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Rencontres "Journalisme et dispositifs numeriques" - Julia Cagé: Google est devenu le rédacteur en chef du web. Que les médias soient en crise n’est pas un constat neuf, mais ce qui inquiète Julia Cagé c’est que les solutions qui y sont apportées ne lui semblent pas satisfaisantes d’un point de vue démocratique.

Julia Cagé: Google est devenu le rédacteur en chef du web

La baisse des recettes publicitaires, à l’origine des problèmes de financement des médias, n’est pas liée à la seule arrivée d’internet ; elle est plus ancienne qu’on ne pourrait le croire. Une crise de désamour. The Business Model That Will ‘Save’ Journalism. Advertising, wearables, Oculus, Bitcoin, Snapchat, and sponsored content won’t save Journalism with a capital J.

The Business Model That Will ‘Save’ Journalism

But lateral thinking and a little treeplanting might. I’m not worried about the death of content. The Internet is made of the stuff. Nothing captures the human mind and attention like a great story, and I believe nothing ever will. It’s in our biology. But the Journalism business is an old man on life support. That’s what the news tells us, at least. So what is the business model that will save Journalism?

Two and a half years ago, I argued that this was the wrong question, that the news would not be saved by one magic cure but a by a cocktail of different models. Crowdfunding of stories (pre- and post-publication);Crowdsourced and/or roboticized news-gathering for lowering the cost of coverage;“Lean” publishing (i.e., low-overhead digital news outfits like Mashable);And branded content. A lot has changed in those 30 months. La Condition numérique. La condition humaine.

La Condition numérique

La connexion permanente Il serait bon d'avoir un peu de modestie numérique. Malgré l'abondance des écrans qui nous entourent, malgré ces téléphones portables si souvent tenus en main, malgré les ordinateurs, les consoles, les télévisions, les tablettes et les liseuses, Homo sapiens n'est pas devenu Homo numericus. La parole, les gestes, les mimiques restent d'usage courant dans les échanges au sein des sociétés humaines. «Le numérique impose d'être partenaire de son concurrent»

David Lacombled est directeur délégué à la stratégie des contenus d'Orange et président du think-tank La villa numeris.

«Le numérique impose d'être partenaire de son concurrent»

Auteur de Digital citizen - Manifeste pour une citoyenneté numérique (éd. Miscellanees.net - blog prolixe pub, marketing & conso, high tech, innovations. Media Centre - George Entwistle: speech to BBC staff. Pascal Josèphe : "En France, les passerelles entre univers numérique et médias sont trop étroites" Le journaliste web et l’allégorie de la caverne.

Et si Internet avait remis au goût du jour l’allégorie de la caverne de Platon ?

Le journaliste web et l’allégorie de la caverne

Et si les journalistes web étaient les nouveaux prisonniers d’une grotte numérique aux murs tapissés de contenus multimédia? « L’allégorie de la caverne met en scène des hommes enchaînés et immobilisés dans une demeure souterraine qui tournent le dos à l’entrée et ne voient que leurs ombres et celles projetées d’objets au loin derrière eux. Le journalisme est-il soluble dans l’ère numérique ? La presse est en crise et ce n’est pas nouveau.

Le journalisme est-il soluble dans l’ère numérique ?

Le modèle industriel des entreprises de presse est à bout de souffle et l’ère numérique n’a fait qu’accélérer et précipiter un déclin entamé il y a une vingtaine d’années. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer quelques chiffres : en dix ans, plusieurs dizaines de titres ont disparu aux États-Unis et en 2008, 16 000 journalistes américains ont été licenciés alors qu’ils étaient 2 000 à perdre leur emploi en 2007. En France, entre 2009 et 2011, le nombre de cartes de presse a diminué de 1 089 et la disparition de La Tribune et de France Soir n’augure rien de bon pour les années à venir. Internet aurait-il pour autant donné le coup de grâce à la presse ? « On n’a plus le temps... », par Serge Halimi.

Ceux qui se désolent du manque d’attention à leur cause, à leur activité, se voient souvent opposer la même explication : « On n’a plus le temps. » On n’a plus le temps de se plonger dans un livre « trop long », de flâner dans une rue ou dans un musée, de regarder un film de plus de quatre-vingt-dix minutes.

« On n’a plus le temps... », par Serge Halimi

Ni celui de lire un article abordant autre chose qu’un sujet familier. Ni de militer ni de faire quoi que ce soit sans être aussitôt interrompu, partout, par un appel qui requiert d’urgence son attention ailleurs. Pour une part, ce manque de temps découle de l’apparition de technologies qui ont permis de… gagner du temps : la vitesse des déplacements s’est accrue, celle des recherches, des transmissions d’informations ou de correspondances aussi, souvent à un coût modeste ou dérisoire. Que restera-t-il du journalisme ?

Comment insuffler une pensée web au sein d’une rédaction dans les grands quotidiens, restructurés à coups de licenciements, de refondation des newsrooms et de marketing éditorial « réseaux sociaux centré » ?

Que restera-t-il du journalisme ?