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Système à la con

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L’idéologie invisible. Ette semaine, une information stupéfiante aura été éclipsée par quelques faits divers et procès tragiques.

L’idéologie invisible

Mercredi dernier (le 6 juin), dans un communiqué, le Fonds monétaire international (FMI) a reconnu s’être lourdement trompé sur la crise financière, la confiance des marchés, l’aide à la Grèce, etc. Ce ne sont pas seulement ses anciennes « prédictions » qu’il remet en cause. De manière implicite, c’est aussi la vision du monde et de l’économie qui les sous-tendait. Bien d’autres analystes, il est vrai, reconnaissent aujourd’hui s’être trompés en tablant sur ce qu’ils appelaient la parfaite « efficience » du marché. Bravo d’avoir cette modestie ! Jacques Ellul, jadis, nous avait montré que la propagande n’était pas l’apanage des régimes totalitaires mais pouvait affecter les démocraties elles-mêmes.

La Sainte Croissance

Stratégie du choc. Évasion fiscale. Néolibéralisme. French bashing. Désindustrialisation. Création monétaire. « Le capitalisme entre dans sa phase sénile » Oubliez Nouriel Roubini, alias Dr Doom, l’économiste américain devenu célèbre pour avoir prédit en 2005 le tsunami du système financier.

« Le capitalisme entre dans sa phase sénile »

Voici Samir Amin, qui avait déjà annoncé la crise au début des années 1970. « A l’époque, des économistes comme Frank, Arrighi, Wallerstein, Magdoff, Sweezy et moi-même avions dit que la nouvelle grande crise avait commencé. La grande. Pas une petite avec des oscillations comme il y en avait eu des masses auparavant, rappelle Samir Amin, professeur honoraire, directeur du Forum du Tiers Monde à Dakar et auteur de très nombreux livres traduits dans le monde entier. On nous a pris pour des fous. Ou pour des communistes qui prenaient leur désir pour des réalités. Parlons d’abord de la crise des cinq dernières années. Samir Amin. Prenez la crise financière. Quelles ont été les raisons objectives au déclenchement de la crise ?

Effets négatifs

"It is difficult to get a man to understand..." Destruction de la planète. Grands projets nuisibles. Hyper consommation. Finance. Austérité ultra-libérale. Chômage. Copyright Madness. "Modèles" Money, Gift and Society in the Age of Transition. The Story of Stuff Project. Economie. Hotels Under Fire over Wi-Fi Charges. Feb 26, 13 | 12:06 am inShare1 Hotels that continue to charge guests to access the internet have been criticised, with new research suggesting chain hotels are more likely to impose the heftiest fees.

Hotels Under Fire over Wi-Fi Charges

With a large number of bars, cafés, and even branches of McDonald's and Starbucks now offering free wi-fi to customers, many hotels appear less willing to do so Photo: ALAMY The Hilton chain, for example, imposes an average charge of £15 for a single day's wi-fi access, while Holiday Inn charges guests £13 per day, according to the study.

Management

"Le capitalisme a organisé la dépendance à l'argent" L’argent fou ravage le monde. L se sera trouvé un cinéphile pour analyser différemment la cinquantaine de films présentés au Festival de Cannes.

L’argent fou ravage le monde

N’étant pas cinéphile, je rends volontiers hommage à mon confrère Jacques Mandelbaum, du « Monde ». Sa « vision » de spécialiste tranchait si fort sur les autres qu’elle en devenait providentielle (« Le Monde » daté du 28 mai). Je m’explique. À Cannes, cette année, sur fond de légende glamour, de tapis rouge, de stars et starlettes au décolleté attrayant, on a glosé - avec raison - sur le thème de la « transgression sociétale ».

Pensons à la Palme d’or attribuée au Franco-Tunisien Abdellatif Kechiche pour « La Vie d’Adèle », qui raconte la passion amoureuse de deux jeunes femmes, ou à « Ma vie avec Liberace », de Steven Soderbergh, qui portraiture un pianiste gay incarné par Michael Douglas. Une tout autre lecture de la production était possible. Le Festival de Cannes aura permis de le constater, c’est aussi le cas sur d’autres continents. Marre du monopoly. Changez les règles du jeu.

Marre du monopoly

Ce matin, sur RTL, un enchainement de programmes d'à peine dix minutes a suffi à me mettre en rogne. Ça a commencé par les hippiques lasagnes Findus et le témoignage d'un ouvrier de Spanghero, au chômage technique depuis que les habilitations sanitaires ont été retirées au producteur, dont le patron serait le responsable de toute cette histoire de viande chevalo-bovine. Pour ceux qui n'auraient pas suivi l'affaire, je vous recommande l'excellent résumé de Superno. On pouvait entendre la détresse du mec qui a sans doute un peu de mal à boucler ses fins de mois et qui est à la merci d'une paire de connards qui a boursicoté pour gagner un peu plus de pognon sur le dos de tout le monde.

1%

L'amour au bureau : clef du redressement productif ? Selon les sources, les statistiques diffèrent et vont bon train en affichant une fourchette de 20 à 30% de couples formés sur le lieu de travail.

L'amour au bureau : clef du redressement productif ?

Et près d'un européen sur deux aurait déjà eu une relation amoureuse avec un(e) collègue. Mais le plus croustillant n'est pas tant la rencontre professionnelle et la fameuse question autour de la machine à café "Qui est avec qui ? ", que ce qu'elle suggère comme nouvelle idéologie : les entreprises les plus créatives seraient celles où les relations intimes sont les plus nombreuses. C'est bien connu des psy et Freud n'aurait pas dit mieux : la pulsion de créativité n'est jamais loin de la pulsion sexuelle.