des Communs : de quoi parle-t-on ?

De nombreuses animations, conférences, ateliers sont proposés peut être près de chez vous. LibresSavoirsAlainRey. Ressources éducatives libres. L'UNESCO estime que l'accès universel à une éducation de qualité est essentiel à la construction de la paix, au développement social et économique, et au dialogue interculturel.

Ressources éducatives libres

Les ressources éducatives libres (REL) offrent une opportunité stratégique pour améliorer la qualité de l'éducation, faciliter le dialogue politique et partager les connaissances et le renforcement des capacités. Les ressources éducatives libres sont des matériaux d’enseignement, d'apprentissage ou de recherche appartenant au domaine public ou publiés avec une licence de propriété intellectuelle permettant leur utilisation, adaptation et distribution à titre gratuit. Bibliothèques et communs de la connaissance. Depuis l’Antiquité et la mythique bibliothèque d’Alexandrie, la raison d’être des institutions que sont les bibliothèques est de matérialiser un droit d’usage collectif sur la culture au bénéfice de la communauté qu’elles desservent.

Bibliothèques et communs de la connaissance

Si on se reporte à leur définition moderne, telle que formalisée notamment par l’économiste Elinor Ostrom1, on est en présence de biens communs lorsque des ressources sont mises en partage au bénéfice d’une communauté qui se dote de règles pour en organiser la gouvernance et en assurer la durabilité. Longtemps les objets culturels (à commencer par les livres) sont restés des ressources rares et coûteuses, présentant un caractère rival2. Guerilla Open Access Manifesto. Cela fait aujourd’hui 3 ans que Aaron Swartz a mis fin à ses jours. Quelles qu’en soient les raisons — on ne peut évidemment pas s’empêcher de penser que le harcèlement judiciaire dont il faisait l’objet en est certainement une —, ce suicide reste un drame pour sa famille et aussi pour tous ceux qui croient que le savoir est un bien commun. Pour lui rendre un modeste hommage, je retrancris son Manifeste de la Guérilla pour le Libre Accès. Vous trouverez ici le texte original en anglais écrit en juillet 2008.

L’information, c’est le pouvoir. Mais comme pour tout pouvoir, il y a ceux qui veulent le garder pour eux. Les communs et les savoirs en partage : que faut-il enseigner ? Les communs sont des activités qui permettent à une communauté de s’organiser selon une gouvernance qui lui permet de gérer, générer et préserver des ressources Mais plus encore, les communs sont un cadre de pensées et une philosophie de vie qui englobe la société toute entière. Les communautés autour des communs nous invitent à la gouvernance pour reprendre le pouvoir d’agir sur notre patrimoine, nos connaissances et même sur nos propres individualités. Ainsi, en observant les communs de la connaissance, il semble que les compétences pour participer activement à l’enrichissement des ressources ne sont pas innées. Elles doivent être acquises.